Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Des agents des douanes et contrôleurs du ministère du Commerce ont reçu, mardi 22 juillet 2025 à Bondoukou, des certificats de fin de formation à l’issue d’un atelier consacré à l’identification et à la gestion des substances appauvrissant la couche d’ozone.

La cérémonie de remise des certificats a été présidée par le directeur régional de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition écologique, Bouadi N’Dah François, en présence du directeur départemental du Commerce et de l’Industrie, Irié Evrard.

Cette session de formation de deux jours, organisée à la préfecture de Bondoukou, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Plan de gestion et d’élimination des HCFC (PGEH), conduit par le ministère en charge de l’Environnement. Elle a été coordonnée par la coordonnatrice nationale par intérim du projet ozone, Kouassi Odile.

Selon le consultant expert, Aruna Kouamé, plusieurs gaz réfrigérants utilisés dans les climatiseurs, congélateurs et chambres froides contiennent du chlore, un élément responsable de la destruction de la couche d’ozone. Il a cité notamment les réfrigérants R22, R12, R11 et R114, précisant que leur élimination est programmée à l’horizon 2030. Les participants ont été instruits sur la réglementation nationale et internationale, les procédures de dédouanement, l’identification des substances (HCFC, HFC, hydrocarbures, etc.), ainsi que sur l’utilisation d’équipements de détection. Des travaux pratiques et la projection d’un film de sensibilisation ont complété la session.

Le préfet de région du Gontougo, préfet du département de Bondoukou, Gbongbo Kouadio André, a salué, lors de la cérémonie d’ouverture, mardi, cette initiative qui « outille les agents en première ligne dans la lutte contre la pollution atmosphérique ».

Les organisateurs ont annoncé que la phase suivante de la formation concernera les techniciens du froid, notamment les réparateurs de climatiseurs et de réfrigérateurs, afin de promouvoir des pratiques respectueuses de l’environnement. Des techniciens de froid, notamment des réparateurs de climatiseurs et de réfrigérateurs résidant à Bondoukou, ont reçu, vendredi 25 juillet 2025, des certificats de fin de formation à l’issue d’un atelier consacré à l’identification et à la gestion des substances appauvrissant la couche d’ozone, en vue de promouvoir des pratiques respectueuses de l’environnement.

L’Unité d’exécution du projet (UEP) du Corridor écologique de Taï a tenu, du lundi 14 au vendredi 18 juillet 2025, des ateliers au cours desquels, les parties prenantes locales se sont approprié les principes du modèle de gestion participative retenu pour cette réserve naturelle volontaire (RNV), par le ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique (MINEDDTE).

Du comité technique du Corridor (CTC) au comité de gestion du Corridor (CGC), en passant par les trois associations villageoises de gestion du Corridor (AVGC), les acteurs locaux ont bénéficié d’un renforcement de capacités dans la compréhension et la mise en œuvre du mode de gestion de la réserve naturelle volontaire de Taï.

Objet de l’essentiel des travaux, le modèle de cogestion impliquant le CGC, d’une part, et l’Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR), d’autre part, a été accepté après une étude comparative des forces et faiblesses de différents modes de gestion proposés.

« Nous comptons profiter de la solide expérience de l’OIPR, en protection de la biodiversité pour, de façon participative, développer des méthodes de gestion efficaces et durables en faveur de notre réserve naturelle volontaire », a souligné le chargé de suivi écologique du CGC, Mama Ouattara.

L’ensemble des parties prenantes locales interpelle, toutefois, sur le défi que représente la cogestion pour ces deux structures si différentes, surtout dans un contexte social local qui porte encore les stigmates douloureux des violents déguerpissements des populations autochtones au profit du Parc national de Taï (PNT), par les forces de l’ordre. Se voulant rassurant, le chef secteur Taï de l’OIPR, Lieutenant Sindou Koné, a engagé son équipe à briser les barrières de méfiance pour instaurer la confiance et la symbiose favorables à la préservation optimale de cette RNV, dont les bénéfices divers sont en partie pour les populations riveraines, elles-mêmes, cogestionnaires désormais.

