Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Un atelier de partage de connaissances et d’outils a été organisé en vue d’inciter les organisations impliquées dans les filières manioc et anacarde à s’engager pour l’inclusion des enjeux climat et genre dans leurs activités. Fruit d’une étude menée par le groupement de Cabinet TERINOV / IFC Afrique / PAPYRUS Innovation pour accroitre la mise en œuvre des Contributions Déterminées au niveau National et le Plan National d’Adaptation.

La rencontre s’est tenue du mardi 02 au mercredi 03 septembre 2025 à Seen hôtel au Plateau. Elle s’inscrit dans le cadre du « 𝐏𝐫𝐨𝐠𝐫𝐚𝐦𝐦𝐞 𝐝’𝐚𝐩𝐩𝐮𝐢 𝐚̀ 𝐥’𝐢𝐧𝐭𝐞𝐧𝐬𝐢𝐟𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥’𝐚𝐦𝐛𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐜𝐥𝐢𝐦𝐚𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥’𝐮𝐭𝐢𝐥𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐭𝐞𝐫𝐫𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐥’𝐚𝐠𝐫𝐢𝐜𝐮𝐥𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐚̀ 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐞𝐫𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐂𝐨𝐧𝐭𝐫𝐢𝐛𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐃𝐞́𝐭𝐞𝐫𝐦𝐢𝐧𝐞́𝐞𝐬 𝐚𝐮 𝐧𝐢𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐍𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥 (𝐂𝐃𝐍) 𝐞𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐏𝐥𝐚𝐧𝐬 𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐮𝐱 𝐝’𝐚𝐝𝐚𝐩𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 (𝐏𝐍𝐀) », 𝐞𝐧 𝐚𝐛𝐫𝐞́𝐠𝐞́ 𝐒𝐂𝐀𝐋𝐀.

Ce programme est financé par le ministère fédéral allemand de l'Environnement, de la Protection de la nature et de la Sécurité nucléaire (BMU) et mis en œuvre conjointement par le PNUD et la FAO.

La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Professeur KOUADIO Georges, Conseiller Technique représentant le Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique. Dans son message, il a signifié que les objectifs de cet atelier de formation et de réflexion visent à apporter aux acteurs de la filière anacarde et manioc des rudiments nécessaires à la lutte contre les changements climatiques dont ils font face.

« Cet atelier permettra de partager les connaissances et renforcer les capacités des acteurs des deux filières afin de permettre aux parties prenantes d’inclure les enjeux climatiques dans leurs activités ; Partager des expériences de bonnes pratiques pour un développement économiquement viable et écologique. », a-t-il indiqué.

Le programme SCALA vise à soutenir les actions climatiques transformatrices dans les secteurs de l’utilisation des terres et de l’agriculture afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre et/ou accroître les absorptions, renforcer la résilience et la capacité d’adaptation du pays au changement climatique.

Le pays entend identifier les filières agricoles innovatrices et transformatrices capables de réduire les émissions des Gaz à Effet de Serre, de renforcer la résilience et d'améliorer sa capacité d'adaptation face au changement climatique mais permettre également de stimuler l'innovation, de créer des emplois et de garantir la souveraineté alimentaire.

Il faut noter la participation des parties prenantes des institutions publiques et privées, des interprofessions, des centres de recherche etc.

Le Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique (MINEDDTE) a dévoilé la liste des lauréats de la première édition du Prix « Ivoire Eco Awards », le jeudi 28 août 2025, à l'espace Latrille Events. Placée sous le haut parrainage du Président du Conseil Economique, Social, Environnemental et Culturel (CESEC), Dr Eugène Aka Aouélé, cette cérémonie a récompensé les meilleures initiatives en matière d’écologie et de développement durable en Côte d’Ivoire.

Initié par le Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique, monsieur Assahoré Konan Jacques, ce prix vise à reconnaître et promouvoir les actions innovantes, responsables et durables menées par les organismes publics et privés, les collectivités, les ONG, les médias et les startups. Il incarne également sa volonté de faire du développement durable une priorité nationale, portée par tous les segments de la société.

Pour cette première édition, 133 dossiers de candidature ont été reçus dans 8 catégories ouvertes.

