Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Le Ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique (MINEDDTE) a organisé du 12 au 14 août 2025, à Jacqueville, un atelier de validation des études sectorielles pour l’actualisation du Plan National de Mise en Œuvre (PNM) de la Convention de Stockholm sur les Polluants Organiques Persistants (POP).

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du projet mondial initié par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) mis en œuvre avec l’appui du Centre régional des Conventions de Bâle pour l'Afrique francophone, dans six pays d'Afrique de l'Ouest notamment la Côte d'Ivoire, le Togo, le Cameroun, Madagascar et le Sénégal. Elle vise à examiner les rapports des inventaires sectoriels des Polluants organiques persistants (POP) et recueillir les suggestions et recommandations des parties prenantes afin d’enrichir lesdits rapports.

Représentant le Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique à l’ouverture des travaux, monsieur Aimé Franck Essoh, Coordonnateur Général des Programmes et Projets, a souligné l’urgence d’agir contre les POP, des substances hautement toxiques aux effets dévastateurs sur la santé humaine, la biodiversité et les écosystèmes.

Il a exhorté les participants à mobiliser leur expertise pour produire un plan ambitieux, capable de réduire les risques environnementaux liés à ces substances.

« Votre expertise et votre engagement sont essentiels pour l'élaboration d'un PNM robuste et efficace, capable de protéger notre environnement et la santé de nos populations des dangers des POP. », a-t-il indiqué.

Le Professeur Bédi Gustave, Point focal national de la Convention, a quant à lui rappelé que l’actualisation du PNM permettra d’adapter les actions nationales aux réalités actuelles, en ciblant notamment les pesticides, les produits chimiques industriels et les sous-produits dangereux issus de procédés industriels.

Il a fait savoir que les POP figurent parmi les substances les plus dangereuses rejetées chaque année par l’homme dans l’environnement. Qu’il s’agisse de pesticides, de substances chimiques industrielles, ou de sous-produits involontaires de procédés industriels.

L’atelier réunit experts, techniciens et représentants de structures publiques, privées et des partenaires techniques et financiers.

Le Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE), à travers la Direction de l’Economie Bleue et de l’Environnement Côtier (DEBEC), a organisé le jeudi 14 août 2025 à Dabou, un atelier de vulgarisation de l’accord BBNJ (Biodiversity Beyond National Jurisdiction), un traité international pour la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité marine dans les zones situées au-delà de la juridiction nationale.

Cet atelier visait à renforcer la compréhension nationale de cet accord ambitieux, à travers l’analyse de ses implications juridiques, environnementales, techniques et économiques pour la Côte d’Ivoire, la réflexion autour d’un plan d’action national pour sa mise en œuvre.

Ratifié en juin 2025, l’accord BBNJ reste encore peu connu des parties prenantes locales. C’est dans ce contexte que le Ministère a réuni toutes les parties prenantes notamment, les autorités préfectorales des régions des Grands Ponts et du Gbôklê, les représentants du secteur public et privé, des collectivités territoriales, chercheurs, ONG et communautés côtières.

Monsieur Kassé Arsène, Conseiller Technique, représentant le Ministre, l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique, a rappelé que cette ratification témoigne de l’engagement de la Côte d’Ivoire à participer à la gouvernance des océans et à la préservation de la biodiversité au-delà de ses eaux territoriales.

« Cet accord représente à la fois un défi et une opportunité. Il nous appartient de le comprendre et de nous l’approprier pour en tirer profit dans le cadre de notre développement durable », a-t-il souligné.

Notons que cet atelier s’inscrit dans une dynamique de sensibilisation, de dialogue intersectoriel et de coordination des actions, indispensable pour une mise en œuvre efficace et inclusive du traité BBNJ, adopté le 19 juin 2023 par les Nations Unies.

Le Conseiller Technique Professeur Kouadio Georges a procédé, au nom du Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique, à l’ouverture officielle d’un atelier national consacré aux Autres Mesures de Conservation Efficaces par Zone (AMCEZ, ou OECMs en anglais), ce lundi 4 août 2025, dans la ville de Jacqueville.

Prévu pour se dérouler jusqu’au 6 août, ce rendez-vous a pour objectif d’introduire le concept des AMCEZ au niveau national, de favoriser le dialogue entre les parties prenantes, et de lancer une réflexion stratégique autour de leur identification et de leur reconnaissance en Côte d’Ivoire.

