Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Ivoiriennes, Ivoiriens,

Etat partie à la Convention de Vienne pour la protection de la couche d’ozone et au Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’ozone depuis le 30 novembre 1992, la Côte d’Ivoire, à l’instar de tous les pays du monde entier, célèbre tous les ans et cela le 16 septembre, la Journée Mondiale de la Protection de la Couche d’Ozone, proclamée par l’Assemblée Générale des Nations Unies dans sa résolution 49/114 adoptée le 19 décembre 1994.

Le thème retenu cette année est le Protocole de Montréal : « Réparer la Couche d’Ozone et réduire le Changement Climatique ».

Ce thème met en évidence l'influence et l'impact positif du Protocole de Montréal sur la couche d'ozone et le climat au cours de ces dernières années, mais aussi sur la nature, la biodiversité et le changement climatique, qui sont actuellement au centre de l'agenda international.

Le Protocole de Montréal est un outil actif qui nous aide à réaliser notre vision du développement durable à l’échelle mondiale. En interdisant les substances appauvrissant la couche d'ozone et en lui permettant de se reconstituer, le traité protège des millions de personnes contre le cancer de la peau, les cataractes oculaires et préserve les écosystèmes.

Cependant, le travail et les bénéfices du Protocole de Montréal sont loin d'être terminés. Car de nombreuses substances appauvrissant la couche d'ozone sont également des gaz à effet de serre.

En octobre 2016, la 28ème Réunion des Parties au Protocole de Montréal a adopté l‘Amendement de Kigali au Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’ozone. Tous les pays se sont engagés à atteindre des objectifs juridiquement contraignants qui imposent des réductions progressives de la consommation et de la production des gaz à effet de serre. Ce sont les fréons 134a et ses dérivés. Les pays développés ont dû s’adapter à ces nouvelles restrictions depuis 2019, les pays en développement, quant à eux, seront concernés à partir de 2024.

Ratifié par 114 pays, la mise en œuvre entière de l’Amendement de Kigali au Protocole de Montréal pourra éviter de plus de 70 milliards de tonnes d’émissions en équivalent de dioxyde de carbone (CO2) d'ici 2050 et consolider par la même occasion, les ambitions de l’accord de Paris qui vise à maintenir le réchauffement climatique en dessous de 1,5°C à 2°C d'ici 2100.

Ivoiriennes, Ivoiriens,

L’Amendement de Kigali peut également nous aider à accroître la sécurité alimentaire, réduire les gaz à effet de serre, augmenter l’efficacité énergétique et créer des technologies plus respectueuses de la couche d’ozone et du climat. Ce traité permettra à des millions de personnes d’accéder à des services durables de refroidissement essentiels.

Ivoiriennes, Ivoiriens,

Après la ratification du Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’ozone le 30 novembre 1992, notre pays a comme tous les autres Etats du monde entier, suivi le mouvement d’ensemble pour la restauration et la protection de la couche d’ozone.

Sur le plan International, la Côte d’Ivoire a ratifié l’Amendement de Kigali le 20 novembre 2017.

Sur le plan national, Le Bureau National Ozone, sous l’autorité du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable, a conduit avec succès les activités d’élimination des substances qui appauvrissent la couche d’ozone (SAO).

Un Arrêté Interministériel portant réglementation des quotas d’importation des substances qui appauvrissent la couche d’ozone a été pris le 15 février 2023.

Les substances appelées communément fréons 11, 12, 502 et utilisées dans la production du froid, la fabrication de la mousse et les aérosols ont été éliminées depuis le 1er janvier 2010.

Ces résultats ont pu être atteints grâce à l’appui financier du Fonds Multilatéral de Montréal, à l’assistance de l’ONU-Environnement et l’ONUDI.

C’est grâce à l’assistance de ces deux agences et la signature de la Convention Cadre en décembre 2022, entre le Ministère de l’Enseignement Technique et le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable, le Bureau National Ozone a implanté deux autres Centres d’Excellence en Formation de Froid l’un au Lycée Technique et Professionnel de San-Pedro et l’autre au Lycée Technique Industriel de Bouaké.

Ce sont des Centres uniques de formation en Froid dans la sous-région, qui serviront au renforcement des capacités et la certification des acteurs du froid, comme celui déjà implanté à Koumassi.

Le Gouvernement de la Côte d’Ivoire tient ici, par ma voix à remercier officiellement le Fonds Multilatéral et les deux Agences d’exécution.

