Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

En vue de vulgariser et mieux faire connaître les activités de ses différents Programmes, la Coordination Générale des Programmes et Projets (CGPP) a organisé un atelier portant sur leurs acquis obtenus et perspectives en cours.

L’atelier s’est tenu à la salle de conférence de la CGPP le mercredi 04 mai 2022. Une cérémonie d’ouverture présidée par monsieur le Directeur de Cabinet Adjoint, KODEHI Gnahoré, représentant le Ministre de l’Environnement et du Développement Durable a marqué cette activité. Dans son allocution, il a rappelé l’objectif des travaux. « Cet atelier vise à faire connaître les différentes activités qui composent la Coordination Générale des Programmes et Projets (CGPP), leurs acquis, leurs difficultés afin de préconiser des solutions et des perspectives idoines », a-t-il déclaré tout en insistant sur l’intérêt que le Ministre accorde aux recommandations qui seront formulées.

Dirigée par monsieur AKA Saffo depuis le 31 mai 2021, la Coordination Générale des Programmes et Projets (CGPP) est composée de cinq (05) Programmes Nationaux qui sont : le Programme National de Gestion des Déchets (PNGED), le Programme National de Gestion des Produits Chimiques (PNGPC), le Programme National de Gestion de l’Environnement Côtier (PNGEC), le Programme National Changement Climatique (PNCC) et le Programme National de Gestion des Ressources Naturelles (PNGRN). La CGPP, à travers ses cinq (05) Programmes qui touchent les thématiques clés de l’environnement, a pour missions de faire des études dans les différents domaines environnementaux, d’initier des projets de développement et des activités de sensibilisation.

« Après les exposés des Coordonnateurs des Programmes dans leurs domaines respectifs et les échanges qui s’en sont suivi, nous arrivons, au terme de notre atelier. On peut retenir essentiellement comme recommandations : l’amélioration et la modernisation des méthodes de travail, la mise en place de stratégie de communication pour plus de visibilité des actions, l’instauration d’un système de recrutement du personnel dans chaque programme, la recherche de financement pour les projets développés », a résumé le Coordonnateur du CGPP à la fin de l’atelier.

Le PNCC, Programme National Changement Climatique et le WASCAL, centre d’Excellence Africain sur le Changement Climatique, la Biodiversité et l’Agriculture Durable de l’Université Felix Houphouët Boigny, se sont retrouvés au Plateau Tour D 10e étage, ce mardi 03 mai 2022 pour la signature d’un accord-cadre de partenariat.

Cet accord de partenariat vise à renforcer la collaboration entre les deux (02) institutions dans leurs missions communes de lutte contre les changements climatiques.

Monsieur Parfait KOUADIO, Directeur de Cabinet du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable et Monsieur BALLO Zié, Président de l’Université Félix Houphouët Boigny de Cocody, ont procédé à la signature de cet accord au nom de l’entité que chacun représentait.

Les axes de ce partenariat portent entre autre sur le renforcement des capacités techniques et institutionnels dans la lutte contre les changements climatiques, la mise en place d’un cadre scientifique pour les calculs d’émission de gaz à effet de serre (GES) au niveau national, la facilitation d’échanges d’informations et de données sur les changements climatiques sur la base de visites de terrain, la collecte et la valorisation de données scientifiques pour le développement de connaissance en matière d’adaptation aux phonèmes du changement climatique et d’atténuation de GES.

Comment maintenir l’opportunité économique liée aux déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) et des véhicules en fin de vie (VFV) tout en préservant l’environnement, la santé et le bien-être des populations ?

Tel était le sens de la mobilisation de plusieurs agents du secteur privé exerçant dans les filières des DEEE et VFV, le mercredi 27 avril 2022, à Palm Club Hotel sis à Cocody.

Les modules de formation retenues ont permis à environ 40 acteurs de pouvoir identifier les polluants organiques persistants et les retardateurs de flamme bromés (RFB), de connaître et maitriser les méthodes pratiques pour l’identification de composants plastiques dans les DEEE et des VFV, d’avoir une meilleure connaissance du trafic illégal de déchets dangereux et ses conséquences et de maîtriser les directives de la Convention de Bâle sur les DEEE et les VFV.

