Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

 

Le mardi 21 novembre 2023 à Abidjan, une marée de participants a convergé vers le lancement officiel du projet "Transition Bas Carbone," présidé par le Ministre de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique, Jacques Assahoré KONAN.

Dans son intervention, le ministre a souligné l'importance cruciale de cette initiative, déclarant : « la présence nombreuse aujourd'hui démontre notre détermination collective à relever les défis climatiques et à œuvrer pour un avenir plus durable ».

Il a rappelé que les nouvelles orientations climatiques de la Côte d'Ivoire, soumises en mai 2022, ont suscité des révisions visant à corriger les lacunes identifiées dans la première version des Contributions Déterminées au niveau National (CDN). Ainsi, est-il revenu sur les ajustements entrepris.

« Nous avons mis en place un système consolidé de suivi et évaluation, finalisé la législation sur le changement climatique, et renforcé la coordination des actions » a précisé Jacques Assahoré KONAN. Cette révision vise à atteindre une réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) de 30,41% d'ici 2030, soit environ 37 millions de tonnes équivalent CO2 » a annoncé le Ministre.

A travers cette initiative, la Côte d'Ivoire renforce sa résilience dans cinq secteurs prioritaires, à savoir secteurs prioritaires de son développement économique à savoir : (i) l’Agriculture, élevage, aquaculture, (ii) les Forêts et l’utilisation des terres, (iii) les Ressources en eau, (iv) la Santé et (v) les Zones côtières.

Raison de plus pour le ministre de souligner l’objectif général visé : « le projet 'Transition Bas Carbone-Côte d'Ivoire’’ accompagnera le gouvernement dans la mise en œuvre et le suivi de ses engagements climatiques, adoptant une approche participative et inclusive ».

Trois résultats clés sont attendus, comme l'a expliqué le ministre. « Nous visons le renforcement de la gouvernance climatique, le suivi des mesures sectorielles, et la sensibilisation des acteurs non étatiques aux CDN ». Il a exprimé la ferme volonté du gouvernement de réussir une transition écologique à travers un modèle de développement durable.

Avant d’officialiser le lancement, Jacques Assahoré KONAN a exprimé sa gratitude envers l'Union Européenne et Expertise France pour leur soutien stratégique et technique et a indiqué : « Nous avons de grandes attentes pour garantir la mise en œuvre réussie des CDN de la Côte d'Ivoire, et nous sommes déterminés à construire un avenir plus respectueux de notre planète ».

Il faut dire que ledit projet couvrira la période 2024-2030, bénéficie d’un financement a atteignant 4 milliards de FCFA.

 

Le Ministre Jacques Assahoré KONAN a reçu en audience Marie-Chantal Uwanyiligira, Directrice des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d'Ivoire, le Bénin, la Guinée et le Togo. C’était le 20 novembre 2023, à son Cabinet sis au Plateau, Tour D, 10e étage.

Au cœur des échanges, un partenariat avec le ministère à travers diverses structures et projets internes.

Ce partenariat fait suite à une récente mission de prospection effectuée par les équipes de la Banque et qui met en relief les progrès significatifs de la Côte d'Ivoire dans les domaines de l'agroforesterie et des politiques bas carbone. Ces avancées, discutées lors de l’audience ouvrent des opportunités cruciales pour la mobilisation de financements supplémentaires en faveur de la Côte d'Ivoire.

Dans un contexte axé sur le développement durable, elle a souligné l'importance stratégique de ces avancées et a exprimé l'engagement ferme de la Banque mondiale à accompagner la Côte d'Ivoire dans la présentation de ces réussites. Ce soutien met en lumière la volonté de l'institution financière internationale de renforcer la position de la Côte d'Ivoire sur la scène mondiale en matière de politiques bas carbone et d'agroforesterie.

Par ailleurs, Marie-Chantal Uwanyiligira a invité la Côte d'Ivoire à jouer un rôle actif dans l'écosystème des marchés du carbone. Cette initiative vise à positionner le pays dans une perspective plus large de participation aux mécanismes mondiaux de lutte contre le changement climatique, renforçant ainsi sa contribution à l'effort global en faveur de la durabilité environnementale.

