Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Un atelier organisé du 05 au 08 avril 2022 à Grand-Bassam, a permis de sensibiliser une soixantaine d’acteurs nationaux sur l’importance des MNV et de recueillir, auprès de ces derniers, des données et informations nécessaires à l’étude de faisabilité  en vue du déploiement d’un Système National MNV (SN-MNV) pour l’adaptation et l’atténuation aux changements climatiques.

A travers cette activité, la Côte d’Ivoire entend renforcer son cadre de transparence sur les changements climatiques, au regard de ses Contributions Déterminées au niveau National (CDN/NDC) révisées, conformément aux orientations de l’Accord de Paris sur le climat en 2016.

« La mise en place dudit système national est une exigence de l’Accord de Paris sur le Climat », a déclaré Richemond ASSIE, Coordonnateur du projet CBIT-FEM, au cours de la cérémonie d’ouverture.. Selon lui, cette session de consultation vise à discuter du dispositif de l’architecture, du cadre de collecte, de partage et de rapportage des données nécessaire pour les informations sur les efforts de réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre.

Par ailleurs, le système MRV viendra soutenir le Plan National d’Adaptation (PNA) en cours d’élaboration en Côte d’ivoire. Selon le Coordonnateur du PNA, Douglas ANAMAN, ce système facilitera le suivi des progrès d’adaptation à travers des indicateurs comparables, l’évaluation de ces progrès et l’établissement d’inventaire mesurable, communicable et vérifiable.

Mohamed SANOGO, Coordonnateur du Programme National Changements Climatiques (PNCC), d’ouvrir au nom du Ministre de l’Environnement et du Développement Durable, cette session dédiée aux acteurs nationaux sectoriels.

Rappelons que le MINEDD, à travers le PNCC et en étroite collaboration avec le PNUD bénéficie des appuis du Fonds Vert pour le Climat (FVC) et du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM). Ces appuis servent à la mise en œuvre du « Projet de renforcement de l’intégration de l’adaptation aux changements climatiques dans la planification du développement en Côte d’Ivoire (NAP-GCF) » et du projet « Amélioration du système de transparence pour une action climatique renforcée en Côte d’Ivoire (CBIT-FEM).

44 agents de l’Agence Nationale de l’Environnement (ANDE) ont prêté serment le mercredi 30 mars 2022, au Tribunal de première instance, sis au Plateau. A travers cet acte, ces agents s’engagent à garantir la prise en compte des considérations environnementales dans les Politiques, Plans, Programmes (PPP) et projets de développement sur tout le territoire national.

Le renforcement de son dispositif de contrôle vise à faire de l’ANDE, un acteur clé et efficace dans la protection de l’environnement. En effet, l’agence a mené diverses actions de sensibilisation et de vérification de conformité dans les différentes zones industrielles. Les résultats de ces actions ont permis de constater que plusieurs entreprises ne sont pas en règle vis-à-vis des dispositions de la Loi portant Code de l’Environnement. Profitant du nombre insuffisant d’Auditeurs ou de contrôleurs au sein de l’ANDE, ces entreprises sont réticentes à la réalisation de leur Plan de Gestion Environnemental Audit (PGE-A) ou de leur Audit Environnemental afin de se conformer à la réglementation en vigueur.

Cette situation qui perdure malgré les différentes interpellations trouve sa solution dans le renforcement des équipes, d’où le sens de cette importante cérémonie d’assermentation d’Auditeurs Environnementaux.

Rappelons que l’article 107 de la loi n° 96-766 du 3 octobre 1996 portant Code de l’Environnement dispose que « les infractions sont constatées sur procès-verbal par les agents assermentés de l’Autorité Nationale Compétente ».

 

Le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable et TotalEnergies Côte d’Ivoire ont signé une convention de coopération, le jeudi 24 mars 2022, à la salle de conférence du ministère sise à la Tour D 10e étage, Plateau.

En effet, cette convention vise à promouvoir des projets en lien avec la neutralité carbone et les énergies renouvelables.

La gestion des ressources naturelles et la promotion des énergies renouvelables sont devenues des questions stratégiques et économiques pour plusieurs entreprises. C’est dans cette dynamique que TOTAL change de dénomination pour devenir maintenant TotalEnergies. Ainsi, TotalEnergies ambitionne être un acteur incontournable de la transition énergétique, voire un leader de l'Énergie Responsable et Durable.

Cette activité a vu la présence du ministre Jean-Luc ASSI et du Directeur pays de TotalEnergies Côte d’Ivoire.

Le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MINEDD) et l’Organisation des Nations pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) ont signé un protocole d’accord le vendredi 18 mars 2022, au Plateau, Tour D 10ème Etage. C’était dans le cadre de la mise en œuvre des activités de la composante 1 du projet « Promouvoir une production de cacao sans déforestation pour réduire les émissions en Côte d’Ivoire (PROMIRE) ».

En effet, ce projet permettra de mettre en œuvre des activités techniques nécessaires à la finalisation et l’opérationnalisation du mécanisme REDD+ en Côte d’Ivoire et d’aider le pays à bénéficier de programmes de réductions des émissions de gaz à effet de serre en vue de futurs paiements basés sur les résultats. Ainsi pour atteindre de tels résultats, il s’agira de promouvoir l’agroforesterie, de développer des actions innovantes de production agricole durable et de restauration des paysages forestiers et d’accompagner la planification territoriale dans les zones d’intervention du PROMIRE.

Le Ministre Jean-Luc ASSI a présidé ladite rencontre à laquelle ont pris part monsieur Samy Gaiji, Représentant de la FAO en Côte d’Ivoire et plusieurs membres du Cabinet.

Il faut noter que c’est en sa qualité d’Agence Accréditée et en tant qu’Agence d’Exécution que la FAO a pu mobiliser auprès du Fonds Vert pour le Climat, un montant de 5 milliards de francs CFA dans le cadre dudit projet qui sera déployé dans trois régions du pays, à savoir les régions de la Mé, du Sud Comoé et de l’Agnéby-Tiassa.