Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

En vue de favoriser une perception commune des enjeux du projet FOLAB, les membres du Comité de pilotage (COPIL) qui le compose se sont retrouvés, le vendredi 23 avril 2022, à Cocody pour la validation du plan de travail annuel et du budget de l’année en cours.

Cette première réunion visait aussi à valider un projet de règlement intérieur applicable au comité de pilotage et à faire l’état de mise en œuvre des activités.

A l’ouverture des travaux, la présidente de ce comité, le Docteur Jeanne N’tain, par ailleurs Point focal nation de la Convention sur la Diversité Biologique, a rappelé le rôle du COPIL. « Notre tâche consiste à assurer le bon fonctionnement du projet, à donner des orientations pour que le projet contribue effectivement à la préservation de la biodiversité et également aux besoins des populations qui attendent beaucoup de nous », s’est-elle exprimé au nom du Ministre Jean-Luc ASSI. Elle a salué l’accompagnement des partenaires techniques et financiers sur ce projet. Ce sont notamment le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), représenté par son point focal opérationnel en Côte d’Ivoire, madame KONE BAKAYOKO Alimata et le Programme des Nations Unies pour l’Environnent (PNUE), dont monsieur Adamu BUHARI était le représentant.

Une présentation de monsieur Patrick PEDIA, Coordonnateur du projet, a meublé la rencontre. Elle a permis aux membres du COPIL de mieux comprendre les trois composantes, ainsi énumérées : « appui au développement d’un cadre institutionnel, politique et juridique favorable à la REDD+ et au Paiement des Services Ecosystémiques (PSE), mise en place d’un mécanisme financier national et pilotage de l’application des PSE dans la mangrove, gestion durable des aires protégées peu soutenues et des écosystèmes environnants ». A travers, ces grandes lignes citées, le Coordonnateur a précisé à l’assemblée, l’ampleur et le caractère transversal des activités à budgétiser.

Le règlement intérieur, le plan de travail annuel et le budget 2022 ont été approuvés et validés par le comité de pilotage, après la prise en compte des recommandations des participants.

Lancé en 2020, le projet FOLAB signifie « approche de durabilité et de mise à l’échelle pour la transformation de la gestion, la restauration et la conservation des paysages forestiers et la biodiversité en Côte d’Ivoire ». Il vise à mettre en place et à expérimenter un mécanisme de financement pérenne au niveau national afin de lutter contre la dégradation des forêts et la déforestation, tout en soutenant des actions de gestion durable des aires protégées. A son terme, plusieurs mangroves et paysages forestiers seront restaurées en lien avec l’Office des Parcs et réserves et les PSE devront être valorisés comme sources de revenus complémentaires. Ces acquis devront permettre le déploiement d’activités économiques au profit des populations locales qui y vivent, à savoir l’écotourisme.

 

 

La Côte d’Ivoire ayant l’avantage d’organiser la quinzième session de la Conférence des Parties (COP15) et tenant compte de la nécessité du respect du principe de participation inclusive, il est important que tous les acteurs, notamment les femmes et les jeunes, jouent leur rôle dans l’appropriation des thèmes prioritaires identifiés, ainsi que le « Programme Héritage d’Abidjan ».

C’est dans ce cadre que les 14 et 15 avril 2022, des consultations nationales ont été organisées à Abidjan, au profit de ces deux acteurs.

A l’initiative du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et en collaboration avec le Ministère en charge de l’Environnement et du Développement Durable, ces consultations nationales visent à amener tous les acteurs concernés à s’engager significativement dans cet évènement en vue d’alimenter les discussions et les réflexions autour du « Programme Héritage d’Abidjan ».

Il faut retenir que le lancement de ce programme dont la mise en œuvre viendra accroitre la production agricole durable tout en préservant les fonctions écosystémiques des sols, représente l’héritage politique de la COP15.

« Terres. Vie. Patrimoine : d’un monde précaire vers un avenir prospère » est le thème qui sera au cœur des débats et négociations de la COP15, à Abidjan du 09 au 20 mai 2022. Cette thématique principale est structurée autour de cinq sous-thèmes qui sont : 1) la restauration des terres et relance économique post-pandémique ; 2) la résilience aux sécheresses ; 3) le rôle de la jeunesse dans la gestion du foncier ; 4) l’impact des modes de production et de consommation sur la gestion des terres ; le genre et la sécurité alimentaire.

Monsieur Parfait KOUADIO, Directeur de Cabinet au Ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MINEDD), a procédé à l’ouverture d l’atelier. « Formation régionale sur le cadre d’inspection et de suivi des véhicules d’occasion importés dans la région CEDEAO». C’était le mardi 12 avril, à Ivotel d’Abidjan.

