Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Excellence Monsieur le Président,

Mesdames et Messieurs les Ministres en charge de l’environnement,

Mesdames et Messieurs les représentants des Etats,

Madame la Directrice Exécutive du PNUE,

Mesdames et Messieurs les Représentants des Bureaux Régionaux,

Mesdames et Messieurs des Organisations de la Société Civile,

Honorables invités,

Mesdames et Messieurs,

Permettez-moi de transmettre, avant tout propos, les salutations fraternelles et les félicitations de Son Excellence, Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire, à Son Excellence Monsieur William RUTO, Président de la République sœur du Kenya, pour son leadership en matière de protection de l’environnement et de lutte contre le changement climatique.

Le Président Alassane OUATTARA remercie également le Programme des Nations Unies pour l’Environnement pour cette opportunité qu’il offre aux États membres, notamment à la Côte d’Ivoire, de faire l’état des lieux des enjeux environnementaux auxquels nous faisons face, de partager nos expériences mais également de décliner les défis à relever pour assurer la résilience de nos sociétés.

Excellences,

Mesdames et Messieurs,

La Côte d’Ivoire est un pays côtier, frontalier à la zone sahélienne, qui connait des variations climatiques depuis les années 1950, avec une réduction moyenne des hauteurs de pluie de 6% sur toute l’étendue du territoire et un réchauffement moyen de la température de 0,5°C, depuis la décennie 80. Les conséquences directes sur l’agriculture, qui représente 60% de nos exportations et 17% du PIB, sont un décalage des débuts de saison culturale, la diminution des terres arables due à leur dégradation, l’exposition accrue des plantes au stress hydrique et l’amenuisement du volume des eaux de surface ainsi qu’une forte baisse de la recharge en eaux souterraines.

Il convient également de signaler que le trait de côte est régulièrement en recul d’au moins un mètre par an sous l’effet de l’érosion côtière, détruisant les infrastructures et obligeant les populations riveraines à se déplacer.

Au niveau de l’élevage, on note une réduction de la disponibilité du fourrage et l’apparition de vecteurs pathogènes pour le bétail.

Au plan de la santé humaine, la Côte d’Ivoire est exposée à diverses maladies liées aux variations des paramètres climatiques.

Quant à la biodiversité, elle est fortement menacée par de nombreux facteurs dont la déforestation et le braconnage.

Excellences,

Mesdames et Messieurs,

La Côte d’Ivoire, à la suite de l’Accord de Paris, a élaboré ses Contributions Déterminées au niveau National qui ont été révisées récemment avec une prévision de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre à hauteur de 30,41% d’ici à 2030.

Le pays a entrepris de nombreuses actions visant à renforcer son cadre institutionnel et juridique avec notamment l’adoption de la nouvelle Loi portant Code de l’environnement. Par ailleurs une loi sur le changement climatique est en cours d’examen par le Gouvernement.

De plus, le pays a élargi son réseau d’aires protégées par la création de trois réserves naturelles portant à 18 le nombre des parcs et réserves. La Côte d’Ivoire dispose en outre d’une aire marine protégée et quatre autres sont en voie de création.

Pour une gestion durable de ces aires protégées, la Côte d’Ivoire a mis en place un mécanisme de financement pérenne à travers la fondation des parcs et réserve et envisage d’affecter une partie des revenus carbone à la conservation.

La question des déchets plastiques, qui menacent gravement l’environnement, a été érigée au rang de priorité par le Gouvernement. Dans ce sens, notre pays a pris, en 2013, le décret 2013-327 du 22 mai 2013, portant interdiction de la production, de l’importation, de la commercialisation, de la détention et de l’utilisation des sachets plastiques. Face aux limites de cette mesure, les réflexions sont en cours pour trouver des solutions durables, notamment à travers l’économie circulaire.

Excellences,

Mesdames et messieurs,

La question de l’accès aux solutions techniques et technologiques ainsi qu’aux financements demeure une préoccupation majeure. Cette session, qui réunit autant les partenaires bilatéraux que multilatéraux, nous donne l’occasion d’aborder ces questions essentielles pour la prise en charge de l’action climatique, de la conservation de la biodiversité et la pollution. 

Les défis globaux auxquels nous faisons face commandent une bonne coopération régionale et internationale. C’est pourquoi la Côte d’Ivoire s’associe à toutes les initiatives pour lutter contre ces défis environnementaux.

A cet égard, la Côte d’Ivoire soutient la mise en place d’un instrument international juridiquement contraignant contre la pollution plastique, en discussion depuis quelque temps, et appelle à un consensus autour de cette importante question afin de parvenir à un monde sans pollution plastique.

