Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Après la tenue de la 15ème Conférence des Parties (COP 15) à la Convention des Nations Unies sur la lutte Contre la Désertification et la Sécheresse, du 9 au 20 mai 2022 à Abidjan, ce sont plus de 55 000 pièces de matériels et d’équipements non utilisés par le Comité d’organisation qui ont été mis à la disposition du patrimoine de l’État ivoirien.

La remise de ces matériels et équipements a fait l’objet d’une cérémonie officielle, le jeudi 15 septembre 2022, à Abidjan, en présence des ministres Jean-Luc ASSI de l’Environnement et du Développement durable, Moussa SANOGO du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Épiphane Zoro Bi Ballo de la Promotion de la bonne Gouvernance et de la Lutte contre la Corruption et du Président du Comité d’Organisation de la COP 15, Abou Bamba.

Pour le ministre Moussa SANOGO, « derrière cette action apparemment banale et anodine, transparaissent une valeur fondamentale de la bonne gouvernance, la reddition de comptes et une vertu essentielle de la saine administration, la transparence dans la gestion de la comptabilité en la matière ».

Il a félicité le président du Comité d’Organisation de la COP 15 et toutes ses équipes pour cette initiative heureuse et pionnière et encouragé tous les responsables de projets à en faire autant.

Épiphane Zoro Ballo a dit que cette cérémonie, inédite en Côte d’Ivoire et dans l’organisation des grands événements, illustre la dynamique de la bonne gouvernance au niveau des composantes de l’Etat. « L’objectif de cette donation est d’améliorer les services de l’État au profit des citoyens », a-t-il expliqué.

Pour sa part, le ministre Jean-Luc Aussi a rappelé que l’organisation de la COP15 a eu des effets économiques importants pour la Côte d’Ivoire, au-delà de la parfaite organisation de cette rencontre mondiale.

Il a encouragé tous les Ivoiriens à s’approprier ce bond qualitatif en avant et il a assuré que le gouvernement travaille à la mise en œuvre des recommandations de cette COP15. Notamment L’Initiative d’Abidjan, en vue d’augmenter la production agricole.

Le 13 septembre à Abidjan (CRRAE UMOA) les représentants des principales parties prenantes responsables de la révision, la mesure et la mise en œuvre des CDN ivoirienne, se sont rencontrés dans le cadre de d’un atelier de validation du projet « transition bas carbone de la cote d’ivoire ».

Représentant le Ministre de l’Environnement et du Développement Durable (MINEDD), le Directeur de Cabinet Adjoint, KODEHI Gnahoré, a procédé à l’ouverture de cette activité. Ledit projet vise à suivre la mise en œuvre des nouvelles CDN révisées et son rapportage, à décliner et intégrer les stratégies nationales climat dans les politiques nationales, transversales et sectorielles et à mieux faire connaitre, auprès des populations, les enjeux liés aux changements climatiques.

« Pour assurer un suivi efficace de la mise en œuvre de ces nouveaux engagements, il est impérieux d’assoir un système national de suivi évaluation qui intégrera en son sein toutes les initiatives sectorielles de suivi tant sur les actions d’atténuation que l’adaptation », s’est exprimé le Directeur de Cabinet Adjoint, en présence des représentants de l’Union Européenne, d’Expertise France et du Directeur de la Direction de la Lutte contre les Changements Climatiques.

Précisons qu’il s’agit pour le projet de faire le suivi, à travers la coordination d’un système MRV en lien avec les CDN (système de Mesure, Rapportage et Vérification). Cet outil permettra au Ministère en charge de l’Environnement de comptabiliser les acquis de toutes les initiatives climats et de mieux rendre compte au secrétariat de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC).

Il faut dire que la Côte d’Ivoire a bénéficié d’un appui financier et technique de l’Union Européenne et d’Expertise France pour mettre en œuvre le projet « Transition Bas Carbone - Côte-d’Ivoire ».

