Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

La Coordination Générale des Programmes et Projets s’est engagée dans une démarche proactive en organisant un atelier de revue des projets logés au sein du Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique. Cet événement qui a eu lieu le 15 avril 2024, à Manhattan Suites, Riviera II, revêt une importance capitale dans le suivi et l'évaluation des initiatives environnementales du pays.

Présidé par Monsieur Assahoré Konan Jacques, Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique, l’atelier visait à analyser les réalisations accomplies, à discerner les obstacles rencontrés, à formuler des recommandations pertinentes et à élaborer une matrice de suivi pour garantir l'efficacité de la mise en œuvre des projets.

« À intervalles réguliers, c’est-à-dire chaque trimestre, nous prenons le temps d'évaluer la progression de nos projets, d'examiner leur gestion, et d'identifier les obstacles entravant leur bon déroulement afin de trouver les solutions appropriées. C'est l'objectif de ce premier atelier des projets dirigé par le MINEDDTE. Au cours de cette réunion, nous chercherons à identifier les points de blocage et à formuler des propositions visant à accélérer le taux de décaissement pour répondre aux attentes du Gouvernement », a expliqué le Ministre.

Il a jouté que plusieurs projets sont en cours, notamment ceux visant à renforcer la résilience des populations dans les zones côtières, ainsi que ceux axés sur la préservation de la biodiversité et la lutte contre le changement climatique. Cette diversité de projets sera examinée en détail lors de l’atelier.

Cet engagement du Ministère à assurer une gouvernance environnementale transparente, efficace et participative est apprécié des Coordonnateurs de projets, déterminés à garantir le succès des actions en cours.

« Nos attentes sont que le Gouvernement sache que nous travaillons activement à la protection de l'environnement. Pour cela, nous allons clairement exposer les difficultés rencontrées afin de les présenter au Ministre », a dit Gustave BEDI, Coordonnateur du projet de gestion des polluants organiques persistants. Il en a profité pour rappeler que la construction d'un centre de recyclage volontaire, destiné à traiter les équipements contenant ces substances fait partie des grandes activités à réaliser cette année.

Quant à Patrick Pédia, Coordonnateur du projet FOLAB (Approche de durabilité et de mise à l’échelle pour la transformation de la gestion, la restauration et la conservation des paysages forestiers et la biodiversité en Côte d’Ivoire), il a souligné que de 30 000 hectares de mangrove dans les années 75, la Côte d’Ivoire dispose de moins de 2 500 de nos jours. « Notre projet porte sur la restauration de ces mangroves, nécessaire pour la production et le développement des poissons, source d’alimentation et de revenu de nos populations ».

Le Gouvernement de la République de Côte d’Ivoire a signé un accord de financement avec le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) pour la mise en œuvre du Projet intitulé « Transport Intégré, Durable et à Faible Emissions en Côte d’Ivoire » par le Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE) avec le soutien des Ministères en charge du Transport et de l’Energie.

L’objectif du projet sera d’atténuer les émissions de Gaz à Effet de Serre en Côte d’Ivoire en accélérant l’introduction de la mobilité électrique à travers la révision du cadre politique et institutionnel, la formation et le renforcement des capacités, la démonstration de véhicules électriques, le développement de schémas de financement et de plan d’affaires.

A cet égard, le MINEDDTE, en sa qualité d’agence d’exécution du Projet, lance le recrutement, sur une base compétitive , D'UN CABINET INTERNATIONAL / EXPERT INTERNATIONAL EN INTEGRATION DE RESEAUX, ENERGIES RENOUVELABLES ET BATTERIES,  les Termes de Référence relatifs au poste téléchargeable ici : RECRUTEMENT-DE-CONSULTANT-RESEAUX

Les candidatures doivent être soumises au plus tard le 22 avril 2024, à 16 heures GMT, par mail aux adresses suivantes :

p.kouadio@environnement.gouv.ci

etiendah@yahoo.fr

projetmobiliteelectriqueci@gmail.com 

La lutte contre le changement climatique est devenue une priorité absolue pour la Côte d'Ivoire, confrontée à des défis environnementaux croissants qui menacent la vie humaine et les moyens de subsistance. Pour renforcer la sensibilisation des populations sur ces problématiques, le Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique a réuni plusieurs journalistes dans le cadre d’un déjeuner de presse, organisé à la Réserve Naturelle de Dahlia Fleur, le jeudi 11 avril 2024.

