Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

 
Pendant trois jours, la région de Gbêkê a vibré au rythme du 1er Forum des Femmes et des Filles, tenu du 15 au 17 mai 2025, à Bouaké, sous le thème : « Les femmes et filles de la région de Gbêkê engagées pour relever les défis du développement durable et assurer leur autonomisation ».
 
Présidée par le Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique, Assahoré Konan Jacques, également Président du Conseil régional de Gbêkê, cette initiative du Conseil régional a été placée sous le parrainage de la Ministre d’État, Ministre de la Fonction Publique et de la Modernisation de l’Administration, Anne Désirée Ouloto, et a réuni un large public : autorités administratives et coutumières, leaders politiques, partenaires au développement, ainsi que des représentantes de l’ONU Femmes et de l’UNFPA.
 
Dans son allocution d’ouverture, le Ministre Assahoré a salué cette tribune d’expression et d’échanges essentielle pour le progrès.
 
« La femme est le cœur battant de notre société. Sa contribution est essentielle à la liberté sociale et à la croissance économique de notre région. », a-t-il indiqué.
 
Il a insisté sur la nécessité de créer des stratégies adaptées pour faire émerger un leadership féminin fort, capable de relever les défis économiques, sociaux et environnementaux de Gbêkê.
 
Représentant la marraine, la Ministre de la Cohésion Nationale, de la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté, Myss Belmonde Dogo, a rappelé que les femmes ont un rôle central à jouer dans l’édification d’un Gbêkê durable et solidaire, et qu’elles doivent être soutenues, formées et outillées pour aller plus loin.
 
Le forum a été ponctué par des dons d’équipements constitués de broyeuses et tricycles remis aux femmes pour renforcer leurs activités génératrices de revenus.
Des conférences, panels et une table ronde sur le financement du développement régional ont enrichi le programme, créant des passerelles entre idées, solutions et perspectives.
 
En marge de cet événement, le Ministre et ses partenaires au développement ont rendu visite aux femmes souffrant de fistule obstétricale, du Centre Hospitalier Universitaire de Bouaké, pour leur apporter soutien à travers des dons de kits de soins et d'hygiène dénommé “kits dignité ” aux malades.
 
Ce premier forum marque une étape majeure dans la valorisation du potentiel féminin dans la région. Il jette les bases d’une implication active des femmes dans les sphères décisionnelles, tout en favorisant leur autonomisation économique, sociale et environnementale.
 
Le Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique, M. Assahoré Konan Jacques, et l’Ambassadeur d’Allemagne en Côte d’Ivoire, S.E.M Matthias Veltin, ont annoncé, le jeudi 15 mai 2025, à l’occasion d’un point de presse, la tenue d’une conférence de haut niveau « Climat et Innovation – partageons les solutions », prévue pour les 12 et 13 juin 2025 prochains dans la capitale économique ivoirienne.
 
Organisé dans le cadre du Partenariat pour le Climat et le Développement (P+), signé entre la Côte d’Ivoire et l’Allemagne en novembre 2023, cet événement vise à renforcer la résilience du pays face aux effets du changement climatique et à promouvoir des solutions concrètes, locales et durables. Il rassemblera des décideurs politiques, chercheurs, entrepreneurs, représentants du secteur privé et de la société civile et mettra l’accent sur le partage d’expériences, le dialogue multipartite et la valorisation des initiatives innovantes.
 
Dans son intervention, le Ministre Assahoré a souligné l’importance de cet événement dans le contexte de la mise en œuvre des Contributions Déterminées au niveau National (CDN) de la Côte d’Ivoire, conformément à l’Accord de Paris. Il a insisté sur la nécessité de promouvoir des solutions locales, inspirantes et reproductibles pour faire face aux enjeux climatiques.
 
« Face à l’urgence climatique, nous devons collectivement accélérer la transformation de nos modèles », a-t-il déclaré, appelant à une forte mobilisation de tous les acteurs, y compris les médias et la société civile.
 
L’ambassadeur d’Allemagne en Côte d’Ivoire a, pour sa part, mis en avant le rôle central de l’innovation technologique et sociale dans la transition climatique. Il a cité plusieurs initiatives telles que l’utilisation de drones pour le suivi environnemental ou encore la production de biocharbon à partir de déchets agricoles.
 
Il a invité les participants à venir s’inspirer des projets, technologies et démarches qui seront présentés lors de la conférence, notamment au Salon de l’innovation climatique, le 13 juin, où 48 entreprises exposeront leurs solutions vertes.
 
Placée sous le haut patronage du Premier Ministre, Chef du gouvernement, Ministre des Sports et du Cadre de vie, SEM. Robert Beugre Mambé, cette conférence réunira environ 250 participants venus de la Côte d’Ivoire, de la sous-région ouest-africaine et d’Europe. Elle se veut, selon les organisateurs, un carrefour de dialogue, de partage d’expériences et de coopération régionale, dans un contexte où les enjeux climatiques appellent à des réponses concertées et adaptées.
 
La gestion durable des forêts, la préservation de la biodiversité et la transition énergétique, sont les trois thématiques principales qui seront au cœur de ces deux jours d’échanges.
 
