Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Du 02 au 05 novembre 2025, Gaborone, capitale du Botswana, a accueilli le Sommet africain sur la biodiversité sous le thème évocateur : « Tirer parti de la biodiversité pour la prospérité de l’Afrique ». Pendant quatre jours, États membres de l’Union Africaine, institutions régionales, partenaires techniques et financiers ainsi qu’acteurs de la société civile ont échangé autour des défis et solutions liés à la protection de la richesse naturelle du continent.

Ce sommet continental visait à définir une orientation politique claire pour soutenir les priorités africaines en matière de biodiversité, à renforcer les partenariats, et à mobiliser les ressources financières et techniques nécessaires à la mise en œuvre des engagements continentaux et mondiaux.

La Côte d’Ivoire, engagée dans la préservation de la biodiversité à travers la Convention sur la Diversité Biologique, a pris une part active à la rencontre. La délégation ivoirienne était conduite par Son Excellence Monsieur KONE Sakaria, Ambassadeur de la Côte d’Ivoire en Afrique du Sud et au Botswana. Elle comprenait notamment Madame N’TAIN Yemou Jeanne, Directrice Générale de l’Environnement, Monsieur N’DA Kognan Degrâce, Directeur de la Protection de la Nature, et d’autres cadres impliqués dans les négociations environnementales africaines.

À l’issue des travaux, les chefs d’État et de gouvernement ont adopté une Déclaration du Sommet africain sur la biodiversité, posant les bases d’une position commune pour l’Afrique dans les négociations internationales.

Cette déclaration marque une volonté collective de préserver les écosystèmes africains tout en les valorisant au service du développement durable.

En prélude à la 30e Conférence des Parties sur les changements climatiques (COP 30), la Côte d'Ivoire a officiellement présenté, le jeudi 30 octobre 2025, la troisième version de ses Contributions Déterminées au niveau National (CDN 3.0), lors d'une cérémonie organisée à la Primature, à Abidjan-Plateau.

À cette occasion, le ministre de l'Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Jacques Konan Assahoré, a remis le document au ministre des Affaires étrangères, de l'Intégration africaine et des Ivoiriens de l'extérieur, Léon Kacou Adom, chef de la délégation ivoirienne à la COP 30, qui se tiendra à Belém (Brésil) du 10 au 21 novembre 2025.

La cérémonie s'est déroulée en présence de nombreuses personnalités : diplomates, représentants des secteurs publics et privés, partenaires techniques et financiers, ainsi que membres de la société civile.

Les CDN 3.0 visent à consolider et à rehausser les engagements nationaux en matière de lutte contre les changements climatiques, en s'appuyant sur les acquis des versions précédentes (2015 et 2022). Elles ambitionnent de bâtir un modèle de développement durable, résilient et bas carbone. La Côte d'Ivoire entend ainsi respecter ses obligations de communication dans le cadre du processus onusien, tout en constituant un outil stratégique de planification et de financement des politiques nationales de transition écologique.

« À travers ces nouvelles CDN, la Côte d'Ivoire s'engage à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 33,07 % d'ici 2035, par rapport à un scénario de référence. Cela représente environ 52 millions de tonnes équivalent CO₂ », a déclaré le ministre Jacques Assahoré.

La représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en Côte d'Ivoire, Blerta Cela, a salué la qualité et la portée stratégique de ces nouvelles contributions.

Elle a réaffirmé l'engagement du PNUD, du système des Nations Unies et des partenaires techniques et financiers à accompagner la Côte d'Ivoire dans la mise en œuvre effective des CDN 3.0, dont le coût global est estimé à 32 926 milliards de FCFA.

Les CDN 3.0 seront présentées et diffusées au pavillon de la Côte d'Ivoire, d'une superficie de 100 m², lors de la COP 30 à Belém.

Pour sa part, le ministre Léon Kacou Adom a rappelé que la COP 30 constituera une étape importante de la diplomatie climatique mondiale. Il a également affirmé que la Côte d'Ivoire prendra toute sa place dans les discussions, forte de son expérience et de la qualité de sa délégation.

