Le Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique (MINEDDTE) a ouvert, le lundi 13 octobre 2025, à Yamoussoukro, un atelier de vulgarisation des résultats des études sectorielles et des priorités nationales issues du Plan National de Mise en Œuvre (PNM) 2025 de la Convention de Stockholm sur les Polluants Organiques Persistants (POP).

Présidée par le Directeur de Cabinet Adjoint, Dr Élisée Napari YEO, cette activité s’inscrit dans la continuité du processus d’actualisation du PNM de la Cote d’Ivoire. Il a permis de renforcer les capacités des planteurs de cultures de rente, des maraîchers et des pêcheurs sur les différentes sources des polluants organiques persistants.

« Cet atelier marque une étape importante dans la lutte contre les polluants organiques persistants. Il s’agit non seulement de diffuser les résultats des études menées, mais surtout de donner à chaque acteur les outils nécessaires pour protéger sa santé, celle des autres et celle de l’environnement », a déclaré Dr YEO dans son discours d’ouverture.

Les polluants organiques persistants (POP), sont issus de certains pesticides et produits industriels. Ils figurent parmi les substances les plus dangereuses rejetées chaque année dans l’environnement. Leur accumulation provoque des effets graves sur la santé humaine, la faune et la flore. À ce jour, on estime à près de 50 000 tonnes la quantité de pesticides périmés contaminant les sols et les ressources alimentaires en Afrique.

Des présentations techniques et des échanges d’expériences ont meublé la rencontre.

« Il nous faut désormais renforcer les actions de sensibilisation et informer les acteurs locaux qui manipulent au quotidien ces produits dangereux sur les risques et les bonnes pratiques. C’est ainsi que nous parviendrons à véhiculer le message du ministère sur cette thématique importante », a ajouté Professeur Gustave BEDI, Point focal de la Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants.

Organisé avec l’appui du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), cette activité s’inscrit dans la dynamique internationale de lutte contre les substances chimiques dangereuses.