Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

La Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) a introduit le système MNV lors de la Conférence des Parties (COP 13) à Bali. Le concept de système MNV a évolué depuis le Plan d’Actions de Bali jusqu’à l’Accord de Paris. L’Accord de Paris (Articles 13 et 14) mentionne un nouveau cadre de transparence « le cadre Mesure, Reportage et Vérification (MNV) » qui contribuera à contrôler les actions d’atténuation, d’adaptation, et de financement. Ce nouveau cadre de transparence éclairera l’inventaire mondial, qui sera utilisé pour évaluer les progrès par rapport aux objectifs visant à limiter le réchauffement à 2ºC ou au niveau plus ambitieux de 1,5ºC, et la situation des efforts d’adaptation.

Au travers ses Contributions Déterminées au niveau National (CDN / NDC) révisées, la Côte d’Ivoire entend renforcer la résilience du pays aux changements climatiques notamment des ressources en eau, de l’agriculture/élevage/pêche, des forêts et utilisation des terres, des zones côtières, passive, de restauration et de la santé publique.

Ainsi, dans un contexte d’opérationnalisation des Contributions Déterminées Nationales (CDN) soutenues par l’élaboration du Plan National d’Adaptation aux changements climatiques (PNA) de la Côte d’Ivoire, le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MINEDD), à travers le Programme National Changements Climatiques (PNCC) et en étroite collaboration avec le PNUD bénéficie des appuis du Fonds Vert pour le Climat (FVC) et du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM). Ces appuis servent à la mise en œuvre du « Projet de renforcement de l’intégration de l’adaptation aux changements climatiques dans la planification du développement en Côte d’Ivoire (NAP-GCF) » et du projet « Amélioration du système de transparence pour une action climatique renforcée en Côte d’Ivoire (CBIT-FEM).

L’un des objectifs spécifiques de ce projet pour le PNA est la mise en place d’une méthode normalisée pour suivre les projets d’adaptation et mesurer leurs progrès, établir une méthode opérationnelle de mesure en définissant des indicateurs comparables pour évaluer les progrès et établir un inventaire mesurable, communicable et vérifiable à travers un Système National de Mesure, de Notification et de Vérification (MNV ou MRV en Anglais). Pour le CBIT, l’un des objectifs spécifiques est la conception et la mise en place d'une plate-forme MRV en ligne pour le stockage et la notification des données sur les Gaz à Effet de Serre (GES).

Ces deux objectifs spécifiques ont nécessité le recrutement de deux équipes de consultants (international et national), une équipe pour le projet PNA et une équipe pour le projet CBIT en charge d’une étude de faisabilité de la mise en place des deux systèmes.

Dans le cadre de la poursuite de leur activité, un atelier de validation du système MNV pour l’adaptation et pour l’atténuation aux changements climatiques est organisée avec les acteurs nationaux.

Du mardi 14 au Vendredi 17 juin s’est tenu à Grand-Bassam « l’atelier de validation du rapport d’étude de faisabilité du système des MRV en matière de l’adaptation et d’atténuation aux changements climatiques ».

Cet atelier avait pour objectif de présenter et de valider auprès des acteurs nationaux les résultats des études sur les systèmes MNV.

Il s’agissait plus spécifiquement de :

  • Présenter les résultats finaux de l’étude de faisabilité d’un système MNV pour l’adaptation dans le cadre du processus PNA ;
  • Présenter les résultats finaux de l’étude de conception d’un système national MNV pour le suivi de la mise en place de la CDN actualisée ;
  • Présenter la proposition de dimensionnement des systèmes MNV de l’adaptation et de l’atténuation ;
  • Présenter la proposition des arrangements institutionnels de ses sous-systèmes (information climatique, risques et vulnérabilités, secteurs vulnérables, secteurs émetteurs, prise en compte du genre) ;
  • Engager les structures clés dans les prochaines étapes d’implémentation du système MNV de l’adaptation et de l’atténuation.

Cette séance de travail qui se voulait très technique a enregistré la participation de soixante (60) participants issus de structures étatiques, des universités et centres de recherches, du secteur privé, des établissements sous-tutelle de coopératives agricoles et de la société civile.

