Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Du 16 au 17 octobre 2025, à Abidjan, le Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique (MINEDDTE) a organisé la dernière phase de la campagne de vulgarisation des résultats des études sectorielles et des priorités nationales issues du Plan National de Mise en Œuvre (PNM) 2025 de la Convention de Stockholm sur les Polluants Organiques Persistants (POP).

Après Jacqueville et Yamoussoukro, cette session a réuni plusieurs acteurs issus des collectivités territoriales, de la douane, de la presse, des universités, ainsi que des artisans du secteur de la ferraille et des plastiques et des représentants de la Chambre des Métiers. Elle visait à renforcer leurs capacités pour une meilleure compréhension et appropriation des résultats des études sectorielles menées dans le cadre de l’actualisation dudit plan.

Le Directeur de Cabinet, M. Parfait KOUADIO, a présidé l’ouverture de la rencontre au nom du Ministre Assahoré Konan Jacques. Il a rappelé la détermination du Gouvernement à protéger la santé publique et l’environnement face aux risques chimiques.

« Ces ateliers traduisent notre volonté de faire de la prévention et de la formation des acteurs un levier central dans la gestion durable des substances chimiques. Vos contributions, vos expériences et vos engagements permettront de traduire les orientations du Plan en actions concrètes », a-t-il indiqué dans son intervention.

Quant au Professeur Gustave Bédi, Point Focal National de la Convention de Stockholm, il a rappelé le sens de cette tournée de vulgarisation.

« Nous avons fait cette campagne pour présenter les résultats des études et recueillir les priorités des acteurs. Après les planteurs et les maraîchers à Yamoussoukro, nous sommes ici pour échanger avec les collectivités, la douane, les enseignants, la presse et les artisans. Demain, ce sera au tour des acteurs de la ferraille et des plastiques. Notre objectif est de consolider toutes les recommandations afin de renforcer le dossier à présenter aux autorités », a-t-il expliqué.

Ainsi, les recommandations issues de cette série de consultations permettront d’enrichir le document final et de guider les futures actions du gouvernement en matière de gestion des polluants organiques persistants. Un atelier de validation nationale du Plan National de Mise en Œuvre 2025 sera organisé dans cette perspective, à en croire le Point Focal.

Les polluants organiques persistants se retrouvent dans les pesticides et produits chimiques industriels hautement toxiques. Ils constituent une menace mondiale, particulièrement pour les pays en développement. Contaminant durablement les sols, l’eau et la chaîne alimentaire, ils entraînent des maladies graves. En Afrique, on estime à près de 50 000 tonnes la quantité de pesticides périmés toujours présents dans l’environnement.

 

La première Réunion du Comité Technique (CT) du Mécanisme LoCAL-Côte d’Ivoire ou Mécanisme de Financement de l’Adaptation au Niveau Local s’est tenue ce jeudi 16 octobre 2025, à la salle de réunion du PNUD, à Abidjan, Plateau.

Cette réunion a été présidée par le Professeur Kouadio Georges, Conseiller Technique, représentant le Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique et en présence M. Damiano Borgogno, Co-Responsable Mondial de LoCAL à l’UNCDF. Etaient également présents,les membres du Comité Technique, composés des représentants des Partenaires techniques et financiers, des Ministères et des Agences.

La session du Comité Technique a permis d’examiner et d’approuver le plan de travail, les outils de mise en œuvre, et de formuler des recommandations pour orienter les prochaines étapes. Le Mécanisme (LoCAL) mis en œuvre par le Fonds d’équipement des Nations Unies (UNCDF), constitue un outil novateur pour renforcer la réponse des collectivités territoriales aux effets du changement climatique. Il vise à renforcer la résilience des collectivités territoriales face au changement climatique en intégrant l’adaptation dans la planification locale et en facilitant l’accès à des financements dédiés, dans une approche participative et sensible au genre.

La Côte d’Ivoire bénéficie d’un financement régional portée par la BOAD auprès du Fonds Vert pour le Climat qui inclut également le Burkina Faso, le Mali et le Niger.

Pour la phase pilote, quatre collectivités territoriales, à savoir : Grand-Béréby, Bin-Houyé, Bouaké et M’Bahiakro, vont bénéficier de subventions pour mettre en œuvre des projets d’adaptation aux changements climatiques. Ces communes seront accompagnées pour intégrer l’adaptation dans leurs plans de développement, mettre en œuvre des projets concrets et accéder aux subventions de LoCAL.

En octobre 2024, le mécanisme a été officiellement lancé en Côte d’Ivoire par le Gouvernement ivoirien, à travers le PNCC et la DGDDL.