Je voudrais, pour terminer, réitérer ici l’appel pour la mise en place d’une Alliance Africaine pour la lutte contre la pollution plastique, conformément aux résolutions de la Conférence des Ministres Africains de l’Environnement (CMAE) en 2023, pour le partage d’expertise, de solutions pratiques, de mobilisation de partenaires ainsi que d’éducation et de sensibilisation pour la lutte contre la pollution plastique.

Je vous remercie.

Excellences, Mesdames et Messieurs les Ministres,

Mesdames et Messieurs,

Permettez-moi de transmettre, avant tout propos, les salutations fraternelles et les félicitations du Gouvernement ivoirien à la Commission de l’Union Afrique pour l’organisation de ce Sommet sur l’Économie Verte en Afrique et la mise en place de ce Programme ambitieux de financement transformateur du climat dans le cadre du Plan d’action pour la relance Verte de l’Union Africaine.

Mes remerciements également à l’Institut Mondial de la Croissance Verte (GGGI) et à l’ensemble des Partenaires Techniques et Financiers ici présents qui ont permis la tenue de cet important évènement qui nous réunira ces trois jours pour échanger sur les enjeux et défis de développement de notre continent.

Excellences, Mesdames et Messieurs

L'Afrique est confrontée à des défis climatiques et écologiques sans précédent qui menacent la vie et les moyens de subsistance de millions de personnes. Les phénomènes météorologiques extrêmes, la dégradation des écosystèmes et les changements dans les régimes de précipitations ont des répercussions dévastatrices sur nos communautés, notre économie et notre environnement.

Suite à la pandémie de COVID-19, ce Programme de financement transformateur du climat de l’Union Africaine offre une opportunité à nos États de reconstruire les économies de manière plus durable, résiliente et inclusive, et devra être un levier essentiel de nos plans de relance économique.

L’impératif d’intensification nos efforts pour mobiliser des ressources financières significatives et transformer nos économies vers la durabilité et la résilience climatique doit demeurer notre leitmotive.

Excellences, Mesdames et Messieurs,

La Côte d’Ivoire s’est engagée à rehausser ses objectifs d'atténuation, à renforcer sa résilience et à accélérer les reformes forestières, foncières, énergétiques en vue de contribuer de manière efficace à la lutte contre les changements climatiques. L’ambition actuelle de la Côte d’Ivoire est de réduire de façon inconditionnelle nos émissions de Gaz à effet de serre (GES) de 30,41% d’ici à 2030 en servant des moyens nationaux, l’objectif conditionnel étant de 98,95% sous réserve d’un soutien financier international approprié.

Vous comprendrez donc que l’atteinte de l’objectif de neutralité carbone nécessite des investissements importants qui surpassent la seule capacité de l’État ivoirien. Elle requiert une coopération renforcée entre l’État ivoirien et les institutions financières régionales et internationales y compris les nouveaux mécanismes financiers climatiques tels que le Fonds Vert pour le Climat (FVC) et les instruments financiers des banques multilatérales de développement.

Le cadre de concertation spécifique, objet de cette rencontre, constitue une opportunité stratégique pour nous en tant pays membres. Ce cadre de partenariat devrait contribuer significativement à aider les Etats membres à mobiliser d’avantages de ressources pour faire face aux défis des changements climatiques.

Excellences, Mesdames et Messieurs,

La mise en œuvre des CDN jusqu'en 2030 est estimée à 22 milliards de dollars US, ce qui représente 17 % du PIB de 2030 ou, en supposant une répartition égale sur la prochaine décennie, un coût annuel moyen d'environ 2 % du PIB.

Le scenario d’atténuation menant à l’objectif global de 30,41% comprend trente-huit (38) mesures estimées à dix (10) milliards de dollars US. Ce scenario comporte vingt-sept (27) mesures inconditionnelles et onze (11) conditionnelles, et pourrait engendrer la création d’environ 34800 emplois dans tous les secteurs.

S’agissant du volet adaptation, la Cote d’Ivoire est classée 144ème sur 169 pays pour son indice ND-GAIN et figure parmi les pays les plus vulnérables aux changements climatiques du fait de sa situation géographique, de sa structuration économique et sa faible préparation à faire face aux effets néfastes des changements climatiques.

Ce qui constitue une priorité pour notre pays qui vise à atteindre à l’horizon 2030 une réduction de la forte vulnérabilité́ et à accroitre la résilience des secteurs identifiés que sont : les ressources en eau, l’agriculture, l’élevage et l’aquaculture, la foresterie, l’utilisation des terres, la santé ainsi que les zones côtières.