Ladite séance s’est déroulée en trois (03) phases à savoir :

  • Cérémonie d’ouverture ;
  • Présentations, échanges et travaux de groupe ;
  • Cérémonie de clôture.

La cérémonie d’ouverture a été ponctuée par deux (02) interventions, celle du Représentant de la Représentante Résidente du PNUD et du Représentant du Ministre de l’Environnement.

Le Colonel Jean Douglas ANAMAN, Coordonnateur du « Projet de renforcement de l’intégration de l’adaptation aux changements climatiques dans la planification du développement en Côte d’Ivoire NAP-GCF », représentant la Représentante Résidente du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) Mme Carol Flore-Smereczniak, a d’abord, dans son allocution traduit les salutations et les remerciements de Madame la Représentante Résidente aux différentes parties prenantes de l’atelier. Tout en remerciant également, le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MINEDD) pour la confiance accordée au PNUD dans la mise en œuvre du projet NAP-GCF.

Il a par la suite rappelé le contexte de l’atelier du jour et son objectif, pour finalement inviter chacune des parties prenantes à s’approprier cette validation et de participer activement aux différents travaux pour la réussite de celui-ci.

Le Colonel Marcel YAO, Directeur de la Coopération Internationale et de la Mobilisation des Financements Climatiques, représentant le Ministre de l’Environnement et du Développement Durable (MINEDD), a d’abord au nom de Monsieur le Ministre souhaité la bienvenue à tous les participants, ensuite exprimé sa gratitude au PNUD pour la collaboration et leur appui à la tenue de cet atelier.

Il a souligné le fait que cette activité s’inscrit l’Environnement (QNA) et représente une étape cruciale dans l’élaboration du Plan National d’Adaptation (PNA) de la Cote d’Ivoire. Tout en rappelant le contexte de mise en œuvre des CDN révisés de la Cote d’Ivoire, il a finalement félicité le PNCC pour cette initiative et ses efforts sans cesse continus dans la lutte contre les changements climatiques. Aussi a-t-il remercié l’ensemble des parties prenantes pour leur présence effective et l’intérêt qu’ils portent à la question au niveau national. Pour finir, il a déclaré ouvert l’« atelier de validation du rapport d’étude de faisabilité du système des MRV en matière de l’adaptation et d’atténuation aux changements climatiques »

L’atelier a été emmaillé par plusieurs présentations relatives aux deux projets organisateurs de l’atelier ; aux résultats des études diagnostiques ; à l’étude de faisabilité du MRV adaptation (PNA) ; au projet de décret portant mis en place du cadre juridique et institutionnel du système national de mesures, rapportages et vérification opérationnel en abrégé SN-MRV ; aux résultats de l’étude de d’élaboration du système MRV de l’atténuation (CDN).

« Les parcs ont un impact positif sur l’économie. En effet, les espaces verts, notamment ceux plantés d’arbres, rendent de nombreux services environnementaux et socioéconomiques. Ils améliorent la qualité de l’air, protègent des rayons UV et de la chaleur, facilitent la gestion des eaux pluviales, favorisent la biodiversité et permettent la captation du carbone pour lutter contre les gaz à effet de serre », a déclaré le Ministre de l’Environnement et du Développement Durable lors de la cérémonie de commémoration de la Journée Internationale de la Biodiversité (JIB 2022). C’était le 13 juin 2022, dans le poumon vert de la ville de Bonoua, le Parc M’ploussoué.

Jean-Luc ASSI a expliqué aux populations, fortement mobilisées pour la circonstance, la teneur des avantages liés aux parcs urbains. Au-delà des aspects environnementaux qu’il a cité, ce sont surtout les acquis économiques pour lesquels, le Ministre a invité les populations à valoriser.