Entre autres avantages du concept de gestion participative, il y a une plus grande implication des riverains dans les prises de décision de façon collégiale et inclusive, une visibilité accrue de la RNV, grâce aux diverses structures d’appui et une contribution au développement local via des emplois, la captation de fonds et l’écotourisme. Ce mode de gestion prévoit divers appuis financiers et institutionnels aux gestionnaires de la part du Fonds pour la préservation de la biodiversité en Côte d’Ivoire (FPRCI), des collectivités locales, du Centre suisse de recherches scientifiques (CSRS) et du MINEDDTE.

Contigu du Parc National de Taï, le Corridor écologique le relie à l’ensemble du complexe forestier Grebo-Krhan-Sapo du Liberia, pour favoriser, à terme, la mixité génétique essentielle à la conservation des espèces animales et végétales des différentes aires protégées du complexe.

La mise en œuvre du Projet Transition Bas Carbone (TBC), au premier semestre 2025, a contribué à la réalisation de plusieurs projets dans différents secteurs, notamment la foresterie, l'énergie, les déchets, et permis plusieurs renforcements des capacités des acteurs impliqués, a indiqué le conseiller technique du ministre de l'Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Mayeul Alex Lagaud.

C'était au cours du 4ème Comité de pilotage du projet TBC, le jeudi 17 juillet 2025 à Abidjan-Cocody.

Mis en œuvre par Expertise France avec la collaboration du ministère en charge de l'Environnement, le projet TBC bénéficie d'un financement de l'Union européenne (UE) à hauteur de 5,9 millions d'euros, soit 3,8 milliards FCFA, en vue d'accompagner le gouvernement ivoirien dans la mise en œuvre et le suivi de ses engagements climatiques.

« Au cours du premier trimestre 2025, le projet a beaucoup appuyé le gouvernement ivoirien, notamment dans la quinzaine de l'environnement tenu du 03 au 17 juin, avec une caravane au Nord et dans différentes villes du pays. Son appui a été considérable également en matière de renforcement des capacités de différentes parties prenantes dans plusieurs villes de la Côte d'Ivoire », s'est réjoui, Mayeul Alex Lagaud, par ailleurs président du Comité de pilotage dudit projet.

Pour ce qui est des chantiers en cours, il a noté la révision des Contributions déterminées au niveau national (CDN 3.0.) : « Il y a un appui également du projet dans ce processus de révision qui se porte bien. Bientôt, la Côte d'Ivoire aura ses CDN 3.0 qu'on pourra envoyer au Secrétariat de la Convention la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques et puis présenter également à la Conférence des Parties (COP 30) au Brésil ».

Pour le représentant de la Délégation de l'UE en Côte d'Ivoire, Jean Douzo, durant le premier semestre 2025, le projet TBC a franchi des étapes importantes, à travers les appuis aux politiques, à la planification climatique, aux renforcements des capacités institutionnelles, à l'implication de la société civile et des acteurs des médias dans la lutte contre les changements climatiques, à la coordination sectorielle, à la mobilisation et la formation les 18 et 19 juin à Korhogo d'acteurs locaux.

Au nom d'Expertise France, le Directeur pays Alexandre Foulon, a assuré sa détermination à poursuivre, aux côtés du gouvernement ivoirien, les efforts entrepris en faveur d'une transition bas carbone réussie, contribuant ainsi à renforcer la résilience climatique et à consolider la trajectoire durable du pays.

En présence du chef de projet TBC à Expertise France, Guillaume Vermeulen, Alexandre Foulon a souligné que le projet avance à un rythme de croisière désormais.

 
La 20e session de la Conférence des Ministres Africains de l’Environnement (CMAE) s’est ouverte, le mercredi 16 juillet 2025, à Nairobi, au Kenya, sous le thème : « Quatre décennies d’action environnementale en Afrique : retour sur le passé et vision de l’avenir ».
 
