Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

La Coordination Générale des Programmes et Projets (CGPP), rattachée au Cabinet du Ministre de l’Environnement et du Développement Durable (MINEDD), a récemment organisé un atelier de formation d'une importance capitale pour ses Agents. C’était le mardi 22 août 2023, à la salle de conférences de la CGPP. L'objectif de cet événement était de renforcer la compréhension et l'utilisation de la base de données de la CGPP, un outil essentiel dans la gestion de projets et la prise de décisions stratégiques.

L'objectif majeur de cet atelier était de faire en sorte que les Agents de la CGPP se réapproprient pleinement cet outil technique qui vient renforcer leurs capacités à gérer efficacement leur mission de suivi-évaluation et de coordination des Programmes, Projets et Conventions en matière d’environnement du MINEDD.

Lors de cet atelier de formation, le Coordonnateur Général des Programmes et Projets, Monsieur AKA Saffo, a insisté sur l'importance de l'initiative. Il a souligné que cette formation était essentielle pour permettre aux Agents de maîtriser pleinement les mécanismes et les fonctions clés de leur base de données.

« La base de données est un outil extrêmement important pour le suivi-évaluation de projets et la gestion de projets en général. Pour prendre des décisions éclairées, il est essentiel que nos Agents comprennent et maîtrisent les données que nous collectons et gérons. C’est en ce sens que cet atelier est une étape cruciale », a-t-il fait remarquer.

En effet, une base de données bien entretenue offre des avantages inestimables. Elle permet une prise de décision plus éclairée en fournissant des informations précises et actualisées sur les activités en cours et les tendances émergentes. Elle facilite également une allocation plus efficace des ressources et l'identification des domaines nécessitant une attention particulière.

L'atelier a abordé en profondeur, les aspects techniques et pratiques de la gestion de la base de données de la CGPP. En perspective, il est prévu la collecte, la saisie, l'analyse et la visualisation des données en temps réel. Ces actions sont essentielles pour garantir que les informations recueillies sont utilisées de manière efficace pour évaluer les projets en cours et orienter les futures initiatives.

Notons que l’atelier de formation et d'appropriation organisé par la CGPP marque une étape importante dans l'amélioration de la gestion des données au sein de cette institution. Cela renforce la capacité de la CGPP à jouer un rôle essentiel dans le développement durable en utilisant des données de haute qualité pour guider ses actions et prises de décisions. Cette initiative devrait inspirer d'autres organisations à investir dans la formation de leurs équipes sur l'importance des bases de données pour une gestion efficace des projets et une prise de décision éclairée.

Enfin, rappelons que la CGPP est une entité de coordination des activités liées à l'environnement et au développement durable. Elle joue un rôle crucial dans la supervision des programmes de développement. Elle sert d'interface entre le Cabinet ministériel et les acteurs sur le terrain. C’est pourquoi, tenir et mettre à jour cette base de données, à travers des informations vitales, permettra d’évaluer leur impact et de mieux orienter les politiques environnementales.

 

Un atelier de renforcement des capacités sur le Projet Transition Bas Carbone a été initié, le mardi 22 août 2023 à Abidjan-Plateau, par le ministère de l’Environnement et du Développement durable, à l’endroit des acteurs non étatiques, notamment la société civile, les médias et le secteur privé.

Cet atelier a permis à ces acteurs non étatiques de comprendre et de connaître davantage les enjeux liés aux changements climatiques, en intégrant les aspects portant sur le genre et l’inclusion sociale. Ceux-ci ont souhaité la prise en compte de la formation des acteurs principaux en vue d’un changement de comportement, le passage à une sensibilisation en langues locales des populations des zones rurales et l’accentuation de la sensibilisation.

Financé par l’Union européenne à hauteur de 6 millions d’euros et mis en œuvre par Expertise France, ce projet qui se déroule de fin 2023 à 2026, vise à développer des outils de suivi et d’évaluation des engagements climatiques selon une approche inclusive et participative, tout en renforçant la gouvernance climatique, a indiqué Guillaume Vermeulen, chargé de projet Transition Bas Carbone à Expertise France.

