Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Le Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique (MINEDDTE) a dévoilé la liste des lauréats de la première édition du Prix « Ivoire Eco Awards », le jeudi 28 août 2025, à l'espace Latrille Events. Placée sous le haut parrainage du Président du Conseil Economique, Social, Environnemental et Culturel (CESEC), Dr Eugène Aka Aouélé, cette cérémonie a récompensé les meilleures initiatives en matière d’écologie et de développement durable en Côte d’Ivoire.

Initié par le Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique, monsieur Assahoré Konan Jacques, ce prix vise à reconnaître et promouvoir les actions innovantes, responsables et durables menées par les organismes publics et privés, les collectivités, les ONG, les médias et les startups. Il incarne également sa volonté de faire du développement durable une priorité nationale, portée par tous les segments de la société.

Pour cette première édition, 133 dossiers de candidature ont été reçus dans 8 catégories ouvertes.

Dans la catégorie meilleure entreprise écocitoyenne, la SOLIBRA (Usine de Bouaflé) et l’Aéroport International d’Abidjan (AERIA). Dans la catégorie meilleure organisation sociale écoresponsable, les prix sont revenus à l’ONG Moi Jeu Tri et à SOLARBOSS Africa. Pour la catégorie meilleur communicateur en environnement et développement durable, monsieur Ehouman Aka César du quotidien le Mandat et monsieur Coulibaly Ghislain de la Radio de la Paix. En ce qui concerne les meilleures Startup innovantes, on enregistre trois lauréats dont, Power Green Ivory, TYEGROCI et Digital Smart Trash. On note également deux lauréats des prix spéciaux : la RTI et le FIRCA. Le prix du meilleur agent du MINEDDTE est revenu à monsieur Bakary Coulibaly agent du Laboratoire Central de l’Environnement du CIAPOL. Des prix d'encouragement à la Cimenterie LIMAK AFRICA et aux Conseils régionaux des Grands Ponts, du Gboklê et du Bélier.  Pour terminer, le Super Prix Spécial, décerné au Président du CESEC Dr Eugène Aka Aouélé.

Les lauréats ont reçu, en plus des trophées et tableaux d'honneur, des chèques allant de 500 000 à 2 millions de francs CFA.

 

Le Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique, à travers la Direction des Études, de la Planification et des Statistiques (DEPS), a organisé un atelier de lancement et d’orientation du projet d’appui à la gestion des éco-entreprises par la taxonomie verte, le jeudi 21 août 2025, à l’hôtel Tiama Plateau.

Cet atelier marque une étape importante dans la mise en œuvre de la taxonomie verte en Côte d’Ivoire. L’objectif est de doter le pays d’un cadre stratégique et opérationnel permettant de classifier les activités économiques en fonction de leur contribution à la durabilité environnementale.

Entièrement financé par l’État à hauteur de 250 millions de FCFA sur trois ans, le projet s’inscrit dans la dynamique nationale de mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable (ODD) et des Contributions Déterminées au niveau National (CDN).

Selon le Directeur des Études, de la Planification et des Statistiques, M. Bohoussou Koffi Kan Marc, cette initiative constitue une opportunité pour la Côte d’Ivoire de se positionner comme un leader régional en matière de développement durable. Elle devrait permettre d’accroître les investissements verts, de réorienter progressivement les flux financiers vers des activités durables, de renforcer l’attractivité économique du pays et de contribuer de manière significative aux engagements climatiques nationaux, tout en garantissant un avenir plus vert et plus résilient.

La Conférence des Parties (COP) sur le climat constitue aujourd’hui l’une des plus importantes tribunes internationales de négociation, où se décide l’avenir de la planète. Consciente de ces enjeux, la Côte d’Ivoire prépare avec soin, sa participation à la 30e Conférence des Parties (COP30) sur le Changement Climatique, prévue du 10 au 21 novembre 2025 à Belém, au Brésil.