«Nous croyons fermement que les médias ont un rôle clé à jouer dans la sensibilisation du public et dans la promotion des actions visant à protéger l’environnement», a déclaré lors de son mot introductif, Amédée Assi, Directeur de la Communication et des Relations Publiques du Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique.

C’est pourquoi, l'objectif de ce déjeuner était de sensibiliser les journalistes aux défis environnementaux actuels. Le film institutionnel du Ministère a été projeté, suivi par une présentation de Monsieur Kassi Jean-Baptiste, Coordinateur du projet d'Investissement pour la Résilience des Zones Côtières Ouest Africaines (WACA-ResIP). Ce projet vise à protéger le cordon sableux pour limiter la migration de l'embouchure.

Monsieur Kassi Jean-Baptiste a souligné l’impact de l’érosion côtière dans la ville de Grand-Lahou, où les travaux de stabilisation du cordon sableux ont débuté en mars 2024 et dureront 11 mois, pour un coût de 33 milliards de FCFA, financés par la Banque Mondiale et la Coopération espagnole. Le WACA poursuit également la mise en œuvre des Activités Génératrices de Revenus (AGR), la restauration des mangroves et la création de forêts communautaires, bénéficiant à 1219 personnes, dont 702 femmes, avec un financement total de plus de 500 millions de FCFA.

« La remise officielle des équipements aux bénéficiaires est prévue pour le 13 avril 2024 à l'école de pêche de Grand Lahou, couvrant les secteurs de l'agriculture, de l'élevage, du commerce et des services », a annoncé Monsieur Kassi Jean-Baptiste.

Suite à ces informations qui appellent à l’action, Monsieur Guillaume Gbato, a, au nom des médias, pris la parole pour saluer cette initiative du Ministère et a exprimé leur engagement à soutenir les efforts de sensibilisation. Il a également évoqué la disponibilité des organes de presse à collaborer activement avec le Ministère pour une large diffusion des enjeux.

« Nous devons aller au-delà des simples couvertures médiatiques, qui sont des actions ponctuelles et travailler sur des projets et des partenariats durables», a-t-il souhaité.

Le Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique a pris la parole pour souligner l'urgence d'agir face au réchauffement climatique. Citant une récente étude de la Banque Mondiale, le Ministre a mis en avant les conséquences économiques que pourrait avoir le changement climatique sur le pays, appelant à des mesures concrètes pour y faire face.

« Les impacts climatiques pourraient faire baisser le PIB de la Côte d’Ivoire jusqu'à 13 % d'ici 2050 et empêcher 1,63 millions de personnes d'échapper à la pauvreté », a-t-il expliqué en faisant référence au rapport national sur le climat et le développement (CCDR) pour la Côte d'Ivoire publié par la Banque Mondiale, en octobre 2023.

Selon ce rapport, environ 80 % des entreprises ivoiriennes estiment que le changement climatique crée déjà des impacts visibles sur les revenus globaux, les coûts de production et les investissements.

Monsieur Assahoré konan Jacques a souligné l'importance de développer des contenus innovants pour éduquer et mobiliser l'opinion publique en faveur de l’écocitoyenneté.

« Aujourd'hui, les principales chaînes internationales consacrent des segments spécifiques à l'environnement. Les entreprises locales de télé et de radio pourraient emboîter le pas en intégrant des programmes similaires. De même, tous les journaux pourraient inclure des sections consacrées à l'environnement au sein de leurs pages », a-t-il indiqué.

Il a également exprimé l’engagement de son département à contribuer au renforcement des capacités des médias dans le domaine de l'environnement et de leur fournir des informations exploitables pour enrichir leurs programmes et productions.

Le Ministère de l'Environnement reste déterminé à œuvrer en partenariat avec les médias pour sensibiliser et mobiliser l'opinion publique.

COMMUNIQUE DU MINISTERE DE L'ENVIRONNEMENT, DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET DE LA TRANSITION ECOLOGIQUE