Le Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique (MINEDDTE) a officiellement remis les agréments 2025 à 53 structures autorisées à assurer l’enlèvement des ordures ménagères et assimilées à bord des navires (Garbage) dans les deux principaux ports du pays : le Port Autonome d’Abidjan (PAA) et le Port Autonome de San Pedro (PASP), le mardi 13 mai 2025.
 
La cérémonie s’est tenue à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire, au Plateau, en présence du Conseiller Technique M. Dadié Anoma, représentant le Ministre de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique.
 
Elle s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des engagements pris par la Côte d’Ivoire au titre de la Convention internationale MARPOL, qui encadre la prévention de la pollution marine par les navires.
Chaque année, ces agréments d'une durée de 01 an, sont accordés à des opérateurs ayant satisfait à des exigences strictes en matière de capacités techniques et humaines.
 
Leur mission : collecter et traiter les déchets produits par les navires, qu’il s’agisse d’ordures ménagères, de résidus de cargaison ou de déchets d’exploitation. Ces déchets, s’ils ne sont pas correctement pris en charge, représentent une menace pour l’environnement marin et la santé publique.
 
Dans son adresse, M. Dadié Anoma a rappelé que cette démarche s’inscrit dans la volonté du Gouvernement de garantir un cadre de vie écologiquement sain et équilibré, tout en assurant le respect strict des normes internationales.
 
Il a souligné que ces agréments ne doivent pas être perçus uniquement comme un avantage économique, mais comme un engagement ferme en faveur de l’excellence environnementale.
Il a également appelé les bénéficiaires à se montrer exemplaires dans leurs prestations et à adopter un comportement éco-citoyen.
 
Prenant la parole, la Directrice Générale de l’Environnement, Dr N'tain Jeanne, a précisé que sur les 53 dossiers agréés cette année, 45 sont des renouvellements et 08 concernent de nouveaux opérateurs.
 
Tous ont été évalués selon les critères établis, notamment la capacité opérationnelle et la conformité des documents requis.
 
Ces initiatives visent à renforcer le contrôle de la gestion des déchets portuaires, à réduire l’impact environnemental des activités maritimes et à consolider les efforts de la Côte d’Ivoire pour une économie bleue durable.

Face aux dérèglements climatiques et la perte de biodiversité, la Côte d’Ivoire réaffirme sa volonté de bâtir un avenir en harmonie avec la nature. C’est dans cette dynamique que le Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique a engagé, ce lundi 12 mai 2025, à Abidjan, un atelier de consultation dédié aux collectivités territoriales et aux communautés locales en vue de l’actualisation de la Stratégie et du Plan d’Actions Nationaux pour la Biodiversité (SPANB).

« Notre planète est le théâtre de l’impact croissant de catastrophes résultant de la combinaison d’aléas naturels ou technologiques et de facteurs de vulnérabilité écologique extrêmes », a rappelé Monsieur Adolphe SARAKA, Conseiller Technique, représentant le Ministre ASSAHORE Konan Jacques, lors de l’ouverture de la rencontre.
 
La Côte d’Ivoire, engagée aux côtés des autres États Parties à la Convention sur la Diversité Biologique, a déjà franchi plusieurs étapes dans l’élaboration de sa nouvelle stratégie. Un premier draft a été produit à l’issue d’un important travail de diagnostic réalisé par des consultants, et enrichi lors de deux vagues de validation en octobre 2024, puis en février et avril 2025.
 
L’objectif de cette nouvelle étape est de prendre en compte les préoccupations, priorités et expertises des territoires et des populations locales, premiers gestionnaires et témoins de la biodiversité au quotidien.
 
Le Conseiller technique a donc exhorté les participants à formuler des recommandations concrètes, à identifier les structures responsables de la mise en œuvre des actions, et à contribuer à la définition de fiches-projets pertinentes et réalisables.
 
Depuis la COP15 de décembre 2022, les Parties à la Convention sur la Diversité Biologique ont adopté le Cadre Mondial de la Biodiversité de Kunming – Montréal dont l’objectif est d’enrayer et d’inverser le déclin de la biodiversité, afin de contribuer à la « vision 2050 de vivre en harmonie avec la nature ».
Les experts s’accordent pour dire qu’en Côte d’Ivoire, plus de 62 % de la population dépend directement des services de la nature dans les zones rurales, tandis que la population urbaine et périurbaine, ce sont les revenus et une partie des besoins en énergie, en médicaments et autres éléments essentiels qui sont améliorés grâce aux ressources biologiques.
 
Au niveau mondial, les poissons assureraient 20 % de l’apport protéique à environ trois milliards de personnes pendant que 80 % de l’alimentation des êtres humains serait assurée par des plantes. De même, près de 80 % des habitants des zones rurales des pays en développement aurait recours aux médicaments traditionnels à base de plantes pour les soins.
 
« Face à de tels défis, nous félicitons le Ministère en charge de l’Environnement pour l’adoption de cette démarche qui est inclusive, ancrée dans les réalités locales, et tournée vers un développement durable et équitable » a déclaré M. SOHOU André, représentant de l’Assemblée des Régions et Districts de Côte d’Ivoire (ARDCI).