Le Ministère de l’Environnement et du Développement durable (MINEDD) à travers le Programme national Changements climatiques (PNCC), et en collaboration avec le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD), organise un dialogue national structuré sur la transparence dans le cadre de l’Accord de Paris sur le climat, du lundi 05 au mercredi 07 septembre 2022 à Abidjan-Cocody. Ce, en vue de mettre en place un cadre de transparence renforcé permettant de suivre les actions de lutte contre les changements climatiques en Côte d’Ivoire.

Cette rencontre de haut niveau qui s’inscrit dans le cadre la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat voit la participation du Fonds pour l’Environnement mondial (FEM) et de plusieurs experts nationaux et internationaux.

« La rencontre de ce jour se veut un cadre de réflexion et d’échanges permettant d’identifier des pistes de solutions devant concourir à un aboutissement idéal de ce cadre de transparence renforcé sur l’action climatique que nous envisageons », a déclaré Kodéhi Gnahoré, directeur de cabinet adjoint au MINEDD.

Le représentant du ministre Jean-Luc-Assi a invité les participants à prendre une part active, durant ces trois jours de travail, aux différentes discussions. « J’ai bon espoir qu’au sortir de ces rencontres d’échanges, nous réussirons à engager toutes les parties prenantes nationales et internationales sur la problématique de la transparence climatique, à partager nos expériences et nos bonnes pratiques en matière d’initiatives pour l’atténuation des changements climatiques avec la contribution des compétences nationales et d’ailleurs ».

Pour Bernard Brou, représentant la Représentante résidente du PNUD en Côte d’Ivoire, la transparence est l’épine dorsale de l’Accord de Paris, car elle permet d’instaurer la confiance en rendant plus « transparents » les rapports relatifs au changement climatique. «Il s’agira de relever les obstacles et proposer des solutions pour surmonter ceux-ci pour une véritable transparence sur le climat en Côte d’Ivoire », a-t-il indiqué.

Réaffirmant la disposition du PNUD à accompagner la Côte d’Ivoire dans la lutte contre les changements climatiques, Bernard Brou a salué les efforts déjà entrepris par le gouvernement ivoirien en disposant déjà des principaux documents et instruments de politique et stratégiques de lutte contre le changement climatique.

La Côte d’Ivoire a ratifié l’Accord de Paris sur le climat en 2016.

 

Le jeudi 01 septembre 2022, à l’UFR des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques de l’Université Félix Houphouët Boigny, le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MINEDD) a procédé à la remise officielle d’équipements d’échantillonnage et d’analyse au Laboratoire de Toxicologie et de l’Hygiène Agroindustrielle.

Monsieur KOUASSI kouamé, Chef de Cabinet a représenté le Ministre en Charge de l’Environnement lors de la cérémonie de remise. Selon lui, il s’agit pour le ministère, à travers ces équipements de renforcer les capacités techniques du Laboratoire, lui permettant ainsi de mieux comprendre le polluant organique persistant, (retardateur de flamme) nommé « diphenylether polybromé ». En effet, « ce polluant organique persistant est présent dans les plastiques des Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques (DEEE) et des véhicules enfin de vie (VFV) et peut constituer un véritable vecteur de contamination des populations travaillant dans ce secteur d’activité », s’est-il exprimé en présence du représentant de l’ONUDI, des autorités, enseignants et chercheurs issus de l’Université Félix Houphouët Boigny.

En Côte d’Ivoire, la quantité de produits chimiques présente dans l’environnement a fortement augmenté du fait de la consommation galopante d’appareils électriques et électroniques et des véhicules en fin de vie. Présents dans les plastiques de téléphones, des climatiseurs, des radios, des vieux ordinateurs et télévisions, les Polluants Organiques Persistants (POP) sont particulièrement dangereux et peuvent avoir des impacts extrêmement nocifs sur la santé et l’environnement.

Rappelons que l’ensemble des équipements d’échantillonnage et d’analyse, d’une valeur d’environ 60 millions, est un don du FEM à la Cote d’Ivoire, dans le cadre du projet uPOPCI, coordonné par le Professeur Gustave BEDI. Il faut aussi dire que le choix de Laboratoire LTHAI n’est pas fortuit car faisant partie des partenaires au cofinancement du projet depuis 2018. IL devra contribuer au cofinancement à hauteur de 186 000 dollars en nature ou en investissement.