Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Du 13 au 20 novembre 2023, une visite de terrain de la mission d’appui de la Banque mondiale à la mise en œuvre du Programme d’Investissement Forestier phase 2 (PIF 2) ; du Mécanisme De Subventions Dédiées Aux Communautés Locales En Côte d'Ivoire (DGM) et du Projet de Paiement des Réductions d’Emissions autour du parc national de Taï (PRE) a été organisée dans les localités de San Pedro et Méagui.

Cette visite de terrain a permis de consolider les acquis du PIF 1 et du DGM et d’annoncer aux populations le démarrage de la seconde phase du PIF ainsi que, le prochain lancement de l’identification des bénéficiaires du PRE qui vient pour récompenser tous ceux qui ont mené des activités d’agroforesterie, de reboisement et de conservation forestière. 

En termes de visites, la mission aura permis d’apprécier entre autres : l’Agro forêt des Rapides-Grah ; la base-vie de l’OIPR à Djapadji ; le Parc National de Taï à partir de son point E et de rencontrer les communautés locales riveraines à ces domaines forestiers. Toutes ces visites ont été fortes enrichissantes, surtout celle de la rencontre avec les producteurs de Cacao du campement « Alberkro » ayant participé aux travaux du PIF 1 et la visite de l’Association Femmes Solidaires Familles Unies (FSFU) de « Djapadji » qui a reçu un financement du PIF 1 pour la mise en œuvre d’une AGR (l’association propose aux riverains du parc, une activité d’élevage de chèvres en alternative à la viande de brousse).

Le train est en bonne marche pour une réussite du PIF 2 et du PRE.

 

En ouverture de la réunion des Coordinateurs chargés du programme ozone en Afrique francophone et lusophone, le lundi 20 novembre 2023, à Abidjan, le Ministre de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique, monsieur Jacques Assahoré Konan, a partagé un discours qui souligne l'importance cruciale de la protection de la couche d'ozone.

Devant environ 30 délégués et les représentants du Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE), de l'Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) et de la GIZ, le ministre a salué les progrès accomplis grâce à la collaboration mondiale, tout relevant les défis actuels, notamment la nécessité de trouver des solutions novatrices pour les hydrofluorocarbures (HFC), puissants gaz à effet de serre.

« Cette réunion offre un cadre approprié pour partager nos expériences, apprendre les uns des autres et renforcer nos efforts collectifs. Nous avons l'opportunité de développer des solutions efficaces pour l'élimination des SAO restantes, en particulier les HFC. La collaboration internationale est essentielle dans cette entreprise », a souligné le ministre.

Les résultats attendus de cette réunion incluent un cadre propice aux échanges d'expérience et le renforcement effectif des capacités des experts nationaux. Jacques Assahoré Konan a exprimé sa confiance dans le fait que cette initiative contribuera de manière significative à la protection continue de la couche d'ozone. « En unissant nos forces, nous pouvons assurer un avenir durable pour notre planète et les générations futures. C'est un engagement que la Côte d'Ivoire prend avec sérieux et détermination », a-t-il précisé.

Interrogé sur les perspectives et actions à venir, Monsieur Yamar Guisse, Coordonnateur régional du réseau Afrique francophone et lusophone de programme ozone a indiqué que plus de 900 millions de dollars US seraient mis à la disposition des pays en développement, y compris la Chine. « Il appartient à chaque pays de développer des projets afin de bénéficier de ces fonds. L’atelier de ce jour permettra d’outiller les participants dans ce cadre », a déclaré Yamar Guisse.

 

Au lendemain de sa présentation au Sénat du nouveau Code de l'Environnement, le Ministre de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique, Monsieur Jacques Assahoré Konan, a effectué une visite in situ de quelques lacs du District Autonome de Yamoussoukro qui bénéficient du projet de dépollution piloté par le Centre Ivoirien Anti-Pollution (CIAPOL). Cette démarche a eu lieu le vendredi 17 novembre 2023 et elle incarne la volonté du ministre de faire accélérer les engagements pris dans le cadre des travaux en cours et de rassurer les populations.

En effet, la capitale politique, représentant un maillon économique et touristique essentiel de la Côte d'Ivoire, abrite plus de 450 000 habitants. Cette démographie toujours croissante, a laissé son empreinte sur les 13 lacs de la ville, dont 10 sont artificiels. Ces joyaux aquatiques sont confrontés à des défis majeurs tels que l'ensablement, la pollution organique provenant de décharges sauvages, et la pollution chimique issue des activités industrielles à proximité.