« Tous ces services, offerts gratuitement, ou presque, par les espaces verts, aident la société à réaliser des économies. Nous sommes donc invités à adopter des solutions qui préservent nos ressources naturelles, à changer notre façon de voir et de valoriser la nature en mettant en exergue les bénéfices immenses qu’elle nous offre », a précisé le Ministre en faisant référence au développement d’activités écotouristiques adaptées à la situation de chaque parc, la mise en valeur d’espaces récréatifs et de randonnées, la mise en place d’espaces socio-culturels.

En présentant le bel exemple du parc urbain M’ploussoué de Bonoua, c’était aussi l’occasion pour le premier responsable du MINEDD d’exhorter toutes les collectivités, au niveau national, à adopter des solutions qui préservent les ressources naturelles, à voir l’environnement comme une opportunité transversale pour la durabilité économique qui, si elle est mise en exergue, les bénéfices immenses qu’elle offre impacteront positivement le développement.

Pour rappel, un parc urbain est un espace vert plus ou moins étendu, présent dans les zones urbaines ou à leur périphérie, qui remplit une importante fonction récréative, environnementale et culturelle. Il peut être caractérisé par la division en zones ayant des fonctions différentes (repos, jeux, activités sportives, services, centres culturels et récréatifs) et, en général, sont conçues en utilisant des espèces indigènes, en faisant un usage considérable de certains arbustes et arbres acclimatés pour la zone d’implantation. Le parc M’ploussoué de Bonoua est d’une superficie de 16 hectares. Il est né en 1980 sous l’initiative conjuguée du premier magistrat de la ville, Feu Amethier Jean-Baptiste et de toute la chefferie aux affaires à cette époque.

Les élus locaux, le corps préfectoral, les guides religieux et chefs traditionnelles ont pris part à la célébration de la JIB 2022 dont le thème est « Bâtir un avenir partagé pour toutes les formes de vie ».

« Une Quinzaine Nationale de l’Environnement et du Développement Durable (QNEDD) de l’engagement écologique, qui soit le prolongement des recommandations de la COP15 sur la lutte contre la dégradation des sols, qui soit proche des populations pour que celles-ci marquent leur implication dans les actions de sauvegarde de l’environnement », c’est dans le cadre de cette vision du Ministre Jean-Luc ASSI que la Journée Mondiale des Océans a été célébrée dans la ville de Grand-lahou, les 08 et 09 juin 2022.

Il a procédé au lancement du plan national d’urgence de lutte contre la pollution accidentelle en mer, en lagune et dans les zones côtières (Plan POLLUMAR). C’était le 09 juin 2022.

Le Plan POLLUMAR est un dispositif institué par décret n°98-42 du 28 janvier 1998 pour faire face aux menaces réelles de pollution des milieux marins, lagunaires et zones côtières. Une fois encore, cet exercice de simulation dont le but est de tester et améliorer l’efficacité et la réactivité de ces acteurs face à un cas de pollution, s’est déroulé à Grand-Lahou. Soulignons que le choix de cette ville est stratégique. A en croire les experts du CIAPOL, Grand-Lahou serait fortement exposée à l’exploitation et l’exploration off-shore, au volume sans cesse croissant du trafic maritime, à l’installation de grandes firmes industrielles et agro-industrielles. 

Précédemment, le 08 juin 2022, le Directeur de Cabinet Adjoint a représenté le Ministre Jean-Luc ASSI, lors de l’ouverture officielle de la célébration de la JMO. Il a réceptionné, à cette occasion, le Plan d’Aménagement et de Gestion Intégré du Littoral (PAGIL). Ce document lui a été remis par le Professeur OCHOU Delphin, Coordonnateur du Projet d’Investissement pour la Résilience des Zones Côtières Ouest-africaines (WACA).

Le thème de la JMO était « Océans : vie et moyens de subsistance ». Sorties nombreuses pour manifester leur engagement à la préservation des cours d’eaux, des mangroves et du littoral qui traverse leur localité, les populations de Grand-Lahou ont été exhorté à la restauration des mangroves, y compris la bomme gestion du littoral.

En effet, cette localité vit au quotidien l’érosion côtière, la montée des eaux et les inondations. L’insuffisance de ressources halieutiques liée à la mauvaise gestion des mangroves locales, la pollution de la lagune par divers déchets plastiques et ménagères sont au nombre des problèmes environnementaux de la ville.

