
L’Initiative de renforcement des capacités pour la transparence, ou CBIT en anglais, fait partie de la réponse du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) pour renforcer les capacités institutionnelles nationales des pays en matière de transparence climatique. Elle facilite l’élaboration d’outils et de formations et améliore la transparence au fil du temps.
Le succès de la phase 1 du projet a motivé la formulation d’une seconde phase par le Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique à travers le Programme National Changement Climatique (PNCC) et ses partenaires financiers que sont le FEM et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).
À cet effet, un atelier de validation pour la formulation du CBIT 2 s’est ouvert le mardi 23 septembre 2025 à l’hôtel Movenpick au Plateau. Il a réuni plusieurs parties prenantes sous la présidence du Secrétaire exécutif de la Commission Nationale de Lutte contre les Changements Climatiques (CNLCC), Dr Lagauh Mayeul, représentant le Ministre de tutelle, et en présence du Représentant résident du PNUD, M. Gaël Olivier.
L’atelier a servi d’espace de concertation formel destiné à garantir l’adhésion institutionnelle et technique des parties prenantes nationales, en vue d’assurer une appropriation collective et une mise en œuvre harmonisée du projet.
Selon Dr Lagauh, plusieurs défis demeurent dans la lutte contre les changements climatiques en Côte d’Ivoire. « La nécessité de renforcer la coordination intersectorielle pour une collecte fluide et partagée des données, ainsi que l’opérationnalisation effective du cadre de gouvernance climatique et surtout, la territorialisation des CDN et du PNA, demeurent une condition indispensable pour une mise en œuvre efficace des engagements au plus près des réalités locales. » a-t-il éclairé.
Pour le PNUD, M. Gaël Olivier a signifié que le projet CBIT 2 est une continuité des résultats du CBIT 1, car il va promouvoir de nouveaux outils pour renforcer le rôle et la capacité de la Côte d’Ivoire dans la mise en place des engagements climatiques.
« Le projet CBIT 2 vise à pérenniser et renforcer les acquis du CBIT 1 en consolidant les capacités techniques et institutionnelles de la Côte d’Ivoire, tant au niveau national que territorial, en développant des outils de suivi et de reporting et en intégrant les systèmes MRV territoriaux avec le système MRV national afin de se conformer aux exigences du Cadre de transparence renforcé sous l’Accord de Paris. » a-t-il indiqué.
Le CBIT promeut la transparence dans trois domaines clés : les inventaires, l’action et le soutien. Les inventaires permettent de suivre les progrès dans l’implémentation des engagements en matière d’atténuation. L’action permet d’analyser la situation et les besoins pour mettre en place les mécanismes institutionnels et juridiques nécessaires, et renforcer les capacités techniques pour l’implémentation et le suivi des actions d’atténuation et d’adaptation.
Dans cette nouvelle phase, le projet CBIT 2 repose sur quatre composantes clés à savoir : L’appui à l’opérationnalisation du cadre institutionnel de gouvernance climatique ;Le renforcement de la gouvernance locale pour la territorialisation de l’action climatique ;La consolidation et le renforcement du cadre de transparence climatique ; Le suivi-évaluation pour garantir une mise en œuvre efficace et mesurable.