Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Le Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE), à travers la Direction de l’Economie Bleue et de l’Environnement Côtier (DEBEC), a organisé le jeudi 14 août 2025 à Dabou, un atelier de vulgarisation de l’accord BBNJ (Biodiversity Beyond National Jurisdiction), un traité international pour la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité marine dans les zones situées au-delà de la juridiction nationale.

Cet atelier visait à renforcer la compréhension nationale de cet accord ambitieux, à travers l’analyse de ses implications juridiques, environnementales, techniques et économiques pour la Côte d’Ivoire, la réflexion autour d’un plan d’action national pour sa mise en œuvre.

Ratifié en juin 2025, l’accord BBNJ reste encore peu connu des parties prenantes locales. C’est dans ce contexte que le Ministère a réuni toutes les parties prenantes notamment, les autorités préfectorales des régions des Grands Ponts et du Gbôklê, les représentants du secteur public et privé, des collectivités territoriales, chercheurs, ONG et communautés côtières.

Monsieur Kassé Arsène, Conseiller Technique, représentant le Ministre, l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique, a rappelé que cette ratification témoigne de l’engagement de la Côte d’Ivoire à participer à la gouvernance des océans et à la préservation de la biodiversité au-delà de ses eaux territoriales.

« Cet accord représente à la fois un défi et une opportunité. Il nous appartient de le comprendre et de nous l’approprier pour en tirer profit dans le cadre de notre développement durable », a-t-il souligné.

Notons que cet atelier s’inscrit dans une dynamique de sensibilisation, de dialogue intersectoriel et de coordination des actions, indispensable pour une mise en œuvre efficace et inclusive du traité BBNJ, adopté le 19 juin 2023 par les Nations Unies.

Le Conseiller Technique Professeur Kouadio Georges a procédé, au nom du Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique, à l’ouverture officielle d’un atelier national consacré aux Autres Mesures de Conservation Efficaces par Zone (AMCEZ, ou OECMs en anglais), ce lundi 4 août 2025, dans la ville de Jacqueville.

Prévu pour se dérouler jusqu’au 6 août, ce rendez-vous a pour objectif d’introduire le concept des AMCEZ au niveau national, de favoriser le dialogue entre les parties prenantes, et de lancer une réflexion stratégique autour de leur identification et de leur reconnaissance en Côte d’Ivoire.

Dotée d’une grande diversité d’écosystèmes terrestres, côtiers et marins, la Côte d’Ivoire abrite de nombreux sites susceptibles de répondre aux critères des AMCEZ. Parmi les zones pressenties pour une future reconnaissance figurent les environs des parcs nationaux de Taï et de la Comoé, et la Réserve naturelle partielle du N’Zo.

« Ces sites, s’ils sont correctement identifiés, reconnus et soutenus, pourraient renforcer notre réseau écologique national et contribuer efficacement à l’atteinte des engagements internationaux de la Côte d’Ivoire, tout en assurant une meilleure intégration des populations locales dans les efforts de conservation », a souligné le Professeur Kouadio Georges dans son discours d’ouverture.

Cet atelier intervient dans un contexte de révision de la Stratégie et du Plan d’Action Nationaux pour la Biodiversité (SPANB), avec pour priorité l’intégration des AMCEZ dans le cadre stratégique national. L’émissaire du Ministre Assahoré a insisté sur la nécessité de traduire les résultats des échanges en recommandations concrètes à intégrer dans le processus de révision de la SPANB.

Pendant ces trois jours de travaux, les participants s’attèleront à l’élaboration d’une vision nationale partagée. L’objectif étant de promouvoir une conservation plus représentative, plus équitable, et mieux adaptée aux réalités locales, en accord avec les engagements pris par la Côte d’Ivoire dans le cadre du Cadre mondial pour la biodiversité de Kunming-Montréal, notamment l’ambitieux objectif 30x30 qui vise à protéger au moins 30% des terres et des océans de la planète d'ici 2030.

À quelques mois de la 30e Conférence des Parties sur le climat (COP30), qui se tiendra en novembre 2025 à Belém, au Brésil, la Côte d’Ivoire est engagée dans une importante phase préparatoire. Le Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique a organisé un atelier d’information à l’intention des parties prenantes nationales, afin de renforcer la coordination, la planification et l’impact de la participation ivoirienne à ce rendez-vous mondial sur le climat.