La mise en œuvre des mesures d’adaptation est évaluée à environ douze (12) milliards de dollar US contre 1,76 milliard USD pour les premières CDN de 2015 soit 12 fois le montant initial estimé en 2015.

Y’a donc lieu de mobiliser des financements à grande échelle, tant du secteur public que privé, pour financer des projets climatiques innovants et durables.

Excellences, Mesdames et Messieurs,

La Côte d’Ivoire envisage d’investir dans des projets clés tels que les énergies renouvelables, l'agriculture durable, les transports propres et la protection des écosystèmes en vue de stimuler la croissance économique tout en réduisant nos émissions de gaz à effet de serre.

A cet effet, nous avons entrepris de renforcer les capacités de mobilisation des financements mais également institutionnelles, techniques et humaines pour permettre une mise en œuvre efficace des projets climatiques et garantir une utilisation optimale des ressources disponibles.

Par ailleurs, des mesures sont prises pour encourager la recherche, le développement et le déploiement de technologies propres et innovantes pour accélérer notre transition vers une économie verte et résiliente.

De même, le cadre de transparence en cours développement permettra à ce que les bénéfices du financement transformateur du climat profitent à tous, en particulier aux communautés les plus vulnérables.

Selon le rapport de la Banque Mondiale sur le Climat et le Développement en Côte d’Ivoire de 2023, il est estimé de manière prudente que le pays a besoin d'investissements supplémentaires d'au moins 0,2 à 0,4 % du PIB par an entre 2023 et 2050. Les investissements nécessaires doivent être mis en œuvre rapidement pour réduire la vulnérabilité du pays.

Il apparait donc clairement que la transition climatique et écologique de la Côte d'Ivoire dépend de l'accélération du financement des investissements climato-intelligents.

Excellences, Mesdames et Messieurs,

C’est ainsi que nous avons lancé en 2020 un programme d'obligations souveraines durables. Le pays a ensuite publié en 2021, le cadre pour les obligations durables avec trois types d’« instruments ESG » : les obligations sociales, les obligations vertes et les obligations durables.

Le rapport pays 2023 de la Banque Africaine de Développement (BAD) a insisté sur la nécessite de recourir à ce type de financement, et mieux, elle a fourni une garantie partielle pour un prêt ESG en juillet 2023.

D’autre part, Le Gouvernement compte renforcer le cadre de gestion des investissements climatiques à travers notamment la mise en œuvre progressive de sa stratégie nationale de financement climatique à long terme. Cette stratégie offre une cohérence et une orientation aux entreprises privées et publiques.

L’État ivoirien s’attèlera également à développer l'architecture de l'information financière climatique, et à adopter un décret sur l’introduction de deux cadres complémentaires ainsi que le calendrier de mise en œuvre.

Enfin, il convient de noter que le pays bénéficie actuellement de l’assistance du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en vue de la mise en place d’un cadre réglementaire, institutionnel et législatif dédié au marché carbone et la gestion des crédits carbone en relation avec nos CDN.

Excellences, Mesdames et Messieurs,

Le moment d'agir c’est maintenant. Nous ne pouvons plus nous permettre de tergiverser face à l'urgence climatique. Nous devons saisir cette opportunité du Programme de financement transformateur du climat dans le cadre du Plan d’action pour la relance Verte de l’Union Africaine pour catalyser la transition vers une économie plus verte, plus juste et plus prospère pour tous les Africains.

Ensemble, nous pouvons bâtir un avenir plus durable et résilient pour les générations futures.

Je vous remercie.

 

Monsieur le Directeur de Cabinet ;

Monsieur le Directeur de Cabinet Adjoint ;

Madame l’Inspectrice Générale ;

Messieurs les Conseillers Techniques ;

Madame la Représentante Résidente du PNUD ;

Monsieur le Coordonnateur Résident de l’ONU-Environnement ;

Monsieur le Représentant de la FAO en Côte d’Ivoire ;

Monsieur le Directeur Exécutif de la Fondation pour les Parcs et Réserves de Côte d’Ivoire ;

Monsieur le Directeur et Responsable des Programmes Afrique du GGGI ;

Monsieur le Directeur Général de l’Environnement ;

Monsieur le Directeur Général du Développement Durable ;

Monsieur le Directeur Général de l’OIPR ;

Monsieur le Directeur Général de l’ANDE ;

Monsieur le Directeur par intérim du CIAPOL ;

Mesdames et messieurs les Directeurs Centraux, Sous-Directeurs et Chefs de Service ;

Mesdames et Messieurs les Coordonnateurs des Programmes et Projets et les Points Focaux des Conventions ;

Chers collaborateurs;

Chers amis de la presse ;

Mesdames et Messieurs,

Je suis très heureux de vous retrouver ce matin, à l’occasion de la cérémonie de présentation officielle de vœux que vous avez bien voulu organiser en mon honneur, à l’entame de cette nouvelle année 2024.

