Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

 

La Côte d’Ivoire veut réviser son plan national de mise en œuvre de la Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants (POP) qu’elle a ratifié en janvier 2004. Un atelier intitulé « lancement officiel des activités habilitantes dans le cadre du projet Développement mondial, examen et mise à jour des plans nationaux de mise en œuvre (PNM) dans le cadre de la convention de Stockholm (CS) sur les polluants organiques persistants (POP) », s’est tenu le jeudi 22 juin 2023 à Abidjan (Plateau).

Organisé par le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable, en collaboration avec le Fonds pour l’Environnement Mondiale (FEM), cette activité a permis de présenter aux parties prenantes impliquées dans le processus de mise à jour, la feuille de route des Consultants recrutés à cet effet.

Le Directeur Général de l’Environnement, DAGNOGO SIDI Braïma a présidé la cérémonie d’ouverture, à laquelle ont pris part le Point Focal Opérationnel du FEM en Côte d’Ivoire, Madame Bakayoko-Koné Alimata et une quarantaine de participants issus des départements ministériels, des ONG et d’autres structures publiques.

Dans son allocution, le Représentant du Ministre en charge de l’Environnement a exhorté les participants à une synergie d’action. « Il revient aujourd’hui à nous tous, décideurs publics, sociétés civiles, secteur privé et partenaires au développement, d’unir nos efforts pour exécuter ce projet d’envergure nationale afin de protéger la santé et l’environnement des impacts négatifs des POP qui ne sont plus à démontrer » a-t-il souhaité.

L'explosion démographique, la rapide urbanisation et l'industrialisation ont fait que l'emploi des substances chimiques dans le monde s'est répandu dans l'agriculture, la santé publique et animale, et la production d'énergie.

Le Point Focal de la Convention de Stockholm, Professeur Gustave BEDI donne plus de précisions sur les enjeux de l’actualisation du plan national et quelques missions des consultants.

« Il s’agit de suivre le niveau de polluants organiques persistants dans les trois matrices environnementales (eau, air, sol) pour que l’on sache, au niveau de la Côte d’Ivoire, le degré de pollution et comment les éliminer après détection. L’atelier de lancement vient donc permettre aux consultants d’enclencher les études sectorielles sur le terrain et dans les secteurs agriculture, électricité, casses, équipement industriel », a indiqué Gustave BEDI. Selon lui, jusqu’en 2025, les résultats de ces études devraient être connues et faciliter la prise de décision en vue d’une gestion écologique et rationnelle des POP en Côte d’Ivoire.

Il faut souligner que ce projet a été élaboré pour faciliter la mise en œuvre de la Convention de Stockholm dans vingt et un (21) pays, à travers un examen et une à mise à jour de leurs PNM. Financé par le Fonds pour l'environnement mondial (FEM), il est mis en œuvre par le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) et exécuté par six (6) Centres régionaux des Conventions de Bâle et de Stockholm (BCRC/SCRC) dans le monde et le Green Growth, une plateforme de connaissances (GGKP).

 

Le Directeur de Cabinet du Ministre de l'Environnement et du Développement Durable, Monsieur Parfait KOUADIO a présidé l'ouverture, d'un atelier formation qui s'est tenu à Yamoussoukro 14 au 17 juin 2023. Plusieurs Directeurs Généraux, Centraux, Chefs de services et assimilés participaient à cet atelier. Au menu de la formation, la rédaction administrative, l'utilisation du Système Intégré de Gestion des Fonctionnaires et Agents de l'Etat (SIGFAE), l'élaboration du Plan de Travail et de Budget Annuel (PTBA) et la gestion budgétaire.

L'objectif est de disposer d'agents qualifiés et compétents, d'où la nécessité de procéder, de manière régulière et constante, au renforcement des capacités du personnel capable d'exécuter, au quotidien et avec diligence, les missions qui leur sont confiées dans l'intérêt général, a fait savoir le Directeur de Cabinet.

« Le Ministre de l'Environnement et du Développement Durable, Monsieur Jean-Luc ASSI, dans le Cadre de la mise en œuvre de la feuille de route du Gouvernement confiée, a reçu ses collaborateurs dont les Directeurs régionaux et d'autres Directeurs qui ont souhaité avoir leurs capacités renforcées sur un certain nombre de thématiques. A travers cet atelier, le Ministre vient répondre favorablement à la demande des Directeurs tout en élargissant cette formation à certains membres du Cabinet », a déclaré Parfait KOUADIO dans une interview.

Il a expliqué que pour atteindre ses objectifs de développement durable, notamment dans le cadre de la protection de l'environnement, la Côte d'Ivoire, par le biais du Ministère de l'Environnement et du Développement Durable (MINEDD), élabore des stratégies visant à faire face aux différentes préoccupations environnementales telles que le réchauffement climatique, la dégradation des sols, la pollution des matrices environnementales (eaux, sols, air, et.) et la perte de la biodiversité. Cette dynamique ne saurait être un succès si les acteurs, à savoir le personnel n'a pas acquis les connaissances et développer les compétences requises.