Présidé par le Professeur Kouadio Georges, Conseiller Technique représentant le Ministre Assahoré Konan Jacques, cet atelier visait à partager les directives de Monsieur le Ministre, notamment fournir les informations pratiques relatives à la participation de chacun, et surtout impulser une dynamique d’équipe autour de la délégation ivoirienne.

« Ce que nous devons faire pour être visibles à la COP, ce n’est pas là-bas que ça se prépare. C’est ici, chez nous, dans cette salle ou en amont, que tout doit être pensé, structuré et organisé », a souligné le Conseiller Technique dans son adresse d’ouverture.

L’un des constats partagés fut en effet la faible anticipation des communications et la dispersion des actions une fois sur place. Pour éviter cela, Professeur Kouadio a insisté sur la nécessité de planifier chaque activité dès maintenant, en identifiant les objectifs, les intervenants et surtout les cibles internationales. « On ne doit plus arriver à la COP pour chercher à qui parler. Chaque initiative ivoirienne doit avoir son audience déterminée et mobilisée à l’avance », a-t-il ajouté.

Au cours de l’atelier, le Point Focal national de la Convention des Nations Unies sur les Changements Climatiques a présenté les différentes procédures relatives aux accréditations, aux visas, à la logistique, ainsi qu’aux délais à respecter pour une bonne prise en compte.

Les échanges ont également porté sur la nécessité de mutualiser les efforts et de renforcer la synergie entre les institutions étatiques, les ONG, les collectivités locales, les entreprises et les partenaires techniques. Le but étant de faire bloc autour d’une vision commune et d’un narratif cohérent, capable de porter les ambitions climatiques de la Côte d’Ivoire au niveau mondial.

Pour le Ministère en charge de l’Environnement, l’enjeu est de transformer ces conférences en tribunes de plaidoyer, de visibilité et de mobilisation de financement.

La rigueur dans la préparation et la cohésion de la délégation sont donc des leviers essentiels. C’est pourquoi, la participation ivoirienne à la COP30 vise non seulement à réaffirmer les engagements du pays en matière de climat, mais aussi à promouvoir ses solutions locales, ses projets phares, et à attirer de nouveaux partenaires.

Dans le cadre de la stratégie nationale de mise en œuvre de l’Agenda 2030, le Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique, à travers la Direction des Politiques et Stratégies de Développement Durable (DPSDD), poursuit ses efforts pour ancrer les Objectifs de Développement Durable (ODD) dans les politiques et stratégies des collectivités locales.

Le jeudi 31 juillet 2025, la ville d’Akoupé a accueilli un atelier de renforcement des capacités des acteurs locaux. Cette étape visait à doter les collectivités territoriales d’outils concrets pour traduire les engagements nationaux en actions durables au niveau local.

Cette rencontre a permis de sensibiliser les participants aux enjeux du développement durable, de renforcer leur compréhension des politiques en vigueur, d'identifier les instruments de planification pertinents et d'expliquer le processus d’intégration des ODD dans les plans de développement locaux.

Présidant la cérémonie d'ouverture, le Préfet du département d’Akoupé, Godezth Kokora Patrice-Antoine, a souligné l'importance d'impliquer les populations dans les politiques de développement. Selon lui, la participation citoyenne permet de prendre en compte les besoins, les attentes et les connaissances locales. « En associant différents acteurs, on enrichit la réflexion et on trouve des solutions plus adaptées aux réalités du terrain » a-t-il déclaré, ajoutant que la participation active favorise une meilleure compréhension des enjeux, encourage des changements de comportement et responsabilise les habitants. Il a salué l’initiative de la DPSDD, qu’il a qualifié de catalyseur pour la transformation locale.

Mme Yapo Rachelle, Directrice de la DPSDD, a délivré un message clair : « on ne doit laisser personne de côté ». Elle a insisté sur la nécessité de mobiliser des financements adéquats et ciblés pour assurer une intégration effective des ODD dans les plans locaux de développement.

L'événement a été marqué par plusieurs interventions d'experts à travers des présentations qui visaient à doter la population des outils nécessaires pour la mise en œuvre des ODD.

L’atelier a rassemblé un large éventail de participants dont les autorités administratives, les représentants des ministères techniques, la chefferie, les guides religieux, les ONG, et les associations de jeunes et de femmes.

En novembre 2024, une campagne de sensibilisation similaire avait déjà eu lieu dans plusieurs communes du pays. Ces efforts répondent à l’appel de la Décennie d’Action (2020-2030) des Nations Unies, qui encourage les États à accélérer la mise en œuvre des ODD pour atteindre les cibles fixées d'ici 2030.