Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

 

« Vous le voyez, j'attache une grande importance à ces prix ; car au-delà d'une manifestation de reconnaissance pour des créations en faveur du développement durable, cet événement adresse un signal clair à l'opinion publique en ce sens que l’Information et la Communication pour le changement de comportement constituent le levier de notre action pour la planète », parlait ainsi monsieur Parfait KOUADIO, Directeur de Cabinet qui représentait le Ministre de l’Environnement et du Développement Durable, dans le cadre de la cérémonie de remise des prix du concours visant à doter le projet FOLAB d’une identité visuelle.

Le mercredi 15 juin 2022, plusieurs élèves et étudiants des établissements ayant participé au concours et leurs Responsables, les différents étudiants ayant proposé des logos, les Partenaires d’Appui Technique du Projet, les Bailleurs du projet, les différentes parties prenantes concernées, les ONG et la Société civile, ont pris part à cette activité qui s’est tenue dans un complexe hôtelier sis à Cocody-Attoban.

Selon le Coordonnateur du projet FOLAB, cette initiative vise à permettre à tout le monde d’identifier les problématiques que tente de résoudre son équipe projet. Ainsi, il s’est félicité de ce que la question de gestion durable des paysages forestiers et la conservation de la biodiversité ait été prise en compte dans les différentes propositions de logos soumis au jury par les candidats.

DJEKI Kouao Nestor, étudiant à l’Institut National des Arts et de l’Action Culturelle (INSAAC) a été le lauréat du premier prix. MADO Fousséni et KACOUTIE Jean-Jaurès ont remporté, respectivement les deuxième et troisième prix. Des diplômes de participations ont été remis à tous les autres candidats qui ont proposé des logos.

Le projet FOLAB est basé sur les approches innovantes et inclusives de restauration des écosystèmes forestiers y compris la mangrove et la conservation de la biodiversité. Il bénéficie de l’appui technique et financier de ONU-Environnement et du Fonds pour l’Environnement Mondial.

Le ministre de l’Environnement et du Développement Durable, monsieur Jean-Luc ASSI a présenté au cours d’un panel les opportunités d’investissement et les grands projets du secteur de l’environnement et du développement durable. C’était ce mercredi 15 juin 2022, au Sofitel Hôtel Ivoire Abidjan, en marge de la réunion du Groupe consultatif pour le financement du Plan National de Développement (GCPND) 2021-2025.

Selon Jean-Luc ASSI, la transformation industrielle par l’installation d’unités de transformation ; le développement d’outillage technique ; l’écotourisme ; la résilience urbaine ; l’agriculture ; l’agro industries et l’accès à l’eau potable constituent des opportunités d’investissement.

Quant aux projets, on en dénombre 12 que sont : le projet « Gestion écologiquement rationnelle des polluants organiques persistants (pop) et des polybromodiphényléthers (PBDE) pour réduire leurs émissions du secteur des déchets industriels ; le Programme d’Investissement Forestier (PIF) ; le projet de promotion de l'agriculture zéro déforestation dans les systèmes de production du cacao pour réduire les émissions (PROMIRE) ; le projet de Réduction des Emissions autour du Parc National de Taï (PRE) ; le projet de Lutte contre les pollutions accidentelles par les hydrocarbures en milieux marin et lagunaire (POLLUMAR) ; le projet de conservation de la biodiversité dans le complexe Taï-Grébo-Sapo ; le Projet de Gestion des Déchets Electroniques, Electriques et des Pneus usagés ; l’aménagement et la valorisation touristiques des Parcs nationaux et Réserves Naturelles ; l’ouverture de l’embouchure du fleuve Comoé à Grand-Bassam; l’Investissement pour la Résilience des Zones Côtières Ouest-Africaines (WACA-ResIP); l’assainissement et la Résilience Urbaine (PARU) et les approches de durabilité et de mise à l`échelle pour la transformation de la gestion, la restauration et la conservation des paysages forestiers et la biodiversité » SSAT – MARC FOLAB.

La réalisation de ces projets permettra à la Côte d’Ivoire de lutter efficacement contre les Changements Climatiques et la préservation de l’environnement.

Ce  groupe consultatif vise à partager la vision de la Côte d’Ivoire contenue dans le PND avec tous les partenaires techniques et financiers et à mobiliser les financements extérieurs publics et privés nécessaires à la mise en œuvre dudit plan.

La Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) a introduit le système MNV lors de la Conférence des Parties (COP 13) à Bali. Le concept de système MNV a évolué depuis le Plan d’Actions de Bali jusqu’à l’Accord de Paris. L’Accord de Paris (Articles 13 et 14) mentionne un nouveau cadre de transparence « le cadre Mesure, Reportage et Vérification (MNV) » qui contribuera à contrôler les actions d’atténuation, d’adaptation, et de financement. Ce nouveau cadre de transparence éclairera l’inventaire mondial, qui sera utilisé pour évaluer les progrès par rapport aux objectifs visant à limiter le réchauffement à 2ºC ou au niveau plus ambitieux de 1,5ºC, et la situation des efforts d’adaptation.

Au travers ses Contributions Déterminées au niveau National (CDN / NDC) révisées, la Côte d’Ivoire entend renforcer la résilience du pays aux changements climatiques notamment des ressources en eau, de l’agriculture/élevage/pêche, des forêts et utilisation des terres, des zones côtières, passive, de restauration et de la santé publique.

Ainsi, dans un contexte d’opérationnalisation des Contributions Déterminées Nationales (CDN) soutenues par l’élaboration du Plan National d’Adaptation aux changements climatiques (PNA) de la Côte d’Ivoire, le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MINEDD), à travers le Programme National Changements Climatiques (PNCC) et en étroite collaboration avec le PNUD bénéficie des appuis du Fonds Vert pour le Climat (FVC) et du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM). Ces appuis servent à la mise en œuvre du « Projet de renforcement de l’intégration de l’adaptation aux changements climatiques dans la planification du développement en Côte d’Ivoire (NAP-GCF) » et du projet « Amélioration du système de transparence pour une action climatique renforcée en Côte d’Ivoire (CBIT-FEM).

L’un des objectifs spécifiques de ce projet pour le PNA est la mise en place d’une méthode normalisée pour suivre les projets d’adaptation et mesurer leurs progrès, établir une méthode opérationnelle de mesure en définissant des indicateurs comparables pour évaluer les progrès et établir un inventaire mesurable, communicable et vérifiable à travers un Système National de Mesure, de Notification et de Vérification (MNV ou MRV en Anglais). Pour le CBIT, l’un des objectifs spécifiques est la conception et la mise en place d'une plate-forme MRV en ligne pour le stockage et la notification des données sur les Gaz à Effet de Serre (GES).

Ces deux objectifs spécifiques ont nécessité le recrutement de deux équipes de consultants (international et national), une équipe pour le projet PNA et une équipe pour le projet CBIT en charge d’une étude de faisabilité de la mise en place des deux systèmes.

Dans le cadre de la poursuite de leur activité, un atelier de validation du système MNV pour l’adaptation et pour l’atténuation aux changements climatiques est organisée avec les acteurs nationaux.

Du mardi 14 au Vendredi 17 juin s’est tenu à Grand-Bassam « l’atelier de validation du rapport d’étude de faisabilité du système des MRV en matière de l’adaptation et d’atténuation aux changements climatiques ».

Cet atelier avait pour objectif de présenter et de valider auprès des acteurs nationaux les résultats des études sur les systèmes MNV.

Il s’agissait plus spécifiquement de :

  • Présenter les résultats finaux de l’étude de faisabilité d’un système MNV pour l’adaptation dans le cadre du processus PNA ;
  • Présenter les résultats finaux de l’étude de conception d’un système national MNV pour le suivi de la mise en place de la CDN actualisée ;
  • Présenter la proposition de dimensionnement des systèmes MNV de l’adaptation et de l’atténuation ;
  • Présenter la proposition des arrangements institutionnels de ses sous-systèmes (information climatique, risques et vulnérabilités, secteurs vulnérables, secteurs émetteurs, prise en compte du genre) ;
  • Engager les structures clés dans les prochaines étapes d’implémentation du système MNV de l’adaptation et de l’atténuation.

Cette séance de travail qui se voulait très technique a enregistré la participation de soixante (60) participants issus de structures étatiques, des universités et centres de recherches, du secteur privé, des établissements sous-tutelle de coopératives agricoles et de la société civile.

Ladite séance s’est déroulée en trois (03) phases à savoir :

  • Cérémonie d’ouverture ;
  • Présentations, échanges et travaux de groupe ;
  • Cérémonie de clôture.

La cérémonie d’ouverture a été ponctuée par deux (02) interventions, celle du Représentant de la Représentante Résidente du PNUD et du Représentant du Ministre de l’Environnement.

Le Colonel Jean Douglas ANAMAN, Coordonnateur du « Projet de renforcement de l’intégration de l’adaptation aux changements climatiques dans la planification du développement en Côte d’Ivoire NAP-GCF », représentant la Représentante Résidente du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) Mme Carol Flore-Smereczniak, a d’abord, dans son allocution traduit les salutations et les remerciements de Madame la Représentante Résidente aux différentes parties prenantes de l’atelier. Tout en remerciant également, le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MINEDD) pour la confiance accordée au PNUD dans la mise en œuvre du projet NAP-GCF.