Il faut dire que l'Administration Publique ivoirienne a entamé depuis quelques années, de grandes réformes visant à disposer de personnel et à offrir aux usagers des services de qualité.

Ivoiriennes ;

Ivoiriens ;

Le 17 juin de chaque année, à l’instar des autres pays du monde entier, la Côte d’Ivoire, célèbre la Journée Mondiale de la Lutte contre la Désertification et la Sécheresse.

Cette Journée est l’occasion pour la communauté internationale de faire une rétrospective des actions menées depuis la création de la Convention, mais aussi de faire prendre conscience à tous notamment les populations rurales, des conséquences désastreuses de ces fléaux.

En outre, elle permet une sensibilisation massive sur les actions à mener pour préserver nos terres sinon pour les restaurer lorsque la dégradation n’a pas pu être évitée. 

Cette année, sous le slogan " Femme. Sa terre. Ses droits ", la Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse veut envoyer un message fort pour relever les pratiques discriminatoires faites aux femmes dans l’accès à la propriété foncière.

Partout dans le monde, les femmes se heurtent à des obstacles majeurs pour garantir leurs droits fonciers. Cela limite leur chance de s'épanouir et de prospérer surtout en milieu rural. Et lorsque la terre se dégrade et que l'eau se raréfie, les femmes sont souvent les plus touchées.

Investir dans l'égalité d'accès des femmes à la terre et aux biens qui lui sont liés, c’est investir directement dans leur avenir et dans celui de l'humanité. Il est donc temps de propulser les femmes à l'avant-garde des efforts mondiaux de restauration des terres et de résistance à la sécheresse.

Le thème de cette année : « les droits fonciers des femmes », avec pour slogan « Femme. Sa terre. Ses droits » se veut une exhortation à un programme ambitieux en matière de droits fonciers des femmes. Ces droits sont essentiels pour atteindre les objectifs mondiaux étroitement liés à l’égalité des genres et de neutralité en matière de dégradation des terres d'ici 2030, ainsi que pour faire avancer les autres Objectifs de Développement Durable (ODD).

Selon les Experts de l’ONU, quelle que soit la région du monde, l’égalité des genres n’est toujours pas atteinte, et cela repose sur des constats réels :

  • Aujourd'hui, près de la moitié de la main-d'œuvre agricole mondiale est féminine, mais moins d'un propriétaire foncier sur cinq dans le monde est une femme ;
  • Les droits des femmes à hériter des biens de leur mari continuent d'être bafoués dans plus de 100 pays en vertu de lois et de pratiques coutumières, religieuses ou traditionnelles ;
  • Au niveau mondial, les femmes passent collectivement 200 millions d'heures par jour à aller chercher de l'eau. Dans certains pays, un aller simple pour aller chercher de l'eau peut durer plus d'une heure.

Cette Journée, est l’occasion pour la Convention des Nations Unies sur la Lutte Contre la Désertification et la Sécheresse (CNULCD), d’interpeller la communauté internationale et réaffirmer son engagement en faveur de l'égalité entre les genres, en ayant pour objectifs de :

  • Sensibiliser à l'impact disproportionné de la désertification, de la dégradation des terres et de la sécheresse sur les femmes et aux obstacles qu'elles rencontrent dans la prise de décision sur les questions foncières ;
  • Mettre en évidence les contributions significatives des femmes dans la gestion durable des terres et aux ODD au sens large ;
  • Mobiliser un soutien international pour faire progresser les droits fonciers de la femme dans le monde entier.

 

Ivoiriennes,

Ivoiriens

Notre pays, la Côte d’Ivoire, en ratifiant le Plan d'Action Genre adopté en 2017, s’est engagé pour placer l'égalité entre les sexes au cœur de son projet de développement inclusif, en tant que catalyseur essentiel du progrès. Comme tous les pays Parties à la Convention, la Côte d’Ivoire reconnait le rôle spécifique des femmes dans la restauration et la gestion durable des terres, ainsi que l'importance de l'égalité des sexes en tant que principe directeur pour atteindre les objectifs de la Convention.

Lorsque les femmes sont responsabilisées, ce sont des familles et des communautés entières qui en bénéficient. En plus d'être en première ligne face à la dégradation des terres et aux effets du changement climatique, les femmes peuvent également être à l'avant-garde des efforts mondiaux visant à restaurer la santé des terres et à renforcer la résilience face à la sécheresse. Une restauration des terres sensible au genre est un moyen de réduire la pauvreté, la faim et la malnutrition.

