Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

 
Le Salon International de l’Agriculture et des Ressources Animales (SARA) a dédié sa journée du vendredi 30 mai 2025 à l’environnement. Occasion pour M. Assahoré Konan Jacques, Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique, de réaffirmer avec humanité et conviction la volonté de l’État d’agir aux côtés des acteurs engagés pour un avenir durable.
 
Placée sous le thème « Souveraineté alimentaire et résilience : la transition agricole face aux enjeux des changements climatiques », cette journée a été marquée par un message fort : « La transition agricole ne peut être durable sans une prise en compte sérieuse des enjeux environnementaux et climatiques.
 
En marge des panels et expositions, le Ministre Assahoré a accordé plusieurs audiences à des organisations actives sur le terrain.
 
Il a d'abord reçu une délégation du 𝐑𝐞́𝐬𝐞𝐚𝐮 𝐈𝐧𝐭𝐞𝐫𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥 𝐝𝐞𝐬 𝐄𝐧𝐬𝐞𝐢𝐠𝐧𝐚𝐧𝐭𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥’𝐄𝐧𝐯𝐢𝐫𝐨𝐧𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐞𝐭 𝐥𝐞 𝐂𝐥𝐢𝐦𝐚𝐭 (𝐑𝐈𝐄𝐄𝐂), conduite par sa présidente Mme Anini épouse Digbeu Virginie. Ensemble, ils ont discuté de l’importance de l’éducation environnementale comme levier de changement de comportement, notamment chez les jeunes générations.
 
Puis, il a échangé avec le 𝐑𝐞́𝐬𝐞𝐚𝐮 𝐝𝐞𝐬 𝐄́𝐭𝐮𝐝𝐢𝐚𝐧𝐭𝐬 𝐉𝐮𝐫𝐢𝐬𝐭𝐞𝐬 𝐏𝐫𝐢𝐯𝐚𝐭𝐢𝐬𝐭𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐂𝐨̂𝐭𝐞 𝐝’𝐈𝐯𝐨𝐢𝐫𝐞 (𝐑𝐄𝐉𝐏𝐂𝐈), emmené par sa présidente Mlle Divine N’Guessan. Ces jeunes juristes, sensibles aux enjeux du droit environnemental, souhaitent contribuer à la vulgarisation du nouveau Code de l’Environnement et à la défense du droit des populations à un environnement sain.
 
Enfin, l’organisation 𝐀𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐂𝐢𝐭𝐨𝐲𝐞𝐧𝐧𝐞 𝐏𝐨𝐮𝐫 𝐥’𝐄𝐧𝐯𝐢𝐫𝐨𝐧𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐞𝐧 𝐂𝐨̂𝐭𝐞 𝐝’𝐈𝐯𝐨𝐢𝐫𝐞 (𝐀𝐂𝐏𝐄-𝐂𝐈), représentée par son président Bi Vami Clotaire, a partagé ses initiatives citoyennes.
 
Face à l’engagement de ces structures, le Ministre Assahoré a annoncé que son département ministériel mettra à disposition des experts pour accompagner les activités de ces structures, tout en facilitant leur accès aux mécanismes de financement pour les projets qu’elles initieront.
 
« Chaque politique agricole doit désormais intégrer les enjeux environnementaux pour bâtir une souveraineté alimentaire durable et équitable », a déclaré le Ministre Assahoré à l’occasion de la Journée dédiée à l’environnement, dans le cadre de la 7e édition du Salon International de l’Agriculture et des Ressources Animales (SARA).
 
L’événement s'est tenu le vendredi 30 mai 2025 au Parc des Expositions d’Abidjan Port-Bouët, sous le thème : « Souveraineté alimentaire et résilience : la transition agricole face aux enjeux des changements climatiques » et a enregistré la présence du Ministre des Eaux et Forêts, Monsieur Laurent Tchagba, du Ministre Secrétaire d’Etat aux coopératives et à l’encadrement paysan du Sénégal, Dr Alpha BA, des représentants issus du Sénat, de l’Assemblée Nationale, des partenaires techniques et financiers, du secteur privé, des collectivités territoriales et des Organisations de la Société civile.
 
Selon les données du rapport climatique 2024, le secteur de l’agriculture, en plus d’employer environ 46 % de la population active avec une part du PIB évaluée à 14,3%, est l’un des secteurs les plus vulnérables aux dérèglements climatiques. Les prévisions du GIEC à l’horizon 2050 annoncent jusqu’à 42 % de baisse de production pour certaines cultures d’exportation.
 
Face à ce risque, le Ministre Assahoré préconise la nécessité d’une réponse stratégique qui prend en compte les défis environnementaux, c’est-à-dire garantir une alimentation saine, suffisante et accessible pour tous, tout en préservant les écosystèmes agricoles gravement menacés.
La journée du MINEDDTE a été enrichie par des panels de haut niveau, réunissant experts, chercheurs et décideurs pour débattre des défis environnementaux et climatiques liés à l’agriculture. Les échanges ont permis d’identifier des pistes concrètes pour concilier sécurité alimentaire et durabilité environnementale en Côte d’Ivoire.
 
La signature de trois conventions cadres de partenariat, visant à renforcer l’intégration des enjeux climatiques et agricoles dans les politiques et initiatives stratégiques a marqué cette journée focus sur l’environnement. Il s’agit d’une part, de l’accord conclu avec la Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD) afin de mobiliser le financement de projets climatiques à fort impact agricole.
 