Ivoiriennes, Ivoiriens,

Le Protocole de Montréal et l’Amendement de Kigali nous prouvent que tout est possible lorsque nous œuvrons ensemble. Agissons donc dès maintenant pour ralentir les changements climatiques et protéger la planète dont nous dépendons toutes et tous.

Ensemble, pour le combat pour la survie de l’humanité toute entière aujourd’hui et demain.

Je vous remercie.

 

Ivoiriennes ;

Ivoiriens ;

Le 17 juin de chaque année, à l’instar des autres pays du monde entier, la Côte d’Ivoire, célèbre la Journée Mondiale de la Lutte contre la Désertification et la Sécheresse.

Cette Journée est l’occasion pour la communauté internationale de faire une rétrospective des actions menées depuis la création de la Convention, mais aussi de faire prendre conscience à tous notamment les populations rurales, des conséquences désastreuses de ces fléaux.

En outre, elle permet une sensibilisation massive sur les actions à mener pour préserver nos terres sinon pour les restaurer lorsque la dégradation n’a pas pu être évitée. 

Cette année, sous le slogan " Femme. Sa terre. Ses droits ", la Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse veut envoyer un message fort pour relever les pratiques discriminatoires faites aux femmes dans l’accès à la propriété foncière.

Partout dans le monde, les femmes se heurtent à des obstacles majeurs pour garantir leurs droits fonciers. Cela limite leur chance de s'épanouir et de prospérer surtout en milieu rural. Et lorsque la terre se dégrade et que l'eau se raréfie, les femmes sont souvent les plus touchées.

Investir dans l'égalité d'accès des femmes à la terre et aux biens qui lui sont liés, c’est investir directement dans leur avenir et dans celui de l'humanité. Il est donc temps de propulser les femmes à l'avant-garde des efforts mondiaux de restauration des terres et de résistance à la sécheresse.

Le thème de cette année : « les droits fonciers des femmes », avec pour slogan « Femme. Sa terre. Ses droits » se veut une exhortation à un programme ambitieux en matière de droits fonciers des femmes. Ces droits sont essentiels pour atteindre les objectifs mondiaux étroitement liés à l’égalité des genres et de neutralité en matière de dégradation des terres d'ici 2030, ainsi que pour faire avancer les autres Objectifs de Développement Durable (ODD).

Selon les Experts de l’ONU, quelle que soit la région du monde, l’égalité des genres n’est toujours pas atteinte, et cela repose sur des constats réels :

  • Aujourd'hui, près de la moitié de la main-d'œuvre agricole mondiale est féminine, mais moins d'un propriétaire foncier sur cinq dans le monde est une femme ;
  • Les droits des femmes à hériter des biens de leur mari continuent d'être bafoués dans plus de 100 pays en vertu de lois et de pratiques coutumières, religieuses ou traditionnelles ;
  • Au niveau mondial, les femmes passent collectivement 200 millions d'heures par jour à aller chercher de l'eau. Dans certains pays, un aller simple pour aller chercher de l'eau peut durer plus d'une heure.

Cette Journée, est l’occasion pour la Convention des Nations Unies sur la Lutte Contre la Désertification et la Sécheresse (CNULCD), d’interpeller la communauté internationale et réaffirmer son engagement en faveur de l'égalité entre les genres, en ayant pour objectifs de :

  • Sensibiliser à l'impact disproportionné de la désertification, de la dégradation des terres et de la sécheresse sur les femmes et aux obstacles qu'elles rencontrent dans la prise de décision sur les questions foncières ;
  • Mettre en évidence les contributions significatives des femmes dans la gestion durable des terres et aux ODD au sens large ;
  • Mobiliser un soutien international pour faire progresser les droits fonciers de la femme dans le monde entier.

 

Ivoiriennes,

Ivoiriens

Notre pays, la Côte d’Ivoire, en ratifiant le Plan d'Action Genre adopté en 2017, s’est engagé pour placer l'égalité entre les sexes au cœur de son projet de développement inclusif, en tant que catalyseur essentiel du progrès. Comme tous les pays Parties à la Convention, la Côte d’Ivoire reconnait le rôle spécifique des femmes dans la restauration et la gestion durable des terres, ainsi que l'importance de l'égalité des sexes en tant que principe directeur pour atteindre les objectifs de la Convention.

Lorsque les femmes sont responsabilisées, ce sont des familles et des communautés entières qui en bénéficient. En plus d'être en première ligne face à la dégradation des terres et aux effets du changement climatique, les femmes peuvent également être à l'avant-garde des efforts mondiaux visant à restaurer la santé des terres et à renforcer la résilience face à la sécheresse. Une restauration des terres sensible au genre est un moyen de réduire la pauvreté, la faim et la malnutrition.