Le Ministre a salué les initiatives de la Banque en engageant ses collaborateurs à veiller à la bonne gestion des opportunités en cours.

Rendez-vous a été à la prochaine COP28, où la Banque s'engage à soutenir le pays sur son exemplaire politique bas carbone.

Du 13 au 20 novembre 2023, une visite de terrain de la mission d’appui de la Banque mondiale à la mise en œuvre du Programme d’Investissement Forestier phase 2 (PIF 2) ; du Mécanisme De Subventions Dédiées Aux Communautés Locales En Côte d'Ivoire (DGM) et du Projet de Paiement des Réductions d’Emissions autour du parc national de Taï (PRE) a été organisée dans les localités de San Pedro et Méagui.

Cette visite de terrain a permis de consolider les acquis du PIF 1 et du DGM et d’annoncer aux populations le démarrage de la seconde phase du PIF ainsi que, le prochain lancement de l’identification des bénéficiaires du PRE qui vient pour récompenser tous ceux qui ont mené des activités d’agroforesterie, de reboisement et de conservation forestière. 

En termes de visites, la mission aura permis d’apprécier entre autres : l’Agro forêt des Rapides-Grah ; la base-vie de l’OIPR à Djapadji ; le Parc National de Taï à partir de son point E et de rencontrer les communautés locales riveraines à ces domaines forestiers. Toutes ces visites ont été fortes enrichissantes, surtout celle de la rencontre avec les producteurs de Cacao du campement « Alberkro » ayant participé aux travaux du PIF 1 et la visite de l’Association Femmes Solidaires Familles Unies (FSFU) de « Djapadji » qui a reçu un financement du PIF 1 pour la mise en œuvre d’une AGR (l’association propose aux riverains du parc, une activité d’élevage de chèvres en alternative à la viande de brousse).

Le train est en bonne marche pour une réussite du PIF 2 et du PRE.

 

En ouverture de la réunion des Coordinateurs chargés du programme ozone en Afrique francophone et lusophone, le lundi 20 novembre 2023, à Abidjan, le Ministre de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique, monsieur Jacques Assahoré Konan, a partagé un discours qui souligne l'importance cruciale de la protection de la couche d'ozone.

Devant environ 30 délégués et les représentants du Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE), de l'Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) et de la GIZ, le ministre a salué les progrès accomplis grâce à la collaboration mondiale, tout relevant les défis actuels, notamment la nécessité de trouver des solutions novatrices pour les hydrofluorocarbures (HFC), puissants gaz à effet de serre.

« Cette réunion offre un cadre approprié pour partager nos expériences, apprendre les uns des autres et renforcer nos efforts collectifs. Nous avons l'opportunité de développer des solutions efficaces pour l'élimination des SAO restantes, en particulier les HFC. La collaboration internationale est essentielle dans cette entreprise », a souligné le ministre.

Les résultats attendus de cette réunion incluent un cadre propice aux échanges d'expérience et le renforcement effectif des capacités des experts nationaux. Jacques Assahoré Konan a exprimé sa confiance dans le fait que cette initiative contribuera de manière significative à la protection continue de la couche d'ozone. « En unissant nos forces, nous pouvons assurer un avenir durable pour notre planète et les générations futures. C'est un engagement que la Côte d'Ivoire prend avec sérieux et détermination », a-t-il précisé.

Interrogé sur les perspectives et actions à venir, Monsieur Yamar Guisse, Coordonnateur régional du réseau Afrique francophone et lusophone de programme ozone a indiqué que plus de 900 millions de dollars US seraient mis à la disposition des pays en développement, y compris la Chine. « Il appartient à chaque pays de développer des projets afin de bénéficier de ces fonds. L’atelier de ce jour permettra d’outiller les participants dans ce cadre », a déclaré Yamar Guisse.