Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Le jeudi 5 décembre 2024, l’Hôtel Palm Club à Cocody a accueilli la deuxième réunion du comité consultatif technique du projet uPOPCI. L'objectif de cette rencontre était d'assurer le suivi des activités réalisées selon le Plan de Travail Annuel (PTA) de 2024 et de consolider celui de 2025.

Représentant le Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique, Monsieur Dagnogo Sidibe Braïma, Directeur Général de l’Environnement, a souligné l'importance de réussir les grands chantiers restants du projet. Parmi ces chantiers figurent la construction et l’organisation pratique de la gestion des centres de démantèlement des DEEE et des VFV, l’optimisation de la capacité d’analyse du laboratoire partenaire, l’enlèvement des rebuts dans les rues d’Abidjan, l’élaboration d’un registre des entreprises intervenant dans le domaine du recyclage plastique, la mise à niveau des entreprises de recyclage plastique, et la création d’emplois verts. L’achèvement de ces activités permettra d’évaluer l’impact véritable du projet.

Le Professeur Bédi Gustave, Coordonnateur National du Projet uPOPCI, a poursuivi la réunion en exposant sur plusieurs points clés de cette rencontre. Les échanges des membres du comité consultatif technique ont abouti à des recommandations qui seront appliquées par l’équipe projet. Il faut noter que le taux d’exécution physique du projet en 2024, qui devrait atteindre son maximum à la fin de l’année, s’élève à 60,76%. Le comité a également noté l’évolution concrète des processus pour engager la construction effective des centres pilotes de démantèlement des Véhicules en Fin de Vie (VFV) et des Déchets d’Équipements Électriques et Électroniques (DEEE). Les enjeux sont d’équiper les centres pilotes pour le recyclage, grâce aux apports du FEM et au suivi de l’ONUDI, de procéder à l’enlèvement des rebuts des DEEE et des VFV dans les rues des quartiers d’habitation, et d’activer l’économie circulaire pour assurer la gestion écologique du plastique et des rebuts issus des VFV et des DEEE.

Enfin, le projet de Gestion rationnelle des polluants organiques persistants non intentionnels (POPNI) et des diphényles éthers polybromés (PBDE), initialement prévu pour s’achever cette année, a été prolongé d’un an.

Le conseiller technique du ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Mayeul Alex Lagaud, a présidé, le mercredi 04 décembre 2024 à Abidjan-Plateau, l'atelier de validation du projet de décret pour la mise en place d'un système national de la transparence climatique dans le cadre de la mise en œuvre du projet Transition Bas Carbone (TBC-Cl).

« La Côte d'Ivoire, avec les décrets n°2024-594 du 26 juin 2024, instituant la Commission Nationale de Lutte contre les Changements Climatiques, et n°2024-658 du 1er août 2024, établissant le Bureau Marché Carbone pour renforcer son cadre institutionnel climatique, a accompli des progrès notables. Toutefois, la mise en œuvre complète de ce cadre passe par l'adoption d'un décret instituant le Système National de la Transparence Climatique. Cet organe garantirait la transparence dans la mise en œuvre de l'action climatique, encouragerait la confiance entre les acteurs, et renforcerait l’efficacité des mesures définies dans les Contributions Déterminées au Niveau National (CDN) de la Côte d'Ivoire », a expliqué Mayeul Alex Lagaud.

Par ailleurs secrétaire exécutif de la Commission nationale de la Lutte contre les changements climatiques, le conseiller technique a ajouté que ce système national de la Transparence climatique contribuera à améliorer la performance climatique du pays, en conformité avec les objectifs de l'Accord de Paris.

Il a rappelé que la Côte d'Ivoire a révisé ses CDN pour aboutir au rehaussement de son ambition climatique, passant de 28,25% à 30,41% de réduction de ses émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) d'ici à 2030.

« Cet objectif correspond à un abattement chiffré d'environ trente-sept (37) millions de tonnes équivalent CO2, là où l'ambition de la Côte d'Ivoire dans le premier document CDN affichait un abattement de neuf (9) millions de tonnes équivalent CO2 », a dit Mayeul Alex Lagaud.

Il a remercié l'Union Européenne pour son appui financier, ainsi qu’Expertise France pour son assistance technique dans le cadre de la mise en œuvre du Projet TBC dont l'objectif est d'accompagner le gouvernement ivoirien dans la mise en œuvre et le suivi de ses engagements climatiques (tant d'atténuation que d'adaptation) selon une approche participative et inclusive.