Le Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique (MINEDDTE) a ouvert, le lundi 13 octobre 2025, à Yamoussoukro, un atelier de vulgarisation des résultats des études sectorielles et des priorités nationales issues du Plan National de Mise en Œuvre (PNM) 2025 de la Convention de Stockholm sur les Polluants Organiques Persistants (POP).

Présidée par le Directeur de Cabinet Adjoint, Dr Élisée Napari YEO, cette activité s’inscrit dans la continuité du processus d’actualisation du PNM de la Cote d’Ivoire. Il a permis de renforcer les capacités des planteurs de cultures de rente, des maraîchers et des pêcheurs sur les différentes sources des polluants organiques persistants.

« Cet atelier marque une étape importante dans la lutte contre les polluants organiques persistants. Il s’agit non seulement de diffuser les résultats des études menées, mais surtout de donner à chaque acteur les outils nécessaires pour protéger sa santé, celle des autres et celle de l’environnement », a déclaré Dr YEO dans son discours d’ouverture.

Les polluants organiques persistants (POP), sont issus de certains pesticides et produits industriels. Ils figurent parmi les substances les plus dangereuses rejetées chaque année dans l’environnement. Leur accumulation provoque des effets graves sur la santé humaine, la faune et la flore. À ce jour, on estime à près de 50 000 tonnes la quantité de pesticides périmés contaminant les sols et les ressources alimentaires en Afrique.

Des présentations techniques et des échanges d’expériences ont meublé la rencontre.

« Il nous faut désormais renforcer les actions de sensibilisation et informer les acteurs locaux qui manipulent au quotidien ces produits dangereux sur les risques et les bonnes pratiques. C’est ainsi que nous parviendrons à véhiculer le message du ministère sur cette thématique importante », a ajouté Professeur Gustave BEDI, Point focal de la Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants.

Organisé avec l’appui du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), cette activité s’inscrit dans la dynamique internationale de lutte contre les substances chimiques dangereuses.

Abidjan, le 3 octobre 2025 – Face aux menaces croissantes qui pèsent sur la biodiversité, le gouvernement ivoirien a lancé officiellement, ce jeudi 2 octobre 2025 à Abidjan-Plateau, l'initiative BIOFIN Côte d'Ivoire. La cérémonie a été présidée par le directeur de cabinet Parfait Kouadio, représentant le ministre de l'Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique.

BIOFIN, soutenu par le Fonds pour l'Environnement Mondial (FEM) et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), vise à doter la Côte d'Ivoire d'un Plan national de financement de la biodiversité (PNFB). Cet outil stratégique a pour objectif de mobiliser et d'orienter les financements publics et privés vers la protection de la nature.

La rencontre a rassemblé partenaires techniques et financiers, société civile, secteur privé et monde académique. Elle a également été marquée par des interventions artistiques, notamment un slam d'une jeune élève de 4e, engagée dans la préservation de la biodiversité. Elle a appelé à une prise de conscience collective : « Protéger la biodiversité, c'est protéger la vie et garantir l'avenir des générations futures ».

Lors de son allocution, le représentant du ministre, Jacques Assahoré Konan, a rappelé l'urgence : « La perte continue de la biodiversité est aujourd'hui l'un des défis majeurs de notre temps. Malgré son importance vitale, elle demeure largement sous-financée. Les estimations mondiales font état d'un déficit annuel situé entre 150 et 440 milliards de dollars. Face à cette réalité, BIOFIN est plus qu'un projet : c'est une opportunité de transformation et un outil de gouvernance durable ».

En Côte d'Ivoire, les Contributions déterminées au niveau national 2026-2030 (CDN 3.0) estiment les besoins de financement pour la biodiversité à 5 milliards USD. La mise en œuvre du PNFB sera coordonnée par le PNUD, avec l'appui du FEM, sous la co-présidence du ministère de l'Environnement et du ministère des Finances et du Budget.

Pour sa part, Gaël Olivier, représentant la Représentante résidente du PNUD, a exprimé l'engagement actif du Groupe des partenaires pour l'Action climatique afin de faire de la biodiversité un levier majeur de durabilité en Côte d'Ivoire.

Rappelons que chaque année, plus de 200 000 tonnes de plastiques se déversent dans les lagunes, fleuves et océans, fragilisant les écosystèmes côtiers et menaçant la santé publique. En 50 ans, le pays a perdu 95 % de ses mangroves, et plus de 80 % de sa couverture forestière en un siècle.

À travers BIOFIN, la Côte d'Ivoire entend inverser cette tendance, en renforçant la mobilisation des ressources et en engageant tous les acteurs pour la préservation de son patrimoine naturel.