Garantir les droits fonciers des femmes peut aider à faire progresser les objectifs mondiaux en matière d'égalité entre les sexes et de restauration des terres, et contribuer à la réalisation des Objectifs de développement durable plus largement.

 

Chers compatriotes,

Nous devons, chacun à son niveau, jouer un rôle fondamental sur le terrain ou dans les prises de décision concernant le droit d’accès des femmes à la Terre. Nos contributions individuelles et collectives seront essentielles et nécessaires pour l’atteinte des résultats escomptés.

’’Parce que les femmes sont des acteurs majeurs des efforts mondiaux visant à réduire et à inverser la dégradation des terres, nous ne pouvons pas atteindre la neutralité en matière de dégradation des terres sans égalité des sexes, tout comme nous ne pouvons pas exclure la moitié de la population des décisions relatives à la gestion des terres en raison de leur sexe’’.  (Ibrahim Thiaw, secrétaire exécutif de la CNULCD)

C’est seulement, dans cette logique participative et inclusive que nous réussirons le pari de résoudre la question des droits fonciers des femmes, c’est-à-dire l'égalité d'accès des femmes à la terre et aux biens qui lui sont liés.

Nous aurons « investi directement dans leur avenir et dans celui de l'humanité »

Il est temps d’agir en collaboration avec des partenaires, des personnalités de premier plan et des influenceurs, pour reconnaître l'excellence, le leadership et les efforts des femmes en matière de gestion durable des terres. Chacun d'entre nous peut y contribuer : les gouvernements,  le secteur privé,  les ONGs, les particuliers, etc.

 

Enfin ! Chers compatriotes !

Nous devons retenir que :

  • Lorsque les femmes sont responsabilisées, ce sont des familles et des communautés entières qui en bénéficient ;
  • Elles sont le moteur de la lutte contre la dégradation des terres, la sécheresse et les effets du changement climatique. Elles participent donc à l’atteinte des Objectifs du Développement Durable et sont à encourager par des mesures fortes leur donnant accès à la propriété foncière.

La synergie d’actions des femmes détentrices de la propriété foncière et des hommes aura à terme pour conséquence un environnement propice à un développement durable.

  Je vous remercie.

 
Ivoiriens,
Ivoiriennes,
Mes chers compatriotes,
Chers habitants de la Côte d’Ivoire,
Le 8 juin de chaque année, il est célébré la Journée Mondiale des Océans. Cette célébration vise à nous rappeler le rôle très important des océans comme source de vie partout dans le monde.
L’Edition 2023 est placée sous le thème « Planète océan : les courants changent » avec un accent mis sur la valeur des océans.
 
Le but de cette journée est de sensibiliser le public sur la place fondamentale que les océans occupent dans notre écosystème, et sur les menaces auxquelles ils font face à cause des activités humaines. Cette journée veut notamment mobiliser et unir les populations du monde entier, particulièrement notre population autour d'une gestion plus durable des océans, tout en rendant hommage à leur beauté et à leur richesse.
En effet, les océans du monde, leur température, leur composition chimique, leurs courants et leur vie sont à la source des systèmes mondiaux qui rendent la Terre habitable par l’Homme.
 
Notre eau de pluie, notre eau potable, notre météo, notre climat, l’oxygène de l’air que nous respirons et même une grande partie de notre nourriture sont tous alimentés et régulés par les océans et les mers.
Nous avons donc besoin de l’océan pour survivre et l’océan a aujourd’hui, plus que jamais auparavant, besoin d’un soutien accru pour continuer à remplir ses fonctions, dont toute la planète dépend.
Cependant, d'ici 2050, les émissions de gaz à effet de serre associées à la production, à l'utilisation et à l'élimination des plastiques représenteraient 15% des émissions autorisées, dans le cadre de l'objectif visant à limiter le réchauffement de la planète à 1,5 °Celsius.
Cette situation avérée et bien dramatique est malheureusement due à nos activités et à nos comportements, de sorte que si des actions vigoureuses de gestion rationnelle et de prévention ne sont pas prises, elle conduirait nos écosystèmes marins et côtiers à une mort certaine dans quelques décennies.
 
Chères ivoiriennes,
Chers ivoiriens,
Aujourd’hui, avec les variations climatiques, notre système climatique, lié aux océans, est déréglée. Par exemple, on constate que les saisons ne suivent plus exactement les périodes auxquelles nous sommes habituées. Par exemple en petite saison sèche, il tombe souvent des pluies avec une très forte intensité. À cause du changement climatique, l’intensité et la durée des précipitations ont changé.
 