Dotée d’une grande diversité d’écosystèmes terrestres, côtiers et marins, la Côte d’Ivoire abrite de nombreux sites susceptibles de répondre aux critères des AMCEZ. Parmi les zones pressenties pour une future reconnaissance figurent les environs des parcs nationaux de Taï et de la Comoé, et la Réserve naturelle partielle du N’Zo.

« Ces sites, s’ils sont correctement identifiés, reconnus et soutenus, pourraient renforcer notre réseau écologique national et contribuer efficacement à l’atteinte des engagements internationaux de la Côte d’Ivoire, tout en assurant une meilleure intégration des populations locales dans les efforts de conservation », a souligné le Professeur Kouadio Georges dans son discours d’ouverture.

Cet atelier intervient dans un contexte de révision de la Stratégie et du Plan d’Action Nationaux pour la Biodiversité (SPANB), avec pour priorité l’intégration des AMCEZ dans le cadre stratégique national. L’émissaire du Ministre Assahoré a insisté sur la nécessité de traduire les résultats des échanges en recommandations concrètes à intégrer dans le processus de révision de la SPANB.

Pendant ces trois jours de travaux, les participants s’attèleront à l’élaboration d’une vision nationale partagée. L’objectif étant de promouvoir une conservation plus représentative, plus équitable, et mieux adaptée aux réalités locales, en accord avec les engagements pris par la Côte d’Ivoire dans le cadre du Cadre mondial pour la biodiversité de Kunming-Montréal, notamment l’ambitieux objectif 30x30 qui vise à protéger au moins 30% des terres et des océans de la planète d'ici 2030.

À quelques mois de la 30e Conférence des Parties sur le climat (COP30), qui se tiendra en novembre 2025 à Belém, au Brésil, la Côte d’Ivoire est engagée dans une importante phase préparatoire. Le Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique a organisé un atelier d’information à l’intention des parties prenantes nationales, afin de renforcer la coordination, la planification et l’impact de la participation ivoirienne à ce rendez-vous mondial sur le climat.

Présidé par le Professeur Kouadio Georges, Conseiller Technique représentant le Ministre Assahoré Konan Jacques, cet atelier visait à partager les directives de Monsieur le Ministre, notamment fournir les informations pratiques relatives à la participation de chacun, et surtout impulser une dynamique d’équipe autour de la délégation ivoirienne.

« Ce que nous devons faire pour être visibles à la COP, ce n’est pas là-bas que ça se prépare. C’est ici, chez nous, dans cette salle ou en amont, que tout doit être pensé, structuré et organisé », a souligné le Conseiller Technique dans son adresse d’ouverture.

L’un des constats partagés fut en effet la faible anticipation des communications et la dispersion des actions une fois sur place. Pour éviter cela, Professeur Kouadio a insisté sur la nécessité de planifier chaque activité dès maintenant, en identifiant les objectifs, les intervenants et surtout les cibles internationales. « On ne doit plus arriver à la COP pour chercher à qui parler. Chaque initiative ivoirienne doit avoir son audience déterminée et mobilisée à l’avance », a-t-il ajouté.

Au cours de l’atelier, le Point Focal national de la Convention des Nations Unies sur les Changements Climatiques a présenté les différentes procédures relatives aux accréditations, aux visas, à la logistique, ainsi qu’aux délais à respecter pour une bonne prise en compte.

Les échanges ont également porté sur la nécessité de mutualiser les efforts et de renforcer la synergie entre les institutions étatiques, les ONG, les collectivités locales, les entreprises et les partenaires techniques. Le but étant de faire bloc autour d’une vision commune et d’un narratif cohérent, capable de porter les ambitions climatiques de la Côte d’Ivoire au niveau mondial.

Pour le Ministère en charge de l’Environnement, l’enjeu est de transformer ces conférences en tribunes de plaidoyer, de visibilité et de mobilisation de financement.

La rigueur dans la préparation et la cohésion de la délégation sont donc des leviers essentiels. C’est pourquoi, la participation ivoirienne à la COP30 vise non seulement à réaffirmer les engagements du pays en matière de climat, mais aussi à promouvoir ses solutions locales, ses projets phares, et à attirer de nouveaux partenaires.