À l’en croire, il s’agit d’accompagner le gouvernement ivoirien dans la mise en œuvre et le suivi de ses engagements climatiques tant d’atténuation que d’adaptation, selon une approche participative et inclusive.

De son côté, le coordonnateur national du projet Transition Bas Carbone, Frédéric Zakpa, a rappelé que « les impacts des changements climatiques sont de plus en plus visibles aujourd'hui ». C'est pourquoi, il est nécessaire de « mener des actions concrètes pour éviter que les dégâts soient de plus en plus coûteux ». Il a donc énuméré les secteurs identifiés comme étant vulnérables aux changements climatiques, notamment l’agriculture, l’élevage et l’aquaculture, la forêt et l’utilisation des terres, les ressources en eau et les zones côtières.

Frédéric Zakpa a annoncé que ce projet, actuellement en phase de démarrage, sera lancé officiellement en septembre prochain au cours d’un atelier.

Selon un rapport de la Banque mondiale, le changement climatique pourrait occasionner une perte entre 2% et 4% du Produit intérieur brut (PIB) de la Côte d’Ivoire qui représenterait entre 380 et 770 milliards de FCFA d’ici à 2040.

Pour rappel, la Côte d’Ivoire est déjà engagée dans la lutte contre le changement climatique, en témoigne la Déclaration d’Abidjan proposée par le Président de la République Alassane Ouattara à la 15ème Conférence des Parties (COP15), tenue du 09 au 20 mai 2022. La Déclaration d’Abidjan dénommée ‘’Abidjan Legacy Program’’ vise l’accélération de la restauration d’un milliard d’hectares de terres dégradées d’ici à 2030.

« Toutes les structures issues du secteur public, du privé, les collectivités territoriales, la Société civile sont appelés à avoir un Comité Développement Durable qui soient opérationnels et fonctionnels. Sinon, ce serait erroné de dire qu’on met en application les principes des ODD dans sa structure si on ne dispose pas de plans d’action et n’élabore pas rapports quotidiens capables de traduire cela en acte », cet appel est celui du Docteur Jeanne NTAIN, Secrétaire Permanente de la Commission Nationale Développement Durable (CNDD).

Elle s’exprimait ainsi dans le cadre d’un atelier organisé par le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MINEDD), à travers la Commission Nationale Développement Durable (CNDD), le jeudi 17 août 2023, à Abidjan. Cette rencontre visait à partager avec les acteurs issus du secteur public, du privé, des collectivités territoriales et de la société civile, deux documents en vue de dynamiser les actions et initiatives nationales de développement durable et d’en faire le suivi effectif. Il s’agit des guides pour l’élaboration du plan d’action et du Rapport de développement Durable. 

Suite à l’installation des Comités Développement Durable (CDD) dans les différentes structures, celles-ci devraient pourvoir élaborer un plan d’action pour déployer les principes du développement durable. Face aux insuffisances et difficultés pour ces acteurs d’y parvenir, la CNDD a décidé de les accompagner à travers la proposition de guides qui pourraient les aider dans cette tâche, a rappelé Jeanne NTAIN.

Les projets de guides de la CNDD, après présentation et échanges avec les participants, ont été validés. « Les observations seront consolidées afin de permettre à la Commission d’en faire la production et la diffusion auprès des acteurs nationaux », a noté la Secrétaire Permanente OUATTARA Djakalia, de l’ONG ISC-ODD s’est dit satisfait des acquis de l’atelier. Il se projette déjà dans l’avenir.

« Participer à cette initiative du Ministère de l’environnement a été extrêmement important pour nous, en tant que société civile qui accompagnons l’action gouvernementale. En plus d’avoir renforcé nos capacités, nous sommes sur la voie pour produire de bons rapports et des plans d’actions fiables et de qualité en matière de développement durable », a-t-il déclaré.

