Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Le Comité National de Pilotage (CNdP) du projet « Conservation de la biodiversité dans le complexe de Taï-Grebo-Sapo » a validé ce mercredi 9 mars 2022, au cours d’une réunion ordinaire à Abidjan-Cocody, son Plan de Travail et Budget Annuel (PTBA) 2022.

Selon le Coordonnateur du projet, N’KPOME Amon Michel, la mise en œuvre des activités du complexe permettra à terme, de restaurer la connectivité écologique entre le parc national de Taï en Côte d’Ivoire et le parc national de Grebo au Libéria par les populations riveraines et les autres parties prenantes.

Cette rencontre a enregistré la présence du Préfet et les élus locaux du département de Taï, le Directeur de l’Office Ivoirien des Parcs et Réserves, les représentants des ministères techniques et des partenaires techniques et financiers.

Le projet vise à protéger et conserver les forêts ivoiriennes tout en tenant compte des besoins et des opportunités économiques des populations vivant dans la périphérie des zones concernées. Le complexe forestier s'étend sur une superficie de 5775 km2 et se compose du parc national de Taï en Côte d'Ivoire, des parcs nationaux de Grebo-Krahn et Sapo au Libéria.

Le village de la Journée Internationale de la Femme (JIF) 2022 a été installé en prélude à la célébration officielle de la JIF en Côte d’Ivoire, du 06 au 08 mars 2022 à l’espace AGORA dans la Commune de Koumassi à Abidjan. L’objectif de ce village était de permettre aux structures partenaires du Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant de présenter les acquis sur la question des droits de la femme en lien avec leur secteur d’activité.

En la matière, dans le contexte de mise en œuvre des Contributions Déterminées au niveau National (CDN) qui ont intégrées de façon transversale les questions de genre, le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MINEDD), à travers le Programme National Changements Climatiques (PNCC), en collaboration avec le PNUD bénéficie d’un financement du Fonds Vert pour le Climat (GCF), pour la mise en œuvre du projet de « Renforcement de l’intégration de l’adaptation au changement climatique dans la planification du développement en Côte d’Ivoire (NAP-GCF) ».

C’est dans cet élan que le projet NAP-GCF apporte un appui technique et une expertise politique au Ministère de l’Environnement et du Développement Durable et au Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant pour accélérer un processus de Plan National d’Adaptation (PNA) qui répond aux questions de genre en Côte d’Ivoire.

C’est ainsi qu’à l’occasion de la célébration nationale de la Journée Internationale des droits de la Femme (JIF) 2022 sous le thème « Egalité de chances pour un avenir durable en Côte d’Ivoire », le projet NAP-GCF et la Cellule Genre et Inclusion Sociale du PNCC ont été invités aux festivités commémoratives. Cette participation visait à partager leur expérience et les perspectives de consolidation des acquis pour d’éventuels partenariats. Elle s’est faite à travers : (i) l’émission « Entre nous les femmes » de RTI 2 afin de montrer les réponses du Ministère de l’Environnement face à l’adaptation des femmes en milieu rurale ; (ii) l’animation d’un cadre de discussion et de partage d’informations avec les acteurs et actrices engagées dans la promotion de l’égalité du genre et l’autonomisation de la femme intervenant dans les synergies du développement durable et (iii) l’animation d’un stand par une exposition.  

Ce stand a été visité par cinquante-trois (53) participants (47 femmes et 06 hommes) dont Madame Dominique OUATTARA, Première Dame de la République de Côte d’Ivoire accompagnée de plusieurs personnalités y compris Madame Carol Flore ZMERECZNIAK, Représentante Résidente du PNUD Côte d’Ivoire.

Présidée par la Norvège, le siège de l’Organisation des Nations Unis pour l’Environnement (ONU-Environnement) à Nairobi, au Kenya, accueille la 5e Assemblée des Nations unies pour l’environnement (ANUE-5.2) du 28 février au 04 mars 2022. Elle réunit les ministres de l’environnement du monde entier autour du thème « renforcer les actions en faveur de la nature pour atteindre les objectifs de développement durable ». Cette session réuni 193 États membres des Nations-Unies, des chefs d’entreprise, la société civile et des écologistes du monde entier en vue de mettre en place des mesures plus fortes pour protéger et restaurer la nature, de proposer des solutions basées sur la nature pour atteindre les ODD dans ses trois dimensions complémentaires (sociale, économique et environnementale).

Monsieur Jean-Luc ASSI, en sa qualité de Ministre en charge de l’environnement, représente la Côte d’Ivoire à ce rendez-vous mondial. Il s’est exprimé lors de la session dédiée aux déclarations ministérielles.

Dans ses propos, le Ministre est revenu sur l’importance de la nature pour souligner les enjeux qui en découlent. « La Nature nous fournit des alternatives pour la lutte contre le changement climatique ; elle dispose des solutions pour la santé humaine et de nos écosystèmes ; la nature demeure le terreau pour l’éradication de la pauvreté, la création d’emplois verts en vue d’accompagner la prospérité économique », a-t-il affirmé.

