Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Le lancement officiel de l’élaboration de la Stratégie de Développement des Statistiques de l’Environnement et du Changement Climatique de la Côte d’Ivoire (SDSECC-I/CI) et de validation des outils de collecte a eu lieu le lundi 06 mai 2024 dans un réceptif hôtelier de la commune du Plateau. Présidée par Monsieur Bohoussou Marc, Directeur des Etudes, de la Planification et des Statistiques, représentant le Ministre de l’Environnement du Développement Durable et de la Transition Ecologique, cette activité a réuni plusieurs experts issus de divers Ministères techniques, des établissements nationaux, des centres et instituts de recherche ainsi que des partenaires techniques et financiers.

Dans son allocution, M. Bohoussou Marc a mis en exergue l’importance des statistiques, expliquant que celles-ci fournissent des données précises et actualisées sur l’environnement. « Les statistiques de l’environnement et des changements climatiques jouent un rôle essentiel dans la prise de décisions éclairées et la mise en œuvre de politique adaptés pour lutter contre les différents fléaux. Elles nous permettent d’évaluer l’impact de nos actions, de mesurer les progrès réalisés et de prendre les mesures nécessaires pour faire face aux défis actuels et futures » a-t-il rappelé.

Il a également invité les participants à une synergie d’actions en apportant des contributions et idées novatrices afin d’élaborer une excellente stratégie. « Chaque action compte, qu’elle soit entreprise par le Gouvernement, les entreprises, la société civiles ou les individus. En travaillant ensemble, nous pouvons créer un avenir meilleur et plus durable pour les générations présentes et futures » a-t-il déclaré.

Louis Kouassi KOUAKOU, Directeur des Statistiques à la Banque Africaine de Développement (BAD) a pris part à cette activité. Il a indiqué que l’environnement et les changements climatiques constituent des défis majeurs et sont des composantes de la stratégie pour la période de 2022 à 2032 de la BAD. Aussi l’atteinte de tout objectif, nécessite la mise à disponibilité d’un système d’information performant. « La SDSECC-I/CI permettra à la Côte d’Ivoire de disposer de façon durable d’un système d’information capable d’aider à la prise de décision », a dit le représentant de la BAD.

L’engagement du Programme des Nations unies pour l’environnement, à soutenir notre pays contre les défis environnementaux à travers un accompagnement au Ministère a été réaffirmé par Monsieur Mohamed ATANI le représentant résident.

La Côte d’Ivoire est un pays riche en ressources naturelles et possède une biodiversité exceptionnelle. Cependant, elle est confrontée à des défis sans précédent, tels que la dégradation des écosystèmes, la perte de la biodiversité et les effets néfastes des changements climatiques. Face à ces enjeux, l’aboutissement de ce processus d’élaboration de la première Stratégie de Développement des Statistiques de l’Environnement et du Changement Climatique (SDSECC- I/CI) permettra d’agir avec détermination et responsabilité.

Le lundi 6 mai 2024, Monsieur Jacques Konan ASSAHORE, Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique, a présidé une importante cérémonie à Broubrou Sokoura, village situé dans le département de Dabakala. Cet événement marquait la réception des travaux de construction des infrastructures sociales de base financées par la Coopération financière allemande (KfW) à travers le Projet de protection de la biodiversité du Parc national de la Comoé (PNC).

« La cérémonie de ce matin vise à lancer officiellement les travaux de construction de 67 infrastructures sociales d’un coût d'environ 1,5 milliard de francs CFA dans les villages riverains du parc », a-t-il annoncé, en présence des Autorités Administratives, Politiques, Coutumières et des représentants de la KFW.

Initié par la Coopération financière allemande (KfW), ce projet lancé en 2023 vise à contribuer au développement local des régions périphériques du Bounkani, du Tchologo et du Hambol, Ainsi, chaque région bénéficiera d’écoles primaires de trois classes, de cantines scolaires, de toilettes, de logements de maître et infirmier, de maternités, de dispensaires et d’incinérateurs.

Le Ministre a salué les actions de la KFW qui contribuent à protéger le PNC : « Permettez-moi d’exprimer la reconnaissance de la Côte d'Ivoire à la République fédérale d'Allemagne pour la qualité de la coopération. L'acte posé ce jour s'inscrit dans la droite ligne de la vision du Président Alassane OUATTARA qui vise à apporter des réponses concrètes aux préoccupations des populations, leur permettant ainsi de participer à la construction d'une Côte d'Ivoire solidaire, en voie d'émergence et respectueuse de l'environnement ».

Quant au Dr Jurgen Schter, Représentant pays de la KFW, il s’est félicité des avancées et des efforts de la Côte d’Ivoire en matière de protection de l’environnement.

Le Parc national de la Comoé (PNC), d’une superficie de 1 149 150 hectares, est la plus grande aire protégée de Côte d'Ivoire et la troisième en Afrique de l'Ouest. Sa variété d'habitats, comprenant différents types de savanes, des forêts claires et denses, abrite une grande diversité d'espèces animales. Reconnu pour ses richesses naturelles, le PNC a été inscrit comme réserve de biosphère en 1982 et site du Patrimoine mondial de l'UNESCO en 1983.