Je suis d’autant plus honoré par votre démarche qu’elle s’inscrit dans ma vision de bâtir une famille professionnelle forte et soudée, dans le cadre de l’exécution des missions que le Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, a bien voulu confier à notre Département Ministériel.

Mesdames et Messieurs,

Je voudrais saisir l’opportunité de cette rencontre pour vous traduire ma satisfaction, au regard des résultats encourageants que j’ai pu observer depuis ma prise de fonction, en qualité de Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique.

En effet, j’ai pu noter votre abnégation ainsi que votre sens de la responsabilité et de la discipline qui me paraissent être des éléments indispensables à l’atteinte de résultats probants au crédit de toute administration.

Pour l’année 2023, je me réjouis particulièrement de l’adoption et la promulgation du nouveau Code de l’Environnement. Ce Code intègre en effet, dans le corpus législatif  les nouveaux enjeux écologiques tels que la lutte contre les changements climatiques, la protection de la diversité biologique, la promotion de l’économie verte et de l’économie bleue, la gestion des déchets d’équipements électriques et électroniques, le développement de la fiscalité environnementale, la règlementation des polluants organiques persistants, la limitation des émissions des gaz à effet de serre, la lutte contre l’érosion côtière, l’implication grandissante des collectivités territoriales, du secteur privé et des associations de protection de

l’environnement et le renforcement du dispositif répressif.

Il me plait également de rappeler que :

  • plus de 200 rapports d’évaluation environnementale de projets de développement ont été validés 
  • La création de la Réserve Naturelle du Cavally a étendu le réseau d'aires protégées à 18, couvrant 6,7% du territoire ;
  • De même, des actions résolues ont été menées pour la réhabilitation des lacs de Yamoussoukro, pour le contrôle des résidus liquides de navires, et contre les différentes formes de pollution.

Je tiens donc à féliciter chacun de vous pour ces résultats encourageants.

Mais, face aux défis qui se présentent à nous dans ce monde où les questions environnementales sont inscrites au rang des priorités de la plupart des Gouvernements, il importe de poursuivre nos efforts, dans une dynamique anticipative.

  • Il s’agira, tout d’abord, dans la droite ligne de notre participation à la COP 28, de travailler dans le sens de la satisfaction des attentes majeures du Gouvernement, notamment la mobilisation des financements nécessaires pour la mise en œuvre de ses Contributions Déterminées au niveau National et la construction de sa résilience climatique.

Il est bon de rappeler que la Côte d’Ivoire a rehaussé son ambition climatique. Elle entend réduire ses émissions de Gaz à Effet de Serre de 30,41% d’ici 2030 et réduire sa vulnérabilité dans les secteurs de la foresterie, de l’agriculture, de l’élevage, de la santé et de l’érosion côtière.

  • Je tiens également à souligner l'importance de l'audit organisationnel que nous avons récemment entrepris au sein du Ministère.

Cet examen approfondi de nos structures et processus, vise à renforcer notre efficacité, à favoriser l'innovation et à garantir une prestation de services publics de qualité.

Il est impératif de souligner que le renforcement de notre efficacité dans la réalisation de nos objectifs requiert une attention particulière sur certaines insuffisances identifiées dans le fonctionnement du Ministère.

Nous devons, notamment, concentrer nos efforts sur l'amélioration de la communication, tant interne qu'externe, résoudre les lacunes dans la planification des opérations internes, accorder plus de diligence dans le traitement des dossiers et accroître la formalisation écrite des processus et des procédures de fonctionnement. En adressant ces défis de manière proactive, à travers la mise en œuvre aboutie de toutes les recommandations découlant de cet audit, nous consoliderons assurément notre engagement envers l'excellence de par la satisfaction pleine et entière des attentes du Gouvernement et de nos concitoyens.

  • Enfin, je voudrais vous engager à la définition d’actions concrètes pour la mise en œuvre effective de la note d’orientation de l’année 2024 placée sous le thème « Ensemble pour une gouvernance optimale des ressources environnementales dans une Côte d’Ivoire émergente ».

A cet égard, je voudrais rappeler les deux (2) objectifs majeurs qui doivent guider nos actions, au titre de la gestion en cours. Il s’agira :

  • d’une part, d’accroître la visibilité du MINEDDTE auprès des citoyens et des Partenaires Techniques et Financiers , notamment par la vulgarisation du nouveau Code de l’Environnement;
  • d’autre part, de renforcer la coopération internationale et améliorer le dispositif de mobilisation des financements et de gestion des projets environnementaux.

