Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

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La Côte d’Ivoire a présenté, le 15 novembre 2025 à Belém, les résultats de son premier Rapport Biennal de Transparence (BTR1) dans le cadre du Processus Multilatéral de l’Examen par les Pairs (FMCP). Le FMCP représente la pierre angulaire du Cadre de transparence renforcé de l’Accord de Paris et permet d’évaluer de manière non punitive les efforts nationaux en matière d’atténuation, d’adaptation et de mise en œuvre des actions climatiques.

Cet exercice a été piloté par Monsieur Kumassi Philippe, Coordonnateur National du BTR1. Devant la communauté internationale, il a analysé les progrès réalisés ainsi que les défis encore à relever.

« Le BTR1, soumis le 20 décembre 2024 portait sur les CDN de 2022. Ce document adresse l’ensemble des actions entreprises pour atteindre les objectifs desdites Contributions Déterminées au niveau National », a dit le Coordonnateur.

Ainsi, sa présentation a mis en évidence des résultats importants, notamment une réduction déjà réalisée de 22,70 % des émissions par rapport à l’objectif « 30,41 % à l’horizon 2030 ». Il a montré également que la transition énergétique progresse avec une part actuelle de 39 % d’énergies renouvelables dans le mix énergétique, portée par des projets tels que la centrale solaire de Boundiali et 14 nouvelles centrales solaires en préparation ou en étude dans différentes régions (Soubre, Sérebou, Bondoukou, Korhogo, Odienné, etc.).

Le rapport est revenu aussi sur l’effort continu de restauration forestière, un pilier de l’atténuation, qui s’appuie sur la SPREF, le Programme National de Reboisement, l’Initiative Cacao-Forêts et le Programme de réduction des émissions. A ce niveau, la Côte d’Ivoire a progressé de 9% sur l’objectif de 20% de couverture à l’horizon 2030.

Enfin, le BTR1 apporte pour la première fois une vision consolidée des investissements nécessaires à l’action climatique, évalués à plus de 2 000 milliards FCFA, dont une partie a déjà été mobilisée à travers des programmes structurants comme le PIF 2, le PRE ou encore le complexe hydroélectrique de Gribo-Popoli.

L’évaluation de la Côte d’Ivoire a été accueillie positivement. Plusieurs délégations ont salué la clarté du rapport, la cohérence entre les engagements annoncés et les actions effectivement menées, ainsi que la rigueur des indicateurs retenus. Cette reconnaissance internationale ouvre déjà des perspectives concrètes.

« Plusieurs partenaires ont exprimé leur volonté de renforcer leur accompagnement dans la mise en œuvre des programmes d’atténuation et d’adaptation du pays », a annoncé Kumassi Philippe.

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