Présidée par le Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique, M. Assahoré Konan Jacques, en qualité de vice-président du bureau de la CMAE, cette édition, organisée par le Gouvernement de l’État de Libye, marque également le 40ᵉ anniversaire de cette instance majeure de coordination environnementale sur le continent que représentante cette Conférence.
 
Le Ministre ivoirien a, lors de son allocution, invité l’Afrique à s’intéresser davantage au marché du carbone, qui, selon lui, est l’un des leviers les plus structurants pour mobiliser des ressources nouvelles, autonomes et pérennes au service de l’action climatique en Afrique.
 
« Le continent africain regorge de potentiels de réduction et de séquestration d’émissions : forêts, mangroves, savanes, pratiques agricoles sobres, énergies renouvelables, etc. Tous ces actifs naturels et solutions locales peuvent être valorisés dans des projets générateurs de crédits carbone », a-t-il expliqué.
 
Cependant, malgré ces atouts, l’Afrique peine à tirer pleinement profit des opportunités offertes par le marché du carbone. Dans les faits, très peu de pays africains arrivent à accéder efficacement à ces marchés, en raison de nombreuses barrières techniques, institutionnelles ou économiques.
 
« Le sujet reste largement marginalisé dans nos propres espaces politiques. Trop souvent, nos discussions sur le financement climatique restent centrées sur les fonds publics, multilatéraux ou bilatéraux, qui sont à la fois insuffisants, complexes d’accès et soumis à des conditionnalités restrictives. », a-t-il ajouté.
 
Ce fut l’occasion pour le ministre Assahoré de partager l’expérience de son pays. En effet, la Côte d’Ivoire a récemment bénéficié d’un financement de 50 millions de dollars de la part de la Banque Mondiale, dans le cadre du Fonds de Partenariat pour le Carbone Forestier (FPCF), en reconnaissance de la réduction de 7 millions de tonnes de CO₂ entre 2020 et 2021, dont 50% ont été redistribués aux communautés locales impliquées dans des initiatives d’agroforesterie.
 
Il exhorté la CMAE à faire du marché du carbone l’un des axes prioritaires de son action, notamment à travers :
 
- 𝐥’𝐞́𝐥𝐚𝐛𝐨𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝’𝐮𝐧𝐞 𝐟𝐞𝐮𝐢𝐥𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐫𝐨𝐮𝐭𝐞 𝐚𝐟𝐫𝐢𝐜𝐚𝐢𝐧𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐦𝐚𝐫𝐜𝐡𝐞́ 𝐜𝐚𝐫𝐛𝐨𝐧𝐞, 𝐚𝐥𝐢𝐠𝐧𝐞́𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐥’𝐀𝐫𝐭𝐢𝐜𝐥𝐞 𝟔 𝐝𝐞 𝐥’𝐀𝐜𝐜𝐨𝐫𝐝 𝐝𝐞 𝐏𝐚𝐫𝐢𝐬 ;
- 𝐥𝐚 𝐜𝐫𝐞́𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝’𝐮𝐧 𝐠𝐫𝐨𝐮𝐩𝐞 𝐝𝐞 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐚𝐢𝐥 𝐦𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐞́𝐫𝐢𝐞𝐥 𝐝𝐞́𝐝𝐢𝐞́, 𝐚𝐟𝐢𝐧 𝐝𝐞 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐚𝐠𝐞𝐫 𝐞𝐱𝐩𝐞𝐫𝐭𝐢𝐬𝐞𝐬, 𝐢𝐧𝐢𝐭𝐢𝐚𝐭𝐢𝐯𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐜𝐚𝐝𝐫𝐞𝐬 𝐫𝐞́𝐠𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 ;
- 𝐥’𝐨𝐫𝐠𝐚𝐧𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝’𝐮𝐧 𝐟𝐨𝐫𝐮𝐦 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐢𝐧𝐞𝐧𝐭𝐚𝐥 𝐚𝐧𝐧𝐮𝐞𝐥 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐦𝐚𝐫𝐜𝐡𝐞́ 𝐜𝐚𝐫𝐛𝐨𝐧𝐞 𝐚𝐟𝐫𝐢𝐜𝐚𝐢𝐧 ;
- 𝐞𝐭 𝐥𝐚 𝐦𝐨𝐛𝐢𝐥𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝’𝐮𝐧 𝐚𝐩𝐩𝐮𝐢 𝐭𝐞𝐜𝐡𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐩𝐚𝐧𝐚𝐟𝐫𝐢𝐜𝐚𝐢𝐧 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐚𝐜𝐜𝐨𝐦𝐩𝐚𝐠𝐧𝐞𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐚𝐲𝐬 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐚 𝐬𝐭𝐫𝐮𝐜𝐭𝐮𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐩𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭𝐬 𝐜𝐞𝐫𝐭𝐢𝐟𝐢𝐚𝐛𝐥𝐞𝐬, 𝐫𝐞𝐧𝐟𝐨𝐫𝐜𝐞𝐫 𝐥𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐬𝐲𝐬𝐭𝐞̀𝐦𝐞𝐬 𝐌𝐑𝐕, 𝐞𝐭 𝐠𝐚𝐫𝐚𝐧𝐭𝐢𝐫 𝐥𝐞 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐚𝐠𝐞 𝐞́𝐪𝐮𝐢𝐭𝐚𝐛𝐥𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐛𝐞́𝐧𝐞́𝐟𝐢𝐜𝐞𝐬.
 