Dahlia Fleur, une réserve naturelle située à Abidjan, a été le lieu choisi, ce vendredi 26 avril 2024, pour le lancement de la 6e édition des Journées de l'Écologie et des Changements Climatiques (JFAC 2024). En présence de M. Cissé Sabaty, Représentant du Vice-Président de la République, de partenaires techniques et financiers, ainsi que de la société civile, le Ministre Assahoré Konan Jacques, en charge de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique, a officiellement lancé les activités de cet événement.

A travers le thème « Renforcement de la mobilisation des financements climatiques pour une transition écologique réussie », les JFAC ont pour ambition d’enclencher un processus dynamique de transition écologique durable. Le Ministre Assahoré situe les objectifs dans son allocution.

« Les Journées de l’écologie et des changements climatiques (JFAC) représentent le premier forum d'échanges et de marché national sur les bonnes pratiques écologiques et la promotion des technologies vertes. Ces journées offrent une plateforme d'échanges, de partage d'expériences et d'expertises dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques », a-t-il souligné.

Il a rappelé les succès des éditions précédentes, notamment le reboisement de plus de 150 hectares, la sensibilisation de plus de 50 000 personnes, la formation de 3 000 jeunes sur les questions écologiques, la valorisation de nombreuses startups, et la distribution de plus de 5 000 foyers améliorés à travers tout le pays.

Cependant, le chemin vers ces objectifs et la lutte contre le changement climatique étant encore long, des défis restent à relever. « Pour cette sixième édition, un vaste projet de reboisement urbain sera lancé, et le programme de distribution des foyers améliorés sera renforcé, avec plus de 7 500 foyers à distribuer dans les localités de Béoumi et de Kong », a-t-il annoncé.

Les JFAC 2024 offrent une tribune pour échanger sur les initiatives de lutte contre les changements climatiques mises en œuvre dans d'autres pays et pour partager les expériences en matière de meilleures pratiques et la mutualisation des connaissances.

Pour une action climatique efficace, le Ministre a engagé le secteur privé et les collectivités locales. C’est ce qui justifie la participation des structures comme le Conseil Café-cacao à cette 6e édition.

« Le Ministère de l’Environnement, en tant que garant de nos écosystèmes a le soutien du Conseil café-cacao dans le cadre de la transition écologique. Ainsi, nous soutenons l’agroforesterie, les techniques agricoles durables visant à améliorer les rendements, donc l’économie de manière générale », a expliqué Mme Konan Déborah, Chef de Service gestion environnementale et sociale du Conseil café-cacao.

Les JFAC 2024 ont été l’occasion de récompenser certains acteurs qui se sont distingués pour leurs actions en faveur de l’environnement. Plusieurs élèves, membres d'ONG du domaine environnemental, ont fait des prestations démontrant leur engagement et leur implication pour la protection des écosystèmes.

L’événement se tient jusqu’au 27 avril à la réserve de Dahlia Fleur. Des déclinaisons sont prévues dans la ville de Béoumi et de Kong.

Un protocole de coopération a été signé entre la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) et le Global Green Growth Institute (GGGI) le 25 avril 2024, à la salle des cotations de la BRVM. Cette cérémonie, présidée par M. Assahoré Konan Jacques, Ministre de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique, a réuni des représentants de la CEDEAO, de la Commission de l'UEMOA et du secteur privé.

L'accord vise principalement à promouvoir l'accès aux financements climatiques et à encourager l'émission d'obligations vertes dans l'espace de l'Union Économique et Monétaire Ouest-africaine, tout en renforçant les compétences des acteurs financiers régionaux en matière de finance durable.

Assahoré a exprimé son enthousiasme pour ce partenariat : « Je salue la signature de ce partenariat entre la BRVM et le GGGI qui démontre que le marché financier ouest-africain est déterminé à adopter des sources de financement innovantes telles que les obligations vertes. Ces dernières peuvent soutenir le développement durable et contribuer à freiner le changement climatique ».

Il a indiqué que ce partenariat fournira un cadre de collaboration conforme à l’Agenda 2030 sur les Objectifs de Développement Durable (ODD) et à l’Accord de Paris sur le climat. « Je suis convaincu que le GGGI et la BRVM développeront des programmes de sensibilisation et d’éducation pour promouvoir les opportunités liées aux obligations vertes », a-t-il souhaité.

Le Dr EDOH Kossi Amenounve, Directeur général de la BRVM et Monsieur Kyung Nam Shin, Directeur Général Adjoint du GGGI ont paraphé cet accord important pour la sous-région.

La Côte d'Ivoire, membre officiel du GGGI depuis le 24 septembre 2020, s'engage fermement en faveur d'une croissance verte alignée sur ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de résilience climatique. Les obligations vertes, instruments financiers dédiés au financement de projets environnementaux, sont au cœur de cette stratégie. Elles permettent de canaliser des fonds vers des initiatives écoresponsables telles que les énergies renouvelables, l'efficacité énergétique, ou encore la gestion durable des ressources naturelles.

Ces instruments offrent des avantages mutuels : pour les investisseurs, ils représentent une chance d'aligner leurs portefeuilles avec leurs convictions environnementales, et pour les émetteurs, ils sont un moyen d'améliorer leur image et d'attirer des capitaux conscients des enjeux écologiques.

Le GGGI, acteur clé de la croissance verte, œuvre à catalyser les investissements dans des projets bas carbone, à élaborer des politiques de croissance verte adaptées et à accompagner les pays dans leur transition écologique. En collaboration avec diverses parties prenantes, le GGGI identifie les actions prioritaires, mobilise des financements et renforce les capacités pour une économie durable.