Présidée par la Norvège, le siège de l’Organisation des Nations Unis pour l’Environnement (ONU-Environnement) à Nairobi, au Kenya, accueille la 5e Assemblée des Nations unies pour l’environnement (ANUE-5.2) du 28 février au 04 mars 2022. Elle réunit les ministres de l’environnement du monde entier autour du thème « renforcer les actions en faveur de la nature pour atteindre les objectifs de développement durable ». Cette session réuni 193 États membres des Nations-Unies, des chefs d’entreprise, la société civile et des écologistes du monde entier en vue de mettre en place des mesures plus fortes pour protéger et restaurer la nature, de proposer des solutions basées sur la nature pour atteindre les ODD dans ses trois dimensions complémentaires (sociale, économique et environnementale).
Monsieur Jean-Luc ASSI, en sa qualité de Ministre en charge de l’environnement, représente la Côte d’Ivoire à ce rendez-vous mondial. Il s’est exprimé lors de la session dédiée aux déclarations ministérielles.
Dans ses propos, le Ministre est revenu sur l’importance de la nature pour souligner les enjeux qui en découlent. « La Nature nous fournit des alternatives pour la lutte contre le changement climatique ; elle dispose des solutions pour la santé humaine et de nos écosystèmes ; la nature demeure le terreau pour l’éradication de la pauvreté, la création d’emplois verts en vue d’accompagner la prospérité économique », a-t-il affirmé.
En effet, la tenue de la 5e Assemblée des Nations unies pour l’environnement (ANUE-5.2), juste après la COP 26 de la Convention des Nations Unies sur le changement climatique, vient attirer l'attention des Etats sur le rôle crucial de la nature pour le climat et engager tous les acteurs pour que les promesses financières faites pour la préservation des forêts s’accélèrent.
C’est ainsi que le Ministre a rappelé l’importance pour les pays africains de parvenir à un nouvel accord-cadre mondial ambitieux et équitable sur la biodiversité. Selon lui, Cet accord devrait permettre à la société d’inverser la perte actuelle de la biodiversité afin de maintenir le système de soutien de la vie de notre planète et de tracer des voies durables qui intègrent la biodiversité dans les décisions et les pratiques, en particulier en soutenant les efforts des pays en développement pour mettre en œuvre et obtenir des résultats positifs sur la question de la biodiversité.
Profitant de cette tribune, il a invité ses pairs du 09 au 20 mai 2022 à Abidjan, dans le cadre de la quinzième session de la Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (COP15). « C’est le lieu d’inviter tous les États membres à participer activement aux délibérations afin de produire des outils essentiels pour la restauration des terres en vue de stopper l’avancée de la désertification et d’intensifier la promotion de l’agriculture durable. Nous exhortons également, toutes les institutions internationales en général et africaines en particulier à soutenir la COP15 pour la transition vers un avenir favorable à la nature qui profitera à notre santé, à nos économies et à notre avenir. Il est temps d'agir pour la nature », a lancé Jean-Luc ASSI.
A l’issue de cette rencontre, les spécialistes de l’environnement présenteront les progrès réalisés pour mettre un terme à la pollution plastique, arrêter l’utilisation de produits chimiques nocifs dans l’agriculture et le recours à la nature pour trouver des solutions de développement durable.
Sur cette question « la pollution plastique » qui focalise les débats, Jean-Luc ASSI a fait la déclaration suivante : « permettez- moi de joindre ma voix à celles qui militent pour l’avènement d’un accord mondial juridiquement contraignant sur les déchets marins et la pollution plastique car il y a urgence pour la sauvegarde de notre biodiversité des écosystèmes marins et côtiers ».