C’est dans ce cadre que s’est déroulée l’ouverture de l’atelier de renforcement de capacités à l’intention des négociateurs ivoiriens à Grand-Bassam, le 20 août 2025. Dr ABOUA Gustave, Directeur Général du Développement Durable et de la Transition Écologique, a représenté le Ministre Assahoré Konan Jacques à cette occasion.

Dans intervention, il a souligné que « mettre tous les acteurs du climat au même niveau d’information et permettre à la Côte d’Ivoire de défendre ses positions » représentait tout l’intérêt des activités préparatoires organisées, chaque année par le Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique, en prélude aux COP. Il a insisté sur l’importance de renforcer la préparation des négociateurs :

« L’objectif principal de cette rencontre est de vous préparer à participer plus efficacement, en portant haut et fort les choix et positions de notre pays lors des discussions internationales sur le climat », a-t-il déclaré.

La Côte d’Ivoire attend de la COP30 des avancées majeures, notamment le renforcement de la mobilisation et l’accès au financement climat, le partage d’expériences et la coopération Sud-Sud et Nord-Nord pour des solutions inclusives, l’effectivité du transfert de technologies climatiques afin que tous les pays puissent accéder à des technologies bas-carbone fiables et abordables.

Dr ABOUA Gustave a par ailleurs exhorté les négociateurs ivoiriens à suivre de près les thématiques clés des discussions : l’atténuation, l’adaptation, les mécanismes de marché, la transparence, ainsi que la question de pertes et préjudices.

Articulé autour de présentations, d’échanges et d’exercices pratiques, l’atelier de Grand-Bassam se tient jusqu’au 24 août. Il réunit des experts issus des ministères techniques, du secteur privé, des collectivités et de la société civile qui défendront les intérêts nationaux dans un contexte international marqué par la compétition des idées.

Le Ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique (MINEDDTE) a organisé du 12 au 14 août 2025, à Jacqueville, un atelier de validation des études sectorielles pour l’actualisation du Plan National de Mise en Œuvre (PNM) de la Convention de Stockholm sur les Polluants Organiques Persistants (POP).

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du projet mondial initié par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) mis en œuvre avec l’appui du Centre régional des Conventions de Bâle pour l'Afrique francophone, dans six pays d'Afrique de l'Ouest notamment la Côte d'Ivoire, le Togo, le Cameroun, Madagascar et le Sénégal. Elle vise à examiner les rapports des inventaires sectoriels des Polluants organiques persistants (POP) et recueillir les suggestions et recommandations des parties prenantes afin d’enrichir lesdits rapports.

Représentant le Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique à l’ouverture des travaux, monsieur Aimé Franck Essoh, Coordonnateur Général des Programmes et Projets, a souligné l’urgence d’agir contre les POP, des substances hautement toxiques aux effets dévastateurs sur la santé humaine, la biodiversité et les écosystèmes.

Il a exhorté les participants à mobiliser leur expertise pour produire un plan ambitieux, capable de réduire les risques environnementaux liés à ces substances.

« Votre expertise et votre engagement sont essentiels pour l'élaboration d'un PNM robuste et efficace, capable de protéger notre environnement et la santé de nos populations des dangers des POP. », a-t-il indiqué.

Le Professeur Bédi Gustave, Point focal national de la Convention, a quant à lui rappelé que l’actualisation du PNM permettra d’adapter les actions nationales aux réalités actuelles, en ciblant notamment les pesticides, les produits chimiques industriels et les sous-produits dangereux issus de procédés industriels.

Il a fait savoir que les POP figurent parmi les substances les plus dangereuses rejetées chaque année par l’homme dans l’environnement. Qu’il s’agisse de pesticides, de substances chimiques industrielles, ou de sous-produits involontaires de procédés industriels.

L’atelier réunit experts, techniciens et représentants de structures publiques, privées et des partenaires techniques et financiers.