Il a par la suite rappelé le contexte de l’atelier du jour et son objectif, pour finalement inviter chacune des parties prenantes à s’approprier cette validation et de participer activement aux différents travaux pour la réussite de celui-ci.

Le Colonel Marcel YAO, Directeur de la Coopération Internationale et de la Mobilisation des Financements Climatiques, représentant le Ministre de l’Environnement et du Développement Durable (MINEDD), a d’abord au nom de Monsieur le Ministre souhaité la bienvenue à tous les participants, ensuite exprimé sa gratitude au PNUD pour la collaboration et leur appui à la tenue de cet atelier.

Il a souligné le fait que cette activité s’inscrit l’Environnement (QNA) et représente une étape cruciale dans l’élaboration du Plan National d’Adaptation (PNA) de la Cote d’Ivoire. Tout en rappelant le contexte de mise en œuvre des CDN révisés de la Cote d’Ivoire, il a finalement félicité le PNCC pour cette initiative et ses efforts sans cesse continus dans la lutte contre les changements climatiques. Aussi a-t-il remercié l’ensemble des parties prenantes pour leur présence effective et l’intérêt qu’ils portent à la question au niveau national. Pour finir, il a déclaré ouvert l’« atelier de validation du rapport d’étude de faisabilité du système des MRV en matière de l’adaptation et d’atténuation aux changements climatiques »

L’atelier a été emmaillé par plusieurs présentations relatives aux deux projets organisateurs de l’atelier ; aux résultats des études diagnostiques ; à l’étude de faisabilité du MRV adaptation (PNA) ; au projet de décret portant mis en place du cadre juridique et institutionnel du système national de mesures, rapportages et vérification opérationnel en abrégé SN-MRV ; aux résultats de l’étude de d’élaboration du système MRV de l’atténuation (CDN).

« Les parcs ont un impact positif sur l’économie. En effet, les espaces verts, notamment ceux plantés d’arbres, rendent de nombreux services environnementaux et socioéconomiques. Ils améliorent la qualité de l’air, protègent des rayons UV et de la chaleur, facilitent la gestion des eaux pluviales, favorisent la biodiversité et permettent la captation du carbone pour lutter contre les gaz à effet de serre », a déclaré le Ministre de l’Environnement et du Développement Durable lors de la cérémonie de commémoration de la Journée Internationale de la Biodiversité (JIB 2022). C’était le 13 juin 2022, dans le poumon vert de la ville de Bonoua, le Parc M’ploussoué.

Jean-Luc ASSI a expliqué aux populations, fortement mobilisées pour la circonstance, la teneur des avantages liés aux parcs urbains. Au-delà des aspects environnementaux qu’il a cité, ce sont surtout les acquis économiques pour lesquels, le Ministre a invité les populations à valoriser.

« Tous ces services, offerts gratuitement, ou presque, par les espaces verts, aident la société à réaliser des économies. Nous sommes donc invités à adopter des solutions qui préservent nos ressources naturelles, à changer notre façon de voir et de valoriser la nature en mettant en exergue les bénéfices immenses qu’elle nous offre », a précisé le Ministre en faisant référence au développement d’activités écotouristiques adaptées à la situation de chaque parc, la mise en valeur d’espaces récréatifs et de randonnées, la mise en place d’espaces socio-culturels.

En présentant le bel exemple du parc urbain M’ploussoué de Bonoua, c’était aussi l’occasion pour le premier responsable du MINEDD d’exhorter toutes les collectivités, au niveau national, à adopter des solutions qui préservent les ressources naturelles, à voir l’environnement comme une opportunité transversale pour la durabilité économique qui, si elle est mise en exergue, les bénéfices immenses qu’elle offre impacteront positivement le développement.

Pour rappel, un parc urbain est un espace vert plus ou moins étendu, présent dans les zones urbaines ou à leur périphérie, qui remplit une importante fonction récréative, environnementale et culturelle. Il peut être caractérisé par la division en zones ayant des fonctions différentes (repos, jeux, activités sportives, services, centres culturels et récréatifs) et, en général, sont conçues en utilisant des espèces indigènes, en faisant un usage considérable de certains arbustes et arbres acclimatés pour la zone d’implantation. Le parc M’ploussoué de Bonoua est d’une superficie de 16 hectares. Il est né en 1980 sous l’initiative conjuguée du premier magistrat de la ville, Feu Amethier Jean-Baptiste et de toute la chefferie aux affaires à cette époque.

Les élus locaux, le corps préfectoral, les guides religieux et chefs traditionnelles ont pris part à la célébration de la JIB 2022 dont le thème est « Bâtir un avenir partagé pour toutes les formes de vie ».