En effet, la tenue de la 5e Assemblée des Nations unies pour l’environnement (ANUE-5.2), juste après la COP 26 de la Convention des Nations Unies sur le changement climatique, vient attirer l'attention des Etats sur le rôle crucial de la nature pour le climat et engager tous les acteurs pour que les promesses financières faites pour la préservation des forêts s’accélèrent.

C’est ainsi que le Ministre a rappelé l’importance pour les pays africains de parvenir à un nouvel accord-cadre mondial ambitieux et équitable sur la biodiversité. Selon lui, Cet accord devrait permettre à la société d’inverser la perte actuelle de la biodiversité afin de maintenir le système de soutien de la vie de notre planète et de tracer des voies durables qui intègrent la biodiversité dans les décisions et les pratiques, en particulier en soutenant les efforts des pays en développement pour mettre en œuvre et obtenir des résultats positifs sur la question de la biodiversité.

Profitant de cette tribune, il a invité ses pairs du 09 au 20 mai 2022 à Abidjan, dans le cadre de la quinzième session de la Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (COP15). « C’est le lieu d’inviter tous les États membres à participer activement aux délibérations afin de produire des outils essentiels pour la restauration des terres en vue de stopper l’avancée de la désertification et d’intensifier la promotion de l’agriculture durable. Nous exhortons également, toutes les institutions internationales en général et africaines en particulier à soutenir la COP15 pour la transition vers un avenir favorable à la nature qui profitera à notre santé, à nos économies et à notre avenir. Il est temps d'agir pour la nature », a lancé Jean-Luc ASSI.

A l’issue de cette rencontre, les spécialistes de l’environnement présenteront les progrès réalisés pour mettre un terme à la pollution plastique, arrêter l’utilisation de produits chimiques nocifs dans l’agriculture et le recours à la nature pour trouver des solutions de développement durable.

Sur cette question « la pollution plastique » qui focalise les débats, Jean-Luc ASSI a fait la déclaration suivante : « permettez- moi de joindre ma voix à celles qui militent pour l’avènement d’un accord mondial juridiquement contraignant sur les déchets marins et la pollution plastique car il y a urgence pour la sauvegarde de notre biodiversité des écosystèmes marins et côtiers ».

Dans le cadre de ses activités de terrain, l’équipe du projet UPOPCI a mis en place des actions de sensibilisation au profit des acteurs des casses, particulièrement les femmes, sur les risques pour la santé humaine et la protection de l'environnement. Ces risques sont liés au démantèlement et la manipulation des Déchets d’Equipement Electrique et Electronique (DEEE) et des Véhicules en Fin de Vie (VFV). La sensibilisation visait à promouvoir les meilleures techniques disponibles (MTD) et les meilleures pratiques environnementales (MPE) pour la gestion des DEEE et des VFV.

Débuté, le lundi 28 février 2022, à la casse d’Adjamé-MACACI, la sensibilisation des acteurs s’est poursuivie le mercredi 02 mars 2022 à Marcory-Anoumanbo.

L’activité a vu la disponibilité, à toutes les étapes, du Directeur de Cabinet, monsieur Parfait KOUADIO qui a représenté le Ministre de l’Environnement et du Développement Durable, de Monsieur Tidiane BOYE, représentant l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) en Côte d’Ivoire, de Madame Bakayoko Koné Alimata, Point Focal Opérationnel du Fond pour l’Environnement Mondial en Côte d’Ivoire.

Chaque session de sensibilisation a été marquée par la projection de capsules, des ateliers et groupes de travail et la distribution de plaquettes. Ces outils avaient pour but de montrer aux participants les conséquences et risques des pratiques non-recommandées pour la santé et l’environnement (brûlage à ciel ouvert des câbles, pneus, démantèlement sans protection des batteries et certaines pièces de véhicules en fin de vie (VFV). Tels sont les enjeux de cet atelier que SORO MAMADOU, Président national de l’Association des Ferrailleurs et Casses Moderne de Côte d’Ivoire (AFECAMCI) a retenu et promis partager auprès de ses pairs. « Cette activité met en exergue les risques des anciennes pratiques en montrant aux ferrailleurs et mécaniciens les bonnes pratiques dans la gestion écologiquement rationnelle des VFV. Au sortir de cet atelier, les méthodes doivent changer. Avant on ne se protégeait pas et maintenant il faut se protéger. On va retenir une sensibilisation aux problèmes auxquels nous étions exposés telle que la contamination avec les éléments chimiques. En brulant les câbles pour extraire du cuivre, les pneus et des éléments plastiques, cela dégage de la dioxine et du furane à travers les fumées. En manipulant sans équipement de protection les tapis de portières, les plafonds de voiture, les sièges, nous sommes exposés aux polybromés diphényles éthers qui sont des retardateurs de flammes », a-t-il témoigné.

Le projet UPOPCI est financé par le Fonds pour l’Environnement Mondial et mis en œuvre par l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI). Les experts de l’Institut des Nations Unies pour la Formation et la Recherche (UNITAR) ont appuyé le projet dans le cadre de la sensibilisation.