En outre, je voudrais insister sur le fait qu’il nous reviendra :

-   d’élaborer et de mettre en œuvre des stratégies efficaces de mobilisation des financements ;

-   d’organiser des tables rondes avec les Partenaires Techniques Bilatéraux et Multilatéraux en vue du financement de l’action climatique ;

-   de constituer un portefeuille de projets environnementaux viables, prêts à être financés par les Partenaires Techniques et Financiers ;

-   de renforcer la transparence et la bonne gouvernance dans l’exécution des projets environnementaux ;

-   d’évaluer de façon périodique la mise en œuvre des projets pour accélérer leur exécution ;

  • de renforcer .le cadre législatif, réglementaire et institutionnel.

Chers collaborateurs,

Afin de relever ces défis nouveaux, je vous invite instamment à resserrer les rangs autour de la mise en œuvre de notre Plan Stratégique de Développement. Ce document, en effet, fixe les grandes orientations de notre action et les traduit en plans d’actions exécutables par tous dans le cadre nos activités de tous les jours. Je vous exhorte à vous l’approprier.

Pour ma part, je veillerai à mettre à la disposition de l’ensemble des services, les moyens humains, techniques et matériels nécessaires.

Car, une adéquation permanente entre la motivation des agents et les enjeux liés à nos missions devrait nous permettre de donner à notre Ministère l’image d’un carrefour de compétences dans notre ambition de contribuer plus efficacement à l’atteinte des objectifs définis dans le Plan National de Développement.

Mesdames et Messieurs, chers collaborateurs,

Vous exprimant ma satisfaction pour l’organisation de cette cérémonie, je voudrais vous remercier très sincèrement pour les vœux que vous venez de formuler à mon endroit.

En retour, je vous souhaite mes vœux de santé et de prospérité. Que cette nouvelle année vous apporte l’épanouissement moral, professionnel et social nécessaire à votre bien-être.

Qu’il me soit permis, avant de mettre un terme à mon propos, de traduire ma profonde gratitude à l’ensemble de nos Partenaires Techniques et Financiers qui nous font bénéficier constamment de leur important appui financier et de leur assistance technique de qualité.

Puisse le Tout Puissant continuer de nous assister dans l’exécution de nos tâches respectives, afin que nos résultats soient marqués du sceau de l’excellence.

Bonne année 2024 à toutes et à tous !

Je vous remercie.

 

Dans le cadre de l’adoption du projet de loi de finance 2024, le Ministre de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique, Monsieur Jacques Assahoré Konan a procédé, ce jeudi 09 novembre 2023, à la présentation du budget pour l’année 2024 de son département ministériel, à l’Assemblée Nationale, en vue de son adoption par les députés membres de la Commission des Affaires Economiques et Financières.

Evalué à 27 048 328 912 FCFA, le budget a été adopté à l’unanimité des députés présents de ladite Commission.

Le Ministre Jacques Assahoré Konan a révélé dans sa présentation que ce budget permettra de mettre en œuvre dans un premier temps, deux projets majeurs, notamment le Système de Remontées des Incidents Environnementaux et le projet de gestion des entreprises par la taxonomie verte qui vise à faciliter la transition vers une économie plus durable et respectueuse de l’environnement.

Ensuite, il permettra la réalisation des actions prioritaires telles que le renforcement de la lutte contre la pollution des matrices environnementales; la promotion du Développement Durable; la gestion durable des Aires Protégées et de la Biodiversité; l'évaluation environnementale des politiques, plans et programmes sectoriels des projets et organisations; le renforcement de la lutte contre le changement climatique et la résilience des populations.

Par ailleurs, ce budget viendra soutenir les trois (03) structures opérationnelles sous la tutelle du Ministère, pour la gestion quotidienne des problèmes environnementaux. Il s’agit du Centre Ivoirien Anti-Pollution (CIAPOL), de l’Office Ivoirien des Parcs et Réserves (OIPR) et de l’Agence Nationale de l’Environnement (ANDE).

Monsieur Jacques Assahoré Konan a relevé  qu’au cours de l’année 2024, treize (13) projets traitant des thématiques liées aux enjeux écologiques du moment tels que l'urgence climatique, la protection de la biodiversité, l’économie circulaire, la santé environnementale, l'Engagement international  seront mis en œuvre.

Pour le Ministre, face aux nombreux défis liés aux Changements climatiques, « Il y’a urgence à passer à l’action », a-t-il déclaré.