C’est Monsieur GBOCHO Ohoueu Didier, Directeur de l’Economie Verte et la Responsabilité Sociétale des Organisations (DEVRSO) qui a présidé l’atelier, au nom du Ministre de l’Environnement et du Développement Durable.

Il faut savoir que la Commission Nationale Développement Durable (CNDD), créée en 2015 par décret, est un organe de consultation, de concertation et de proposition en matière de développement durable. Elle est placée sous l’autorité directe du Premier Ministre et sous la tutelle technique du Ministère de l’Environnement et d Développement Durable.

« Depuis sa création en 2012, avec 142 États membres et son siège à Bonn, en Allemagne, l’IPBES a établi un réseau des Points Focaux dans ses pays membres. Il s’est avéré nécessaire de mettre en place, au niveau de chaque pays, une plate-forme locale », ainsi s’exprimait le Directeur Général de l’Environnement, Monsieur Sidi Braïma DAGNOGO, le mercredi 10 août 2023, à l’occasion de l’atelier de validation d’une étude qui a fait l’état des lieux des initiatives et mécanismes science-politique-pratique existants en Côte d'Ivoire pour la mise en place de sa plateforme IPBES.

Selon le représentant du Ministre Jean-Luc ASSI, l’IPBES serait un véritable outil d’aide à la prise de décision et de planification du développement. « L’IPBES a comme objectif de renforcer l’interface science politique pour la biodiversité et les services écosystémiques. Il fournit aux décideurs des évaluations scientifiques objectives et des connaissances sur la biodiversité de la planète, les écosystèmes et les avantages qu’ils offrent à la société », a-t-il indiqué.

Le Point Focal National de l’IPBES en Côte d’Ivoire est le Docteur Yro Hyacinthe TIE. Il est le Directeur de la Qualité de l’Environnement et de la Prévention des Risques (DQPR), au Ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MINEDD).

Il situe ici l’importance de cette interface pour la Côte d’Ivoire. « La mise en place de cette plateforme nationale permettra à la Côte d’Ivoire de disposer de données fiables à travers les évaluations et études sur les thématiques clés de la biodiversité, d’appuyer les politiques à travers l’identification d’outils et de méthodologies pertinents visant à renforcer le développement, de renforcer les capacités et connaissances, de contribuer efficacement à la communication et la sensibilisation » a fait savoir Docteur Yro Hyacinthe TIE.

Ainsi, l’IPBES mobilise les connaissances spécialisées de toutes les disciplines scientifiques, fourni des données pertinentes pour les politiques publiques et contribue à leur mise en œuvre aussi bien au niveau du gouvernement que du secteur privé et de la société civile » a-t-il ajouté, en précisant que dans une certaine mesure, l’IPBES accomplit pour la biodiversité ce que le GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’évolution du Climat) accomplit pour le changement climatique.

Les objectifs et le mandat de la plate-forme IPBES, sa structuration et sa gouvernance, les ressources nécessaires au fonctionnement des activités clés, y compris les parties prenantes impliquées dans leur réalisation ont été les points forts validés par les parties prenantes à l’atelier.

Il faut dire que la mise en place de cette Plateforme en Côte d’Ivoire s’est faite à travers le projet de « Développement des Capacités des Experts pour la Biodiversité et les Services Ecosystémiques (Anglais CABES), financé par la République Fédérale d’Allemagne. Ce projet vise à développer et à renforcer la capacité des professionnels des domaines liés à la biodiversité en Afrique de l’Ouest, du Centre et de l’Est en leur apportant son appui dans l’installation de leur réseau national de plateformes science-politique pour la réalisation des programmes de travail de l'IPBES au niveau mondial.

Rappelons qu’en mai 2019, l’IPBES a publié son premier rapport d’évaluation mondiale sur la biodiversité et les services écosystémiques, basé sur 15 000 références scientifiques et gouvernementales. Ce rapport révèle un taux d’extinction des espèces sans précédent et établit que la santé des écosystèmes dont dépend l’humanité pour sa survie, se dégrade plus vite que jamais.