A côté de ce déséquilibre climatique que nous observons, un autre phénomène aussi important représente un danger pour l’océan et pour notre vie. C’est la pollution plastique. Nos océans sont devenus des « écosystèmes à ordure ».
En effet, la production mondiale de déchets plastiques a plus que doublé entre 2000 et 2019 pour s'établir à 353 millions de tonnes. En Côte d’Ivoire, c’est 4,8 millions de tonne par an soit 400 000 tonnes par jour. Une grande partie de ces déchets se retrouvent dans l’océan. Si nous continuons à produire cette quantité de déchets plastiques, ce sont des plastiques que nous pêcherons à la place des poissions en mer.
Ainsi, pour montrer la mise œuvre de certaines actions, nous avons cité en autre des activités de plantations de mangroves dans les complexes lagunaires de Grand-Lahou (avec 25 hectares de champ de mangrove à restaurer) et de Dagbego-Sassandra (avec 350 hectares de mangroves à planter) sont initiées dans le cadre du Projet d’Investissement pour la résilience des Zones Côtières Ouest-africaines (WACA) et de l’Initiative Pêche Côtière (IPC-Afrique de l’Ouest). Tout cela pour permettre la réduction des gaz à effet de serre, comme d’ailleurs les autres initiatives de reboisement et reforestation qui se déroulement sur l’entendu du territoire.
 
A côté de cela, il y a des sensibilisations, des formations et des partages d’expériences pour la lutte contre les déchets plastiques avec certaines Organisations Non Gouvernementales et des hommes de média qui sont les relais auprès de la population. Le tri, le recyclage, le réemploi, l’élimination des additifs toxiques et la fabrication d’alternatives durables en fibres de cellulose notamment constituent également de vastes piliers de réflexion en cours.
Toutes ces activités permettront la durabilité des activités de pêche et surtout de maintenir l’équilibre écologique de notre écosystème marin et côtier.
 
Ivoiriens,
Ivoiriennes,
Mes chers compatriotes,
Chers habitants de la Côte d’Ivoire,
Notre existence est liée à l’océan. Pour notre mieux être, nous avons l’obligation de le protéger afin de continuer de bénéficier de ses nombreux services environnementaux et ressources naturelles.
Aussi, l’édition 2023 de la Journée Mondiale des Océans nous amène-t-elle à prendre collectivement et individuellement conscience de l’importance de la sauvegarde des océans et de sa beauté, mais nous devons repensez nos manières de faire, de produire et de consommer, à travers des actions concertées.
 
Comme on le dit souvent : “l’union fait la force !”. Il est donc grand temps de nous unir pour donner ensemble un nouveau souffle à nos océans en vue de leur redonner de la vitalité, de sorte qu’à l’horizon 2030, l’atteinte de l’Objectif de Développement Durable 14 qui est de « Conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins du développement durable », soit une réalité.
Ensemble, nous y parviendrons.
 
Je vous remercie.

Mes chers compatriotes,

Mesdames et Messieurs,

Le 5 juin de chaque année, il est organisé une Journée Mondiale de l’Environnement, et ce, depuis cinq décennies, sous les auspices des Nations Unies, pour rappeler à la conscience des citoyens des différents Etats, l’importance de la protection de l’environnement pour le bien-être de leurs populations respectives.

L’année 2023 marque le cinquantenaire de la Journée Mondiale de l'Environnement avec pour thème « Solutions à la pollution plastique ». Elle vise à mettre en exergue la nécessité d’agir pour la planète en vue d’une meilleure offre de services environnementaux au bénéfice de l’homme, car le bien-être et la prospérité des générations actuelles et à venir dépendent de la qualité de la vie sur Terre. Il s’agit donc pour les gouvernements, les industriels, les communautés, les collectivités, la société civile et les citoyens de se réunir pour explorer les possibilités existantes en termes d’actions et de technologies vertes pour lutter contre la pollution plastique.

En effet, plus de 400 millions de tonnes de plastique sont produites chaque année dans le monde dont la moitié est conçue pour être utilisée une seule fois et moins de 10 % du total sont recyclés. On estime que 19 à 23 millions de tonnes de plastique finissent dans les lacs, les fleuves et les océans.

