Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

La Côte d’Ivoire ayant l’avantage d’organiser la quinzième session de la Conférence des Parties (COP15) et tenant compte de la nécessité du respect du principe de participation inclusive, il est important que tous les acteurs, notamment les femmes et les jeunes, jouent leur rôle dans l’appropriation des thèmes prioritaires identifiés, ainsi que le « Programme Héritage d’Abidjan ».

C’est dans ce cadre que les 14 et 15 avril 2022, des consultations nationales ont été organisées à Abidjan, au profit de ces deux acteurs.

A l’initiative du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et en collaboration avec le Ministère en charge de l’Environnement et du Développement Durable, ces consultations nationales visent à amener tous les acteurs concernés à s’engager significativement dans cet évènement en vue d’alimenter les discussions et les réflexions autour du « Programme Héritage d’Abidjan ».

Il faut retenir que le lancement de ce programme dont la mise en œuvre viendra accroitre la production agricole durable tout en préservant les fonctions écosystémiques des sols, représente l’héritage politique de la COP15.

« Terres. Vie. Patrimoine : d’un monde précaire vers un avenir prospère » est le thème qui sera au cœur des débats et négociations de la COP15, à Abidjan du 09 au 20 mai 2022. Cette thématique principale est structurée autour de cinq sous-thèmes qui sont : 1) la restauration des terres et relance économique post-pandémique ; 2) la résilience aux sécheresses ; 3) le rôle de la jeunesse dans la gestion du foncier ; 4) l’impact des modes de production et de consommation sur la gestion des terres ; le genre et la sécurité alimentaire.

Monsieur Parfait KOUADIO, Directeur de Cabinet au Ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MINEDD), a procédé à l’ouverture d l’atelier. « Formation régionale sur le cadre d’inspection et de suivi des véhicules d’occasion importés dans la région CEDEAO». C’était le mardi 12 avril, à Ivotel d’Abidjan.

Plusieurs représentants des Etats membres de la CEDEAO, du Programme des Nations Unies pour l’Environnement et des partenaires Techniques et Financiers ont pris part à cette activité.

L’atelier visait à soutenir le renforcement des capacités sur les meilleures pratiques en matière d’inspection des véhicules d’occasion et de système de conformité ; discuter d’un cadre d’harmonisation de l’inspection des véhicules importés dans l’espace CEDEAO ; développer un plan d’action pour mettre en œuvre la directive sur les véhicules de la CEDEAO.

Les États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), comme d’autres régions, sont confrontés à une croissance rapide du nombre de véhicules. Il est donc opportun pour les pays de la région d’introduire des politiques appropriées pour permettre l’importation de véhicules plus propres et plus économes en carburant.

Les véhicules d’occasion jouent un rôle majeur dans la promotion d’une mobilité plus propre et plus sûre en Afrique, et en particulier dans la région de la CEDEAO. En effet, la plupart des pays africains comptent sur leurs importations pour répondre aux besoins croissants de mobilité. Cependant, en l’absence de normes et de réglementations minimales pour encourager l’importation de véhicules plus propres et plus sûrs, cela peut contribuer de manière significative aux émissions climatiques mondiales, à la pollution atmosphérique locale et à l’augmentation des accidents de la route Le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et la Commission de la CEDEAO se sont associés à plus de 11 pays de la région de la CEDEAO pour analyser les véhicules importés dans leurs pays au fil du temps en termes d’âge, de rendement énergétique, d’émission de CO2 et de technologie. Les informations recueillies sur les véhicules ont servi de point de départ pour informer la région de l’importance de développer des politiques et des directives pour attirer des véhicules plus sûrs et plus propres dans la région.

En septembre 2020, les 15 États membres de la Commission économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont adopté la première réglementation automobile harmonisée au niveau régional pour les véhicules neufs et d’occasion en Afrique. Il s’agit d’une réalisation majeure pour la région. Cette directive exige que les véhicules importés, neufs ou d’occasion, à essence ou diesel, soient conformes à un minimum de normes d’émissions équivalentes à la norme EURO 4/IV à partir de janvier 2021. Une limite d’âge de 5 ans pour les véhicules légers et de 10 ans pour les véhicules lourds. La montée en puissance de la COVID 19 a ralenti la mise en œuvre des directives.