Selon Gustave BEDI, Coordonnateur du projet, « à terme, deux centres seront installés en Côte d’Ivoire dans le cadre du projet UPOPCI. Un premier qui permettra de travailler sur les VFV et pour le second sur les DEEE (ordinateurs, télévisions, poste radio) ». Il a souligné que les intervenants dans ces centres seront organisés en coopératives et mèneront leurs activités de façon légale, avec tout le soutien institutionnel du Ministère en charge de l’Environnement et du Développement Durable.

Le projet UPOPCI signifie « Gestion rationnelle des polluants organiques persistants non intentionnels (POPNI) et des diphényles éthers, poly bromés (PBDE) pour réduire leurs émissions du secteur des déchets industriels ». Il est exécuté par l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) et financé par le Fond pour l’Environnement Mondial.

Depuis le 28 février, l’équipe du projet UPOPCI effectue des activités de sensibilisation des acteurs, sur les risques pour la santé humaine et la protection de l'environnement. Ces risques sont liés au démantèlement et la manipulation des Déchets d’Equipement Electrique et Electronique (DEEE) et des Véhicules en Fin de Vie (VFV). Aussi, cette sensibilisation vise à promouvoir les meilleures techniques disponibles (MTD) et les meilleures pratiques environnementales (MPE) pour leur gestion et la création d’opportunités économiques en lien avec lesdites filières.

En vue de favoriser une perception commune des enjeux du projet FOLAB, les membres du Comité de pilotage (COPIL) qui le compose se sont retrouvés, le vendredi 23 avril 2022, à Cocody pour la validation du plan de travail annuel et du budget de l’année en cours.

Cette première réunion visait aussi à valider un projet de règlement intérieur applicable au comité de pilotage et à faire l’état de mise en œuvre des activités.

A l’ouverture des travaux, la présidente de ce comité, le Docteur Jeanne N’tain, par ailleurs Point focal nation de la Convention sur la Diversité Biologique, a rappelé le rôle du COPIL. « Notre tâche consiste à assurer le bon fonctionnement du projet, à donner des orientations pour que le projet contribue effectivement à la préservation de la biodiversité et également aux besoins des populations qui attendent beaucoup de nous », s’est-elle exprimé au nom du Ministre Jean-Luc ASSI. Elle a salué l’accompagnement des partenaires techniques et financiers sur ce projet. Ce sont notamment le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), représenté par son point focal opérationnel en Côte d’Ivoire, madame KONE BAKAYOKO Alimata et le Programme des Nations Unies pour l’Environnent (PNUE), dont monsieur Adamu BUHARI était le représentant.

Une présentation de monsieur Patrick PEDIA, Coordonnateur du projet, a meublé la rencontre. Elle a permis aux membres du COPIL de mieux comprendre les trois composantes, ainsi énumérées : « appui au développement d’un cadre institutionnel, politique et juridique favorable à la REDD+ et au Paiement des Services Ecosystémiques (PSE), mise en place d’un mécanisme financier national et pilotage de l’application des PSE dans la mangrove, gestion durable des aires protégées peu soutenues et des écosystèmes environnants ». A travers, ces grandes lignes citées, le Coordonnateur a précisé à l’assemblée, l’ampleur et le caractère transversal des activités à budgétiser.

Le règlement intérieur, le plan de travail annuel et le budget 2022 ont été approuvés et validés par le comité de pilotage, après la prise en compte des recommandations des participants.

Lancé en 2020, le projet FOLAB signifie « approche de durabilité et de mise à l’échelle pour la transformation de la gestion, la restauration et la conservation des paysages forestiers et la biodiversité en Côte d’Ivoire ». Il vise à mettre en place et à expérimenter un mécanisme de financement pérenne au niveau national afin de lutter contre la dégradation des forêts et la déforestation, tout en soutenant des actions de gestion durable des aires protégées. A son terme, plusieurs mangroves et paysages forestiers seront restaurées en lien avec l’Office des Parcs et réserves et les PSE devront être valorisés comme sources de revenus complémentaires. Ces acquis devront permettre le déploiement d’activités économiques au profit des populations locales qui y vivent, à savoir l’écotourisme.