Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

« Ces journées s’inscrivent dans la vision du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA qui tient compte des enjeux environnementaux », est l’une des phrases fortes du Ministre de l’Environnement et du Développement Durable, qui signale l’engagement de l’Etat de Côte d’Ivoire à repenser son modèle de développement. Monsieur Jean-Luc ASSI s’exprimait ainsi dans le cadre de la célébration des journées africaines de l’écologie et des changements climatiques, JFAC 2022, à Memni, un village de la région d’Alépé, ce samedi 08 octobre 2022.

Le ministre Jean-Luc ASSI a poursuivi en rappelant que le pays était particulièrement vulnérable aux impacts des changements climatiques. D’où sa volonté d’œuvrer pour un développement à faible émission de Gaz à Effet de Serre (GES) et résilient à ces changements. Pour atteindre un tel but, de nombreux défis restent à relever, parmi lesquels la sensibilisation, le renforcement des capacités sur les opportunités et modèles de développement durable, la dissémination de bonnes pratiques environnementales et la gestion des matrices.

« C’est dans ce contexte, que nous sommes réunis à Memni aujourd’hui, pour la 4e édition des JFAC sous le thème « Quelles stratégies pour le Développement des villes vertes en Côte d’Ivoire ? », a-t-il indiqué.

Abordé les thématiques de ville verte et de développement durable des collectivités territoriales n’est pas fortuit, a précisé le Ministre. Face à la forte dégradation de leurs ressources naturelles, il s’agit pour les JFACs de présenter aux collectivés, les opportunités de capter des revenus additionnels liés à la biodiversité, de créer de multiples emplois verts dans divers secteurs d’activités (déchets, tourisme, construction, agriculture, transport).

Rappelons que les JFACs ont permis de partager les technologies et les expériences entre les opérateurs économiques, les collectivités territoriales, la société civile et les populations. Aussi, un accent particulier a été mis sur rôle socio-économique de l’écologie pour nos systèmes économiques. Désormais, chacun est invité à adhérer et à vulgariser les solutions et alternatives écologiques.

« Je ne doute point de votre soutien et de votre accompagnement aux cotés des experts du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MINEDD) pour les questions liées à l’environnement et aux changements climatiques », a insisté monsieur Jean-Luc ASSI.

A Memni, tout comme à Alépé, la mobilisation a été extraordinaire et diversifiée. Les cadres et élus locaux, le corps préfectoral, la chefferie, les Partenaire techniques et financiers sont venus nombreux prendre part à ce partage d’expérience.

Par ailleurs, l’étape de ce village a vu la distribution de foyers écologiques à plusieurs femmes et un planting d’arbre.

Le Ministre de l’Environnement et du Développement Durable monsieur Jean-Luc Assi étaient le vendredi 07 Octobre 2022, face aux représentants de la deuxième Chambre parlementaire (les Sénateurs), à Yamoussoukro.

Abordant le thème" les produits biocides, quelle réglementation contrôlée en Côte d'Ivoire" ?, le Ministre Jean Luc Assi a montré la nécessité pour notre pays, d’asseoir une réglementation vigoureuse autour des produits biocides afin de protéger les hommes et leur environnement.  

Parler de biocides, c’est faire référence aux substances destinées à détruire, repousser ou rendre inoffensifs certains organismes nuisibles dans les secteurs non agricoles. Par exemple, on peut citer les applications pour la conservation des bois, la désinfection ou certains usages domestiques. En somme, les produits biocides sont spécifiquement des produits chimiques qui interviennent dans tous les secteurs d’activité et dans notre vie quotidienne. Leur utilisation, en dehors des normes requises sont un danger pour la santé et l’environnement, avec parfois des conséquences irréversibles.  Ces produits, souvent mal utilisés, sont à l’origine de plusieurs maladies (des allergies, de l'asphyxie, des intoxications aiguës, cancers, perturbations endocriniennes, infertilité, maladies de Parkinson, saturnisme, maladies respiratoires, maladies hydriques, etc…) et de dégradation de l’environnement par la contamination de l’air, l’eau, le sol, le sous-sol et les nappes souterraines.

C’est pourquoi, la Côte d’Ivoire a ratifié plusieurs conventions internationales et régionales qui prouvent l’engagement du pays à trouver l’équilibre entre l’utilisation de ces produits et ses impacts sur les matrices environnementales et la production agricole, a souligné le Ministre. Ce sont, entre autres les conventions de Bamako, de Rotterdam, de Stockholm, de Minamata et de Bâle.

« Notre pays, n’a ménagé aucun effort pour prendre part aux différentes rencontres internationales et régionales, en vue d’apporter sa pierre à l’édifice de protection de la santé humaine et l’environnement face aux effets néfastes des produits chimiques » a-t-il indiqué.

L’ensemble de ces Conventions visent la gestion écologiquement rationnelle des produits chimiques. Spécifiquement, il s’agit d’éviter les stocks de produis obsolètes, de développer des produits les moins dangereux possible, de produire le moins possible de déchets de produits chimiques. Aussi, il s’agit de contrôler et traiter ces déchets pour éviter qu’ils détruisent la santé et l’environnement ; prévenir le trafic illicite, réduire au maximum les risques liés aux produits chimiques et leurs déchets.

Par ailleurs, vue la transversalité du sujet, les interventions de Monsieur Kobenan Kouassi ADJOUMANI, Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural et Monsieur Souleymane DIARRASSOUBA, Ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME ont renforcé la perception des sénateurs sur l’urgence de la gestion et de la réglementation des biocides en Côte d’Ivoire.