Garantir les droits fonciers des femmes peut aider à faire progresser les objectifs mondiaux en matière d'égalité entre les sexes et de restauration des terres, et contribuer à la réalisation des Objectifs de développement durable plus largement.

 

Chers compatriotes,

Nous devons, chacun à son niveau, jouer un rôle fondamental sur le terrain ou dans les prises de décision concernant le droit d’accès des femmes à la Terre. Nos contributions individuelles et collectives seront essentielles et nécessaires pour l’atteinte des résultats escomptés.

’’Parce que les femmes sont des acteurs majeurs des efforts mondiaux visant à réduire et à inverser la dégradation des terres, nous ne pouvons pas atteindre la neutralité en matière de dégradation des terres sans égalité des sexes, tout comme nous ne pouvons pas exclure la moitié de la population des décisions relatives à la gestion des terres en raison de leur sexe’’.  (Ibrahim Thiaw, secrétaire exécutif de la CNULCD)

C’est seulement, dans cette logique participative et inclusive que nous réussirons le pari de résoudre la question des droits fonciers des femmes, c’est-à-dire l'égalité d'accès des femmes à la terre et aux biens qui lui sont liés.

Nous aurons « investi directement dans leur avenir et dans celui de l'humanité »

Il est temps d’agir en collaboration avec des partenaires, des personnalités de premier plan et des influenceurs, pour reconnaître l'excellence, le leadership et les efforts des femmes en matière de gestion durable des terres. Chacun d'entre nous peut y contribuer : les gouvernements,  le secteur privé,  les ONGs, les particuliers, etc.

 

Enfin ! Chers compatriotes !

Nous devons retenir que :

  • Lorsque les femmes sont responsabilisées, ce sont des familles et des communautés entières qui en bénéficient ;
  • Elles sont le moteur de la lutte contre la dégradation des terres, la sécheresse et les effets du changement climatique. Elles participent donc à l’atteinte des Objectifs du Développement Durable et sont à encourager par des mesures fortes leur donnant accès à la propriété foncière.

La synergie d’actions des femmes détentrices de la propriété foncière et des hommes aura à terme pour conséquence un environnement propice à un développement durable.

  Je vous remercie.

L’Edition 2023 de l’exercice annuel du plan national d’urgence de lutte contre les pollutions accidentelles en mer, en lagune et dans les zones côtières, dénommé, « Plan Pollumar » s’est ouverte ce jeudi 8 juin 2023 à San Pedro, en présence du Directeur de Cabinet du Ministère de l’Environnement et du Développement durable (MINEDD), Parfait Kouadio.

Cet exercice d’extrême importance a pour objectif principal de renforcer les capacités des parties prenantes et de tester l’opérationnalité du plan en vue d’une meilleure gestion des crises en cas de déversement d’hydrocarbures en mer. Il s’agira, au cours de cet exercice de renforcer les capacités professionnelles des membres des administrations publiques et parapubliques du Comité Interministériel de Lutte (CIL), des entreprises pétrolières, portuaires et aéroportuaires, des autorités administratives et coutumières ainsi que les associations et organisations non gouvernementales (ONG) de protection de l’environnement locales sur leurs rôles et tâches au sein des différentes cellules de mise en œuvre du Plan Pollumar.

La rencontre de San Pedro vise également à mettre en œuvre les stratégies et les dispositions opérationnelles dans un exercice pratique d’un scénario de déversement d’hydrocarbure de niveau 2 (> 10 tonnes) ; vérifier la disponibilité et l’opérationnalité des moyens de lutte antipollution des acteurs et des partenaires du Plan Pollumar ; améliorer les procédures, les formulaires et les fiches réflexes de développement du Plan Pollumar en cas de déversement d’hydrocarbures en milieu marin et lagunaire ; et enfin créer un cadre de partage d’expérience, d’information et de collaboration entre les parties prenantes au Plan Pollumar.

Le Directeur de Cabinet du MINEDD, Parfait Kouadio a félicité le Centre Ivoirien Anti-Pollution (CIAPOL) pour la tenue de cet exercice. Il a souligné la nécessité pour les participants d’explorer les approches et méthodes pratiques de prévention et de lutte contre les pollutions marines.

Selon Parfait Kouadio, l’exercice de San Pedro est l’occasion pour les parties prenantes d’apprécier sans faux-fuyants les voies les mieux indiquées pour contribuer à la protection de l’environnement marin ivoirien en cas de pollution accidentelle marine. Prévue pour durer deux jours, la première journée a été consacrée à la formation des participants sur les étapes de mise en œuvre du Plan Pollumar. La seconde quant à elle, sera celle de la phase pratique.

La Côte d’Ivoire a institué par décret n°98-42 du 28 janvier 1998 l’organisation du Plan Pollumar. En 2015, le « Plan Pollumar » a été