« Notre pays portera un message de responsabilité, de solidarité et de plaidoyer pour un accès équitable au financement climatique, une meilleure prise en compte des besoins des pays africains et un renforcement de la coopération internationale pour le transfert des technologies propres », a-t-il conclu.

Le Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique (MINEDDTE) informe les sociétés agréées en 2025 ainsi que celles souhaitant exercer l’activité d’enlèvement des ordures ménagères et assimilées à bord des navires (GARBAGE) que la période de dépôt des dossiers pour l’obtention de l’agrément GARBAGE au titre de l’exercice (2026–2027) est fixée du lundi 01 décembre 2025 au vendredi 30 janvier 2026, délai de rigueur au Cabinet du MINEDDTE, sis à Abidjan Plateau, cité Administrative, Tour A, 4ème étage. 

La liste des pièces constitutive du dossier de demande d’agrément peut être retirée au siège de la Direction des Déchets Industriels et Substances Chimiques (DDISC), situé à la Riviera 3, non loin du Lycée Français Blaise Pascal. Elle peut être également consultée sur le site Web : ddisc.environnement.gouv.ci 

Pour toute information complémentaire, veuillez joindre les contacts suivants :

Du 16 au 17 octobre 2025, à Abidjan, le Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique (MINEDDTE) a organisé la dernière phase de la campagne de vulgarisation des résultats des études sectorielles et des priorités nationales issues du Plan National de Mise en Œuvre (PNM) 2025 de la Convention de Stockholm sur les Polluants Organiques Persistants (POP).

Après Jacqueville et Yamoussoukro, cette session a réuni plusieurs acteurs issus des collectivités territoriales, de la douane, de la presse, des universités, ainsi que des artisans du secteur de la ferraille et des plastiques et des représentants de la Chambre des Métiers. Elle visait à renforcer leurs capacités pour une meilleure compréhension et appropriation des résultats des études sectorielles menées dans le cadre de l’actualisation dudit plan.

Le Directeur de Cabinet, M. Parfait KOUADIO, a présidé l’ouverture de la rencontre au nom du Ministre Assahoré Konan Jacques. Il a rappelé la détermination du Gouvernement à protéger la santé publique et l’environnement face aux risques chimiques.

« Ces ateliers traduisent notre volonté de faire de la prévention et de la formation des acteurs un levier central dans la gestion durable des substances chimiques. Vos contributions, vos expériences et vos engagements permettront de traduire les orientations du Plan en actions concrètes », a-t-il indiqué dans son intervention.

Quant au Professeur Gustave Bédi, Point Focal National de la Convention de Stockholm, il a rappelé le sens de cette tournée de vulgarisation.

« Nous avons fait cette campagne pour présenter les résultats des études et recueillir les priorités des acteurs. Après les planteurs et les maraîchers à Yamoussoukro, nous sommes ici pour échanger avec les collectivités, la douane, les enseignants, la presse et les artisans. Demain, ce sera au tour des acteurs de la ferraille et des plastiques. Notre objectif est de consolider toutes les recommandations afin de renforcer le dossier à présenter aux autorités », a-t-il expliqué.

Ainsi, les recommandations issues de cette série de consultations permettront d’enrichir le document final et de guider les futures actions du gouvernement en matière de gestion des polluants organiques persistants. Un atelier de validation nationale du Plan National de Mise en Œuvre 2025 sera organisé dans cette perspective, à en croire le Point Focal.

Les polluants organiques persistants se retrouvent dans les pesticides et produits chimiques industriels hautement toxiques. Ils constituent une menace mondiale, particulièrement pour les pays en développement. Contaminant durablement les sols, l’eau et la chaîne alimentaire, ils entraînent des maladies graves. En Afrique, on estime à près de 50 000 tonnes la quantité de pesticides périmés toujours présents dans l’environnement.