Ce Mardi 03 Décembre 2024 à Abidjan, le Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique, à travers le secrétariat exécutif de la REDD+, a procédé au lancement de l’actualisation du Cadre National d’Investissement (CNI) de la REDD+.

Cet atelier présidé par le Conseiller technique Monsieur Mayeul LAGAUD représentant du Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique, a rassemblé 52 participants issus des ministères, des partenaires techniques et financiers, de la société civile, de la société privée et des médias.

L’objectif de cet atelier est d'informer et d’engager l’ensemble des parties prenantes dans un processus consultatif pour la collecte de données sur les initiatives et projets en cours et en développement en lien avec la Stratégie Nationale REDD+ en vue de l’actualisation du Cadre National d’Investissement afférent.

Les échanges ont porté sur le Cadre National d’Investissement 2018, la méthodologie d’actualisation, la collecte de données et les prochaines étapes du processus. Cet exercice vise à produire un cadre opérationnel capable de répondre aux nouveaux enjeux climatiques et de mobiliser les financements nécessaires à la restauration des paysages ivoiriens.

Monsieur le représentant du Ministère en charge de l’Environnement a souligné que l’actualisation du CNI est essentielle pour évaluer les réalisations passées, ajuster les priorités et mobiliser les financements en faveur de la restauration des paysages.

Il a invité les parties prenantes à participer activement à la collecte de données et aux réflexions stratégiques nécessaires pour produire un cadre reflétant les aspirations de tous. Il a également remercié le PNUD et la FAO pour leur appui dans l’élaboration et l’actualisation du Cadre National d’Investissement (CNI) de la REDD+.

Le Conseillé technique du PROMIRE à la FAO, Monsieur Ouattara Zana, a réaffirmé le soutien de la FAO pour l’actualisation du CNI à travers le projet PROMIRE et le programme ONUREDD. « Ce document présentera les financements requis pour mener les actions REDD+ à l'échelle du territoire. Il sera également un outil très important pour la FAO qui lui permettra de mobiliser des ressources pour soutenir le gouvernement ivoirien », souligne-t-il.

Il a terminé en réaffirmant l'engagement de la FAO à appuyer le MINEDDTE à travers le SEP REDD pour l'atteinte des objectifs du mécanisme REDD+ en Côte d'Ivoire.

Cet atelier marque une nouvelle étape dans les efforts du pays pour restaurer son couvert forestier à hauteur de 20 % d’ici 2030 et renforcer son engagement en matière de lutte contre les changements climatiques.

La mobilisation des financements et le renforcement de la coopération internationale sont au cœur de l’agenda du Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique, Monsieur Assahoré Konan Jacques, qui participe à Riyad, en Arabie Saoudite, à la COP16 sur la lutte contre la désertification.

À l’occasion de cet évènement, le Ministre Assahoré a eu une rencontre avec son homologue saoudien, M. Abdulrahman Al-Fadley, également Président de la COP16.

Les discussions ont porté sur une initiative majeure à laquelle la Côte d’Ivoire est partie prenante : le Partenariat mondial de Riyad pour la résilience à la sécheresse.

Lancé lors de la première journée de la 16e Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (COP16), ce partenariat est doté d’un fonds d’environ 150 milliards de dollars. Il vise à améliorer l'accès au crédit, au financement par actions, aux produits d'assurance et aux subventions financières, offrant ainsi un soutien crucial aux pays touchés par la sécheresse.

𝐋’𝐞𝐧𝐠𝐚𝐠𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐂𝐨̂𝐭𝐞 𝐝’𝐈𝐯𝐨𝐢𝐫𝐞

Le Ministre a souligné l’importance de cette initiative pour la Côte d’Ivoire et a montré l’engagement ivoirien à lutter contre les effets dévastateurs de la sécheresse.

« J’ai réaffirmé auprès de mon homologue, l’intérêt de la Côte d’Ivoire pour cette initiative et la volonté du pays à bénéficier de ce fonds car les vagues de sécheresse touchent presque tous les coins de la terre, y compris notre patrie », a déclaré le Ministre Assahoré.

Le Ministre saoudien a salué la qualité des relations bilatérales entre la Côte d’Ivoire et le Royaume d'Arabie Saoudite, exprimant sa satisfaction quant aux échanges fructueux. Il a également annoncé la mise en œuvre prochaine d'une nouvelle initiative en faveur des pays africains dans le domaine de l’agriculture, renforçant ainsi la coopération et le soutien mutuel entre les nations.