En vue de rendre durable les activités économiques, principalement liées à la pêche et au tourisme et de garantir leur propre survie, les populations ont été formées au reboisement des mangroves et à leur gestion. Cela grâce aux actions coordonnées du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable, à travers le projet WACA et les élus locaux. Il est prévu la reconstitution de 25 hectares de champ de mangrove et la construction prochaine d’un ouvrage destiné à stabiliser l’embouchure du fleuve Bandama à Grand-Lahou.

« Aujourd’hui j’ai compris l’importance et le besoin des mangroves car ce sont des zones de reproduction des poissons. Sans mangroves les poissons ne peuvent pas pondre et cela représente un risque pour nous les activités de la pêche », a reconnu Richard SEGUI, un habitant de Brafedon, village de Grand-Lahou.

« Une Quinzaine de l’Environnement et du Développement Durable (QNEDD) de l’engagement écologique, qui soit le prolongement des recommandations de la COP15 sur la lutte contre la dégradation des sols, qui soit proche des populations pour que celles-ci marquent leur implication dans les actions de sauvegarde de l’environnement », c’est dans le cadre de la vision du Ministre Jean-Luc ASSI que la Journée Mondiale des Océans a été célébrée dans la ville de Grand-lahou, le mercredi 08 juin 2022.

En effet, les populations se sont retrouvées à Brafedon, un village de la ville, pour manifester cet engagement à la préservation des cours d’eaux, des mangroves et du littoral qui traverse leur localité. Sur place le constat est amer. L’érosion côtière qui menace les villages à l’image de Lahou-kpanda, les ressources halieutiques se font rares à cause de la mauvaise gestion des mangroves locales, la lagune est polluée par divers déchets plastiques, ménagères.

En vue de rendre durable les activités économiques, principalement liées à la pêche et au tourisme et de garantir leur propre survie, les populations ont été formées au reboisement des mangroves et à leur gestion. Cela grâce aux actions coordonnées du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable, à travers le projet WACA. Aussi, il faut préciser que ce projet prévoit la restauration 25 hectares de champ de mangrove et la construction prochaine de l’ouvrage destiné à stabiliser l’embouchure du fleuve Bandama à Grand-lahou.

« Aujourd’hui j’ai compris l’importance et le besoin des mangroves car ce sont des zones de reproduction des poissons. Sans mangroves les poissons ne peuvent pas pondre et cela représente un risque pour les activités de la pêche », a reconnu Richard SEGUI, un habitant de Brafedon.

L’ouverture officielle de célébration de la JMO a été faite par le Directeur de Cabinet Adjoint, Monsieur KODEHI Gnahoré, qui représentait le Ministre de l’Environnement et du Développement Durable. Il a réceptionné, au nom du ministre, le Plan d’Aménagement et de Gestion Intégré du Littoral (PAGIL). Ce document lui a été remis par le Professeur OCHOU Delphin, Coordonnateur du Projet d’Investissement pour la Résilience des Zones Côtières Ouest-africaines (WACA). Le thème de la JMO était « Océans : vie et moyens de subsistance ». En marge de cette célébration, Monsieur KODEHI Gnahoré a procédé à l’ouverture de l’atelier de formation sur le plan national d’urgence de lutte contre la pollution accidentelle en mer, en lagune et dans les zones côtières, dénommé Plan POLLUMAR. Il s’agit d’un dispositif institué par décret n°98-42 du 28 janvier 1998 pour faire face aux menaces réelles de pollution des milieux marins, lagunaires et zones côtières, fortement exposés à l’exploitation et l’exploration off-shore, au volume sans cesse croissant du trafic maritime, au développement du marché potentiel industriel et agro-industriel dans nos agglomérations. Dans le but de tester et améliorer ce plan, une ville est choisie, chaque année, pour faire un exercice de simulation. La ville de Grand-lahou a été honorée par ce choix qui se veut stratégique et l’exercice aura lieu le 09 juin 2022.