Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Mené par le Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique (MINEDDTE) en collaboration avec l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), le projet a réussi à mobiliser les populations locales autour de l’élaboration d’un ambitieux plan de développement. Au cœur de cette initiative, la mise en place de plans de développement locaux (PDL) dans des villages bénéficiaires du projet.

Ces documents, véritables feuilles de route, élaborées avec la participation active des communautés, définissent les priorités dans les domaines des infrastructures socio-économiques, de l'éducation et de la santé, tout en intégrant des objectifs de préservation de l'environnement.

Après plusieurs mois de réflexion et de participation communautaire intense pour l’élaboration des PDL, des réunions de validation et de restitution de 8 PDL se sont déroulées simultanément dans les régions de l'Agnéby-Tiassa et du Sud-Comoé du 9 au 15 juin 2024.

L’évènement a réuni les principaux acteurs de ces régions, notamment les autorités administratives locales, les représentants des conseils régionaux, les représentants du Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique (MINEDDTE), les chefs de village et les représentants de la communauté.

Bakayoko Ibrahima, le sous-préfet d'Adiaké qui a présidé la rencontre d’Assomlan dans le Sud Comoé, le 13 juin 2024, s’est adressé à la communauté villageoise en ces termes : « vous avez désormais un outil de développement à votre disposition. Je vous invite à vous en approprié. Il vous servira de guide et de boussole pour tous vos projets de développement communautaire car, l’Etat ne peut pas tout faire seul. Il faudrait qu'il y ait des initiatives communautaires à côté de ce qui est initié par l'Etat et les collectivités locales ».

Pour Nanan Assanvo Assémian, Chef du village d’Assomlan, la vision à l’horizon 2033, c’est un village prospère et sécurisé prenant en compte la préservation de son écosystème naturel. Pour cela, les efforts seront axés sur la promotion et la valorisation des jeunes, hommes et femmes. « Nous songeons à l’intégration sociale de la jeunesse en développant l’aquaculture lagunaire à travers les cages flottantes comme source de revenu et d’autonomisation. Et c’est un projet qui a besoin de financement ».

Aujourd’hui, grâce au PDL, je peux me présenter devant des investisseurs et des bailleurs de fonds pour solliciter un appui financier en vue de la réalisation de ce projet », s’est-il réjoui.

Pour rappel, ce sont 23 villages répartis dans les régions de l’Agnéby-Tiassa, la Mé, et le Sud-Comoé qui ont bénéficié des plans de développement locaux (PDL) avec l’appui technique de la Direction de la Planification Spatiale (DPS) du Ministère de l’Economie, du Plan et du Développement (MEPD).

La Côte d'Ivoire a célébré, le 15 juin 2024, la Journée Mondiale des Océans (JMO) à l'Agora de Port Bouët, sous le thème « Éveiller de nouvelles profondeurs ». Cet événement, inscrit dans le cadre de la Quinzaine Nationale de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique (QNEDDTE), a rassemblé divers acteurs pour sensibiliser sur l'importance des océans et les menaces auxquelles ils font face.

La cérémonie a été présidée par le Directeur Général de l’Environnement, Monsieur Dagnogo Sidi Braïma. Dans son discours, il a souligné l’urgence climatique et l'importance de changer nos comportements pour protéger l'environnement.

« La Côte d’Ivoire produit 4,8 millions de tonnes de déchets plastiques par an, soit environ 400 000 tonnes par jour. Une grande partie de ces déchets finit dans l'océan », a-t-il rappelé.

Il a mis en garde contre les dangers de cette pollution. « Si nous continuons à produire cette quantité de déchets plastiques, nous réduisons considérablement la capacité de l’océan à se régénérer, mettant ainsi en péril l’économie des zones côtières ainsi que nos besoins en protéines », a-t-il ajouté.

Pour inverser la tendance, le représentant du Ministre Assahoré a exhorté les populations à établir un nouvel équilibre, ancré dans la compréhension de l’océan et de la façon dont l’humanité y est liée pour le préserver et tout ce qu’il contient.

La cérémonie s’est achevée sur une note positive avec la remise d’un important don de la Convention d’Abidjan à la mairie de Port Bouët. Ce don, composé de poubelles, pelles, râteaux et bottes, symbolise l’engagement collectif pour un environnement plus propre et plus sain.

L’événement a vu la participation de nombreuses personnalités, dont Monsieur Woudi, représentant du Maire de Port Bouët, le Professeur Valère Djagoua, Coordonnateur Adjoint du Projet WACA et Abdoulaye Diagana, Secrétaire Exécutif de la Convention d'Abidjan. Des représentants du secteur public et privé, ainsi que de la société civile, étaient également présents.

La célébration de la Journée Mondiale des Océans vise à sensibiliser les acteurs publics et privés, la société civile, les ONG, les collectivités et les populations sur l’importance fondamentale des océans dans notre écosystème et sur les menaces liées à leur dégradation. Elle fait partie intégrante des activités de la Quinzaine Nationale de l’Environnement, qui se déroule du 3 au 17 juin 2024.

Une situation critique s’est déclarée sur la plateforme pétrolière PETROVOR, située au large d’Assinie. Les opérateurs de la plateforme ont signalé une remontée d'hydrocarbures à la suite d’une rupture brusque du pipeline reliant le collecteur sous-marin (SUBSEA MANIFOLD) à l’Unité Flottante de Production, de Stockage et de Déchargement (FPSO). Cet incident a provoqué un déversement continu de pétrole brut estimé à 38 tonnes dans les eaux marines, menaçant gravement les côtes allant d’Assinie jusqu’à Grand-Bassam. Ceci est la simulation du scénario que plusieurs parties prenantes ont eu à résoudre le 13 juin 2024.

En réponse à cette situation, le Ministre en charge de l’Environnement, Assahoré Konan Jacques a immédiatement déclenché le Plan Pollumar, conformément au décret n°98-42 du 28 janvier 1998. Ce plan national d’urgence permet de lutter contre les pollutions accidentelles en mer, en lagune et dans les zones côtières.

Le Gouvernement, par la voix du Ministre Assahoré, Président du Comité Interministériel de Lutte (CIL), assure la population d’Assinie que toutes les dispositions sont prises pour lutter contre les effets de cet incident.

« Une Cellule de Crise dont un poste avancé à l’Embouchure de la lagune Aby d’Assinie est mis en place pour organiser et entreprendre des actions de lutte contre la pollution sur le terrain. Je confie la coordination des opérations au Directeur du CIAPOL, sous la supervision du Préfet d’Adiaké. Je reste à l’écoute de l’évolution de la situation », a-t-il déclaré.

Ladite cellule a reçu carte blanche pour mobiliser toutes les ressources logistiques et les moyens nécessaires pour juguler la crise au plus vite. Elle a donc procédé à la réquisition de ceux manquants auprès des acteurs du public et du privé.

C’est à ce titre que le Ministre a souligné l’importance de la collaboration et du civisme de la population et a rassuré l’opinion publique que des informations régulières seront fournies sur l’évolution des interventions et des mesures à suivre.

Le Plan Pollumar est un exercice annuel qui met en lumière l'engagement du Gouvernement ivoirien à protéger l’environnement marin et à assurer la sécurité des populations locales en cas de pollution accidentelle marine. Il se déroulé dans le cadre de la Quinzaine Nationale de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique (QNEDDTE).

Les efforts conjoints des équipes d'intervention d'urgence, des autorités locales et des experts en pollution marine, ont permis de contenir la catastrophe et à minimiser son impact environnemental.