Représentants de divers ministères, des partenaires techniques et financiers, des associations à base communautaire de jeunes et de femmes, des coopératives agricoles, y compris les ONG, les élèves, les étudiants n’ont pas voulu se faire conter l’évènement. Tous ces acteurs ont convergé au foyer d’Alépé pour participer à l’ouverture des JFAC 2022, le vendredi 07 octobre 2022.

Placée sous le thème « quelles stratégies pour des villes vertes en Côte d’Ivoire », la 4e édition de cette activité s’est voulue proche des communautés rurales et des collectivités afin de mieux les accompagner à s’inscrire dans une dynamique de transition écologique qui profitera au développement durable de leurs localités.

Dans leurs allocutions, le maire de la commune, le Sous-Préfet, représentant le Préfet de région, le Directeur du Bureau Québec d’Abidjan et la Représentante Spéciale de l’Union Africaine ont tous salué la présence massive de toutes les couches socioprofessionnelles d’Alépé.

«Cette première journée verra des ateliers de formation des collectivités sur les questions d’agriculture durable, de changement climatique, de gestion de déchets et de ville verte », a expliqué Yao Marcel, Commissaire général des JFAC.

Il faut souligner que les Directions techniques opérationnelles et plusieurs projets du ministère de l’environnement ont animé, avec maestria ces ateliers de formations.

L’objectif étant de faire connaître les réalisations et résultats concrets obtenus par ces directions tout en encourageant les différents usagers à y recourir en cas de besoin.

C’est dans ce cadre que monsieur KODEHI Gnahoré, Directeur de Cabinet Adjoint qui a présidée la cérémonie d’ouverture au nom du ministre Jean-Luc ASSI, a indiqué que la surexploitation des forêts, voire des ressources naturelles mettait constamment en péril les écosystèmes. Selon lui, cela a engendré une situation de vulnérabilité d’environ 60% du territoire ivoirien dont près de 100% de la partie septentrionale de notre pays, en ce qui concerne les terres dégradées.

L’impact économique de ces perturbations a des conséquences lourdes pour nos économies et nos populations, qui devraient s’inscrire sur des modèles de développement bas carbone et écologique.

« Et c’est sans doute pour cela que le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable voit en ces JFAC une opportunité de sensibilisation et de promotion des bonnes pratiques environnementales », a lancé le Directeur de Cabinet Adjoint.

L’éducation environnementale, à travers un concours de génie en herbe et un match de gala ont aussi marqué cette première journée.

Les 08 et 28 octobre 2022, les JFAC mettent respectivement le cap sur Memni, un village du département d’Alépé et la ville de Bocanda.

Plus de 64 Ministres ayant en charge les questions de l’Environnement et du Climat, venus du monde entier, prennent part aux assises sur la PréCOP27, qui se tiendront du 3 au 5 octobre 2022 à Kinshasa (RDC).

La Côte d’Ivoire participe à cette activité dont l’objectif est de créer un cadre de compréhension commune sur les principaux problèmes climatiques d'aujourd'hui et sur les solutions possibles à trouver de toute urgence. La délégation ivoirienne est composée de représentants du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable avec à sa tête, le ministre Jean-Luc ASSI et du Conseil Economique, Social, Culturel et Environnemental, avec à sa tête, le Docteur AKA Aouélé.  

« Cette rencontre de trois jours permettra aux participants de donner des orientations sur les différentes thématiques qui constitueront l’agenda des débats lors de la COP27, prévue en novembre prochain, à Charm El-Cheikh, en Egypte. Il s’agira spécifiquement d’analyser en profondeur, les questions relatives à l’adaptation aux impacts climatiques, à la finance climat, aux pertes et dommages sur l’environnement » s’est exprimé Jean-Luc ASSI, Ministre ivoirien en charge de l’environnement. 

Ainsi, l’on retient que l’urgence climatique, la mise en œuvre des CDN et la limite de la hausse de la température à 1,5 °C sont, entre autres les principaux mots clés à filtrer de la cérémonie d’ouverture. De même, un accent particulier a été mis sur l’action collective, visant l’implication véritable des pays développés dans le respect des engagements financiers pris lors de la COP21. Les différentes délégations ont souhaité que cette COP27 soit le « momentum » du combat de l’adaptation et de l’atténuation qui est la base de toute la problématique des changements climatiques.

Par ailleurs, ce forum de Kinshasa sera l’occasion de construire des partenariats bilatéraux et multilatéraux dans le but de faire avancer les agendas concernant les défis climatiques mondiaux.  

En marge de la cérémonie d’ouverture, le Ministre Jean-Luc ASSI, a présenté les priorités et attentes de la Côte d’Ivoire, à l’occasion d’une concertation ministérielle sur les défis et les perspectives de cette COP27. Dans son intervention, il a indexé la finalisation de l’opérationnalisation de l’Article 6 de l’Accord de Paris. En effet, les négociations lors de la COP26 de Glasgow en 2021 ont certes permis de rendre opérationnel l’Accord de Paris mais quelques aspects de clarifications subsistent sur l’article 6 relatif aux mécanismes de marchés et de non marchés.

Il est revenu sur la mise en œuvre des initiatives d’envergures régionales et la mobilisation des ressources financières pour la mise en œuvre de nouvelles Contributions Déterminées au niveau National (CDN). Il faut rappeler à ce sujet que les pays en développement souhaitent que les pays développés honorent leur engagement de mobilisation de 100 milliards de Dollar Américain tous les ans, pour le compte du Fonds Vert pour le Climat (GCF en anglais).

Enfin, la coopération Sud-Sud et Nord-Sud, en prônant le développement et le transfert de technologies, avec une implication accrue du secteur privé, a fait partie des priorités ivoiriennes soulevées par le ministre.