Plusieurs représentants des Etats membres de la CEDEAO, du Programme des Nations Unies pour l’Environnement et des partenaires Techniques et Financiers ont pris part à cette activité.

L’atelier visait à soutenir le renforcement des capacités sur les meilleures pratiques en matière d’inspection des véhicules d’occasion et de système de conformité ; discuter d’un cadre d’harmonisation de l’inspection des véhicules importés dans l’espace CEDEAO ; développer un plan d’action pour mettre en œuvre la directive sur les véhicules de la CEDEAO.

Les États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), comme d’autres régions, sont confrontés à une croissance rapide du nombre de véhicules. Il est donc opportun pour les pays de la région d’introduire des politiques appropriées pour permettre l’importation de véhicules plus propres et plus économes en carburant.

Les véhicules d’occasion jouent un rôle majeur dans la promotion d’une mobilité plus propre et plus sûre en Afrique, et en particulier dans la région de la CEDEAO. En effet, la plupart des pays africains comptent sur leurs importations pour répondre aux besoins croissants de mobilité. Cependant, en l’absence de normes et de réglementations minimales pour encourager l’importation de véhicules plus propres et plus sûrs, cela peut contribuer de manière significative aux émissions climatiques mondiales, à la pollution atmosphérique locale et à l’augmentation des accidents de la route Le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et la Commission de la CEDEAO se sont associés à plus de 11 pays de la région de la CEDEAO pour analyser les véhicules importés dans leurs pays au fil du temps en termes d’âge, de rendement énergétique, d’émission de CO2 et de technologie. Les informations recueillies sur les véhicules ont servi de point de départ pour informer la région de l’importance de développer des politiques et des directives pour attirer des véhicules plus sûrs et plus propres dans la région.

En septembre 2020, les 15 États membres de la Commission économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont adopté la première réglementation automobile harmonisée au niveau régional pour les véhicules neufs et d’occasion en Afrique. Il s’agit d’une réalisation majeure pour la région. Cette directive exige que les véhicules importés, neufs ou d’occasion, à essence ou diesel, soient conformes à un minimum de normes d’émissions équivalentes à la norme EURO 4/IV à partir de janvier 2021. Une limite d’âge de 5 ans pour les véhicules légers et de 10 ans pour les véhicules lourds. La montée en puissance de la COVID 19 a ralenti la mise en œuvre des directives.

Cependant, la Commission de la CEDEAO travaille sans relâche avec ses Etats membres pour assurer la mise en œuvre de ces directives.

 

Un atelier organisé du 05 au 08 avril 2022 à Grand-Bassam, a permis de sensibiliser une soixantaine d’acteurs nationaux sur l’importance des MNV et de recueillir, auprès de ces derniers, des données et informations nécessaires à l’étude de faisabilité  en vue du déploiement d’un Système National MNV (SN-MNV) pour l’adaptation et l’atténuation aux changements climatiques.

A travers cette activité, la Côte d’Ivoire entend renforcer son cadre de transparence sur les changements climatiques, au regard de ses Contributions Déterminées au niveau National (CDN/NDC) révisées, conformément aux orientations de l’Accord de Paris sur le climat en 2016.

« La mise en place dudit système national est une exigence de l’Accord de Paris sur le Climat », a déclaré Richemond ASSIE, Coordonnateur du projet CBIT-FEM, au cours de la cérémonie d’ouverture.. Selon lui, cette session de consultation vise à discuter du dispositif de l’architecture, du cadre de collecte, de partage et de rapportage des données nécessaire pour les informations sur les efforts de réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre.

Par ailleurs, le système MRV viendra soutenir le Plan National d’Adaptation (PNA) en cours d’élaboration en Côte d’ivoire. Selon le Coordonnateur du PNA, Douglas ANAMAN, ce système facilitera le suivi des progrès d’adaptation à travers des indicateurs comparables, l’évaluation de ces progrès et l’établissement d’inventaire mesurable, communicable et vérifiable.

Mohamed SANOGO, Coordonnateur du Programme National Changements Climatiques (PNCC), d’ouvrir au nom du Ministre de l’Environnement et du Développement Durable, cette session dédiée aux acteurs nationaux sectoriels.

Rappelons que le MINEDD, à travers le PNCC et en étroite collaboration avec le PNUD bénéficie des appuis du Fonds Vert pour le Climat (FVC) et du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM). Ces appuis servent à la mise en œuvre du « Projet de renforcement de l’intégration de l’adaptation aux changements climatiques dans la planification du développement en Côte d’Ivoire (NAP-GCF) » et du projet « Amélioration du système de transparence pour une action climatique renforcée en Côte d’Ivoire (CBIT-FEM).