Cependant, la Commission de la CEDEAO travaille sans relâche avec ses Etats membres pour assurer la mise en œuvre de ces directives.

 

Un atelier organisé du 05 au 08 avril 2022 à Grand-Bassam, a permis de sensibiliser une soixantaine d’acteurs nationaux sur l’importance des MNV et de recueillir, auprès de ces derniers, des données et informations nécessaires à l’étude de faisabilité  en vue du déploiement d’un Système National MNV (SN-MNV) pour l’adaptation et l’atténuation aux changements climatiques.

A travers cette activité, la Côte d’Ivoire entend renforcer son cadre de transparence sur les changements climatiques, au regard de ses Contributions Déterminées au niveau National (CDN/NDC) révisées, conformément aux orientations de l’Accord de Paris sur le climat en 2016.

« La mise en place dudit système national est une exigence de l’Accord de Paris sur le Climat », a déclaré Richemond ASSIE, Coordonnateur du projet CBIT-FEM, au cours de la cérémonie d’ouverture.. Selon lui, cette session de consultation vise à discuter du dispositif de l’architecture, du cadre de collecte, de partage et de rapportage des données nécessaire pour les informations sur les efforts de réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre.

Par ailleurs, le système MRV viendra soutenir le Plan National d’Adaptation (PNA) en cours d’élaboration en Côte d’ivoire. Selon le Coordonnateur du PNA, Douglas ANAMAN, ce système facilitera le suivi des progrès d’adaptation à travers des indicateurs comparables, l’évaluation de ces progrès et l’établissement d’inventaire mesurable, communicable et vérifiable.

Mohamed SANOGO, Coordonnateur du Programme National Changements Climatiques (PNCC), d’ouvrir au nom du Ministre de l’Environnement et du Développement Durable, cette session dédiée aux acteurs nationaux sectoriels.

Rappelons que le MINEDD, à travers le PNCC et en étroite collaboration avec le PNUD bénéficie des appuis du Fonds Vert pour le Climat (FVC) et du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM). Ces appuis servent à la mise en œuvre du « Projet de renforcement de l’intégration de l’adaptation aux changements climatiques dans la planification du développement en Côte d’Ivoire (NAP-GCF) » et du projet « Amélioration du système de transparence pour une action climatique renforcée en Côte d’Ivoire (CBIT-FEM).

44 agents de l’Agence Nationale de l’Environnement (ANDE) ont prêté serment le mercredi 30 mars 2022, au Tribunal de première instance, sis au Plateau. A travers cet acte, ces agents s’engagent à garantir la prise en compte des considérations environnementales dans les Politiques, Plans, Programmes (PPP) et projets de développement sur tout le territoire national.

Le renforcement de son dispositif de contrôle vise à faire de l’ANDE, un acteur clé et efficace dans la protection de l’environnement. En effet, l’agence a mené diverses actions de sensibilisation et de vérification de conformité dans les différentes zones industrielles. Les résultats de ces actions ont permis de constater que plusieurs entreprises ne sont pas en règle vis-à-vis des dispositions de la Loi portant Code de l’Environnement. Profitant du nombre insuffisant d’Auditeurs ou de contrôleurs au sein de l’ANDE, ces entreprises sont réticentes à la réalisation de leur Plan de Gestion Environnemental Audit (PGE-A) ou de leur Audit Environnemental afin de se conformer à la réglementation en vigueur.

Cette situation qui perdure malgré les différentes interpellations trouve sa solution dans le renforcement des équipes, d’où le sens de cette importante cérémonie d’assermentation d’Auditeurs Environnementaux.

Rappelons que l’article 107 de la loi n° 96-766 du 3 octobre 1996 portant Code de l’Environnement dispose que « les infractions sont constatées sur procès-verbal par les agents assermentés de l’Autorité Nationale Compétente ».