C’est pour résoudre cette problématique que le projet de réhabilitation des lacs de Yamoussoukro a vu le jour. Il est initié par le Centre Ivoirien Anti-Pollution (CIAPOL) et vise à restaurer, surveiller, mobiliser et gérer de manière rationnelle ces lacs, essentiels tant sur le plan touristique, écologique que sanitaire.

Les opérations de nettoyage ont été lancées en 2022, en vue d'éliminer les déchets et débris nuisibles qui compromettent l'équilibre des lacs. A terme, plusieurs installations de traitement des eaux seront déployées pour réduire significativement la pollution et restaurer la qualité de l'eau.

Avant la visite des sites, le Ministre a présidé une importante réunion du comité de supervision des activités dudit projet, occasion pour lui de s’imprégner du niveau d’exécution des travaux, des difficultés rencontrées et les solutions pour les résoudre.
Il ressort de cette réunion que 12 lacs sur 13, auraient effectivement été réhabilités, soit un taux de 92%.

Ce chiffre vient conforter la position du ministre qui vise une gestion durable et responsable des sites à l'approche de la CAN : « des programmes de sensibilisation mobiliseront la communauté locale, à l’effet d’encourager la participation active des populations locales à la préservation de ces ressources naturelles. Un suivi environnemental constant sera mis en place pour évaluer l'efficacité des mesures prises et ajuster le projet en conséquence » a annoncé Jacques Assahoré KONAN.

La visite des sites du projet résonne comme un appel à l'action en direction des parties prenantes ( ministère s et collectivités) et des habitants à unir leurs forces pour faire de ce projet une réussite. Car, plus qu’une nécessité environnementale, la réhabilitation des lacs de Yamoussoukro s’inscrit dans une perspective collective pour un avenir durable et sain dans cette cité emblématique, à fait savoir le Ministre.

Ce jeudi 16 novembre 2023, le Ministre de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique, Monsieur Jacques ASSAHORE Konan a inscrit une étape cruciale dans l'histoire environnementale de la Côte d'Ivoire. En effet, il s’agit de la présentation du nouveau Code de l'Environnement dont les Sénateurs ont été témoins à Yamoussoukro ce jour.

Le ministre a présenté un projet de loi qui introduit plusieurs principes novateurs, dont le "principe de non-régression", engageant l'État à maintenir l'élan progressif des politiques environnementales. A ce titre, la "responsabilité élargie du producteur" impose aux acteurs industriels la prise en charge complète des déchets générés par leurs produits.

Le "droit à l'éducation environnementale", consacré par le nouveau code, propulse l'État, les collectivités territoriales, le secteur privé, et la société civile dans une dynamique de sensibilisation, de formation, et de recherche-développement en matière d'environnement.

Face aux défis contemporains, le projet de loi s'arme de spécificités ciblées. Les changements climatiques, la diversité biologique, la préservation des montagnes et des mangroves deviennent des enjeux prioritaires. Les énergies renouvelables, la prévention de la biopiraterie, et la protection des écosystèmes fragiles trouvent des réponses concrètes dans ce texte visionnaire.

L'introduction de l'Étude d'impact environnemental et social (EIES), de l'Audit Environnemental Social (AES), et de l'Évaluation Environnementale et Sociale Stratégique (EESS) renforce les outils existants. Cela met en lumière l'engagement pour une gestion environnementale où la participation communautaire se veut centrale.

Pour garantir le respect des lois environnementales, une Police de l'environnement sera créée, tandis qu'une nouvelle Agence, dotée de personnalité juridique et d'autonomie financière, succédera à l'Agence Nationale de l'Environnement (ANDE). Ces mesures, associées à un volet répressif renforcé, soulignent la détermination de la Côte d'Ivoire à protéger son environnement.

L'intégration formelle de la notion de préjudice écologique marque une avancée majeure. Désormais, toute personne affectée peut déclencher des actions en réparation, réceptionnant ainsi des dédommagements en cas d'infraction environnementale. C’est pourquoi, le Ministre ASSAHORE Konan, dans son intervention, a souligné que le projet de loi incarne l'engagement de la Côte d'Ivoire envers la protection de son environnement.
En adoptant ledit projet, les Sénateurs se sont félicités des différentes réformes qui restent alignées sur les normes nationales et internationales.