Cette session ordinaire offrira l’occasion aux Ministres de formuler des orientations politiques en vue de la participation de l’Afrique aux prochaines conférences et réunions environnementales mondiales, notamment :
 
- 𝐥𝐚 𝐂𝐎𝐏 𝟏𝟓 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐂𝐨𝐧𝐯𝐞𝐧𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐑𝐚𝐦𝐬𝐚𝐫, qui se tiendra à au 𝐙𝐢𝐦𝐛𝐚𝐛𝐰𝐞 ;
- 𝐥𝐚 𝐝𝐞𝐮𝐱𝐢𝐞̀𝐦𝐞 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝟓𝐞 𝐬𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐂𝐨𝐦𝐢𝐭𝐞́ 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐠𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐥 𝐝𝐞 𝐧𝐞́𝐠𝐨𝐜𝐢𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧, qui se tiendra 𝐞𝐧 𝐒𝐮𝐢𝐬𝐬𝐞 ;
- 𝐥𝐚 𝐂𝐎𝐏 𝟔 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐂𝐨𝐧𝐯𝐞𝐧𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐌𝐢𝐧𝐚𝐦𝐚𝐭𝐚, qui se tiendra également 𝐞𝐧 𝐒𝐮𝐢𝐬𝐬𝐞 ;
- 𝐥𝐚 𝐂𝐎𝐏 𝟑𝟎 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐂𝐂𝐍𝐔𝐂𝐂, qui se tiendra au 𝐁𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐥 ;
- 𝐥𝐚 𝐂𝐎𝐏 𝟐𝟎 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐂𝐈𝐓𝐄𝐒, qui se tiendra en 𝐎𝐮𝐳𝐛𝐞́𝐤𝐢𝐬𝐭𝐚𝐧 ;
- 𝐞𝐭 𝐥𝐚 𝟕𝐞 𝐬𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥’𝐀𝐬𝐬𝐞𝐦𝐛𝐥𝐞́𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐍𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐔𝐧𝐢𝐞𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥’𝐞𝐧𝐯𝐢𝐫𝐨𝐧𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 (𝐔𝐍𝐄𝐀-𝟕), qui se tiendra 𝐊𝐞𝐧𝐲𝐚.
 
En marge de ces assises, le Ministre Assahoré a reçu en audience les partenaires techniques et financiers du FEM, du PNUE et la Ministre d'État en charge de l'Environnement de la République Démocratique du Congo, Madame Ève Bazaiba Masudi.