D’autre part, une collaboration a été formalisée avec le Tony Blair Institute for Global Change, qui accompagnera l’implémentation stratégique de la politique de transition agricole et écologique. Enfin, un partenariat a été signé avec le Programme Alimentaire Mondial (PAM), dans le but d’accélérer l’intégration des enjeux climatiques et environnementaux dans les politiques publiques.
Ces accords visent à renforcer la résilience climatique du secteur agricole ivoirien, soutenir l’innovation verte et faciliter l’accès aux financements nécessaires.
 
Pour rappel, le SARA s'est ouvert le 23 mai et ce, jusqu'au 1er juin 2025 autour du thème « Quels systèmes de transformation agro-alimentaire pour la souveraineté agro-alimentaire en Afrique ? ».
 
Ce vendredi 30 mai 2025, dans l’enceinte du Cabinet du Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique, s'est tenue la signature du Mémorandum d'Entente entre la Côte d'Ivoire et la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD).
 
Cet accord marque le lancement du « Programme d’Investissement Climat Côte d’Ivoire - BOAD 2026-2030 (PIC) », un dispositif de financement structurant, visant à mobiliser 300 milliards de francs CFA pour des initiatives en agriculture durable, énergie propre et gestion forestière. Parmi celles-ci, il faut noter le portefeuille de 300 projets verts élaborés par le Ministère.
 
Lors de la cérémonie de signature, le Ministre Assahoré Konan Jacques a réaffirmé l'engagement du Gouvernement ivoirien à faire de la transition écologique un levier stratégique de développement.
« Nous devons agir avec détermination et audace, car notre ambition climatique est de faire de la transition écologique une opportunité de développement, de création d'emplois verts, de valorisation de notre capital naturel, et de renforcement de la résilience de nos communautés », a souligné le Ministre en charge de l’Environnement.
 
Prenant la parole à son tour, le Président de la BOAD, M. Serge EKUE, a indiqué l’importance de cette coopération et la vision portée par la Côte d’Ivoire sur la scène internationale.
 
« Les 300 projets verts présentés à la COP29 témoignent d’un leadership exemplaire. À travers cette convention, nous mettons en place un cadre efficace pour canaliser les financements et concrétiser ces ambitions. »
 
Rappelons que le Readiness, un programme de 1,5 million de dollars prévu dans le cadre dudit projet permettra aux institutions ivoiriennes de renforcer leurs capacités et d’accéder plus efficacement aux financements multilatéraux. Par ailleurs, les ressources mobilisées devraient servir à financer des études techniques et climatiques via le Fonds d'Études Climat (FEC) pour garantir la bancabilité des projets.
 
Le Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique (MINEDDTE), à travers le Projet de Réduction des Émissions autour du Parc National de Taï (PRE), a organisé un atelier de formation à l’intention des journalistes, le mercredi 28 mai 2025, à Cocody. Cette initiative vise à renforcer les capacités des professionnels des médias sur les thématiques clés du PRE, afin d’améliorer la communication autour du projet et de mieux vulgariser ses actions auprès des populations.
 
Mis en œuvre depuis 2020, le Projet PRE, placé sous la tutelle du Ministère de l'Environnement et soutenu par le Fonds Carbone de la Banque Mondiale, vise à récompenser les efforts de reboisement, d’agroforesterie et de conservation ayant permis de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Ce projet s’inscrit dans le cadre du mécanisme international de Réduction des Émissions dues à la Déforestation et à la Dégradation des forêts (REDD+) auquel la Côte d’Ivoire a adhéré depuis 2011.
 
Présidant l’atelier au nom du ministre Assahoré Konan Jacques, M. Amédée Assi, Directeur de la Communication et des Relations Publiques du MINEDDTE, a souligné l’importance de cet engagement et le rôle stratégique que peuvent avoir les journalistes :
 
« La réussite de la mise en œuvre du PRE ne peut être garantie sans l’implication de toutes les parties prenantes, et en particulier celle des médias. Les journalistes sont des acteurs clés, des relais d’information essentiels et des voix puissantes pour la sensibilisation. Ils sont également les porte-parole des populations auprès des décideurs, mais aussi la “caisse de résonance” qui permet à nos concitoyens d’être informés des actions du gouvernement et de leurs impacts directs sur leur quotidien », a-t-il déclaré, en les invitant à tirer pleinement profit de cet atelier.
 
Dans le cadre de ce projet, il est prévu la vente d’au moins 10 millions de tonnes équivalent CO₂ (tCO₂eq), pour un montant d’environ 50 millions de dollars US. Depuis fin 2024, les premiers paiements liés aux réductions d’émissions sont en cours de redistribution.
 
« Aucun de ces acquis ne saurait réellement porter ses fruits sans l’implication active et éclairée de la presse. » a rappelé M. Éric Konan, Coordonnateur du Projet PRE.
 
Il a ensuite insisté sur la complexité de certaines notions, telles que le carbone forestier ou le mécanisme REDD+, qui nécessitent une compréhension technique approfondie pour être correctement relayées au grand public :
 
« Cet atelier est justement conçu pour vous outiller, pour vous transmettre les éléments techniques nécessaires, afin que vous puissiez pleinement jouer votre rôle de vecteurs d’information, de sensibilisation et de plaidoyer », a-t-il conclu.