Dans la catégorie meilleure entreprise écocitoyenne, la SOLIBRA (Usine de Bouaflé) et l’Aéroport International d’Abidjan (AERIA). Dans la catégorie meilleure organisation sociale écoresponsable, les prix sont revenus à l’ONG Moi Jeu Tri et à SOLARBOSS Africa. Pour la catégorie meilleur communicateur en environnement et développement durable, monsieur Ehouman Aka César du quotidien le Mandat et monsieur Coulibaly Ghislain de la Radio de la Paix. En ce qui concerne les meilleures Startup innovantes, on enregistre trois lauréats dont, Power Green Ivory, TYEGROCI et Digital Smart Trash. On note également deux lauréats des prix spéciaux : la RTI et le FIRCA. Le prix du meilleur agent du MINEDDTE est revenu à monsieur Bakary Coulibaly agent du Laboratoire Central de l’Environnement du CIAPOL. Des prix d'encouragement à la Cimenterie LIMAK AFRICA et aux Conseils régionaux des Grands Ponts, du Gboklê et du Bélier.  Pour terminer, le Super Prix Spécial, décerné au Président du CESEC Dr Eugène Aka Aouélé.

Les lauréats ont reçu, en plus des trophées et tableaux d'honneur, des chèques allant de 500 000 à 2 millions de francs CFA.

 

Le Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique, à travers la Direction des Études, de la Planification et des Statistiques (DEPS), a organisé un atelier de lancement et d’orientation du projet d’appui à la gestion des éco-entreprises par la taxonomie verte, le jeudi 21 août 2025, à l’hôtel Tiama Plateau.

Cet atelier marque une étape importante dans la mise en œuvre de la taxonomie verte en Côte d’Ivoire. L’objectif est de doter le pays d’un cadre stratégique et opérationnel permettant de classifier les activités économiques en fonction de leur contribution à la durabilité environnementale.

Entièrement financé par l’État à hauteur de 250 millions de FCFA sur trois ans, le projet s’inscrit dans la dynamique nationale de mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable (ODD) et des Contributions Déterminées au niveau National (CDN).

Selon le Directeur des Études, de la Planification et des Statistiques, M. Bohoussou Koffi Kan Marc, cette initiative constitue une opportunité pour la Côte d’Ivoire de se positionner comme un leader régional en matière de développement durable. Elle devrait permettre d’accroître les investissements verts, de réorienter progressivement les flux financiers vers des activités durables, de renforcer l’attractivité économique du pays et de contribuer de manière significative aux engagements climatiques nationaux, tout en garantissant un avenir plus vert et plus résilient.

La Conférence des Parties (COP) sur le climat constitue aujourd’hui l’une des plus importantes tribunes internationales de négociation, où se décide l’avenir de la planète. Consciente de ces enjeux, la Côte d’Ivoire prépare avec soin, sa participation à la 30e Conférence des Parties (COP30) sur le Changement Climatique, prévue du 10 au 21 novembre 2025 à Belém, au Brésil.

C’est dans ce cadre que s’est déroulée l’ouverture de l’atelier de renforcement de capacités à l’intention des négociateurs ivoiriens à Grand-Bassam, le 20 août 2025. Dr ABOUA Gustave, Directeur Général du Développement Durable et de la Transition Écologique, a représenté le Ministre Assahoré Konan Jacques à cette occasion.

Dans intervention, il a souligné que « mettre tous les acteurs du climat au même niveau d’information et permettre à la Côte d’Ivoire de défendre ses positions » représentait tout l’intérêt des activités préparatoires organisées, chaque année par le Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique, en prélude aux COP. Il a insisté sur l’importance de renforcer la préparation des négociateurs :

« L’objectif principal de cette rencontre est de vous préparer à participer plus efficacement, en portant haut et fort les choix et positions de notre pays lors des discussions internationales sur le climat », a-t-il déclaré.

La Côte d’Ivoire attend de la COP30 des avancées majeures, notamment le renforcement de la mobilisation et l’accès au financement climat, le partage d’expériences et la coopération Sud-Sud et Nord-Nord pour des solutions inclusives, l’effectivité du transfert de technologies climatiques afin que tous les pays puissent accéder à des technologies bas-carbone fiables et abordables.

Dr ABOUA Gustave a par ailleurs exhorté les négociateurs ivoiriens à suivre de près les thématiques clés des discussions : l’atténuation, l’adaptation, les mécanismes de marché, la transparence, ainsi que la question de pertes et préjudices.

Articulé autour de présentations, d’échanges et d’exercices pratiques, l’atelier de Grand-Bassam se tient jusqu’au 24 août. Il réunit des experts issus des ministères techniques, du secteur privé, des collectivités et de la société civile qui défendront les intérêts nationaux dans un contexte international marqué par la compétition des idées.