Les microplastiques, de minuscules particules de plastique mesurant jusqu'à 5 mm de diamètre, se retrouvent dans la nourriture, l'eau et l'air. On estime que chaque personne sur la planète consomme plus de 50 000 particules de plastique par an, et bien plus encore, si l'on tient compte de l'inhalation des particules qui se trouvent dans l’air. Le plastique à usage unique jeté ou brûlé nuit à la santé humaine et à la biodiversité et pollue tous les écosystèmes, du sommet des montagnes au fond des océans.

Chères Ivoiriennes,

Chers Ivoiriens,

Chers Habitants de la Côte d’Ivoire,

Notre pays, à l’instar des autres pays et singulièrement des pays en développement, n’est à pas à l’abri du péril plastique.

En effet, notre environnement est envahi par les plastiques de toute sorte. Les sachets plastiques, les bouteilles en plastique ainsi que les emballages multiformes, interviennent dans nos usages quotidiens, dans nos ménages, sur nos marchés ainsi que dans nos commerces. Les commerçants et commerçantes ainsi que les populations utilisent majoritairement les emballages plastiques pour le transport et le conditionnement des produits. En outre, les bouteilles plastiques s’utilisent pour la conservation de l’huile, des jus, de l’eau, pour ne citer que ceux-là.

Nos ménagères ne peuvent plus faire le marché sans emballage plastique. Tout achat, dans un supermarché, une boutique ou dans la rue est emballé avec du plastique. Le plastique se retrouve partout, dans les rues, les espaces verts et les caniveaux.

Après leur utilisation, ces emballages plastiques deviennent des déchets envahissants et sont déversés au sol et dans les ouvrages d’assainissement et de drainage. Les conséquences immédiates que nous avons constatées sont la dégradation de l’esthétique urbaine et surtout les inondations liées aux canaux bouchés, qui, en 2018 et 2019 ont causé des pertes en vies humaines et des dégâts importants à Abidjan.

Mesdames et Messieurs

Chers compatriotes

Face à cette situation alarmante, la Côte d’Ivoire a pris des mesures au nombre desquelles l’on note le code de l’environnement qui est en ce moment en révision, la loi d’orientation sur le développement durable.

La Côte d'Ivoire a interdit l'utilisation des sachets en plastique depuis 2013, soutenant ainsi le passage à des emballages réutilisables.

La plus grande ville du pays, Abidjan, est également devenue un pôle pour les start-ups qui cherchent à vaincre la pollution plastique.

Par ailleurs, la construction et la mise en service des Centres d’enfouissement technique et de valorisation des déchets, qui mettent l’accent sur le tri et la valorisation, va booster la lutte contre la pollution plastique en Côte d’Ivoire.

La vision du Président de la République, son SEM. Alassane Ouattara, est de faire de la nation ivoirienne non seulement un pays développé, mais également et surtout un modèle solide en matière de développement durable. Cette vision que traduit fidèlement SEM. Le Premier Ministre ACHI Patrick, en actions gouvernementales, est axée sur un développement social partagé ainsi qu’une économie verte et résiliente au bénéfice des générations actuelles et futures.

Le déroulé de ces actions s’articulent aussi autour des initiatives de sensibilisation visant à promouvoir l’usage de solutions alternatives plus propres.

Mesdames et Messieurs

Chers habitants de la Côte d’Ivoire

Le pays entend poursuivre les efforts en faveur de la lutte contre la pollution plastique, notamment par le renforcement du cadre institutionnel et juridique ainsi que le soutien des initiatives novatrices de recyclage et de valorisation du plastique. Nous comptons sur votre soutien pour relever ce défi, et vous en êtes capables.

C’est donc à juste titre que notre pays a été choisi pour abriter les cérémonies officielles commémoratives de la Journée Mondiale de l’Environnement cette année, la cinquantième édition.

Ce choix nous invite à plus d’actions, à plus de responsabilité et à plus d’engagement. Nous devons changer notre comportement face à l’utilisation et surtout au rejet du plastique.

Notre planète est en danger. Il faut trouver des solutions pour préserver notre vie. S’il est vrai que les chiffres sont alarmants, il est aussi vrai que des solutions pour renverser la tendance existent et sont à notre portée.

Ensemble, engageons-nous, dans un élan de solidarité, pour préserver notre planète et notre vie. Je vous invite donc à une prise de conscience collective et individuelle pour ne pas mettre en péril la survie de notre propre espèce, l’espèce humaine.

Je souhaite à tous une bonne célébration de la cinquantième journée mondiale de l’environnement. Adoptons, tous et chacun, un comportement écocitoyen nous permettant de nous épanouir dans une nature pure, vivable et propice à des actions de développement durable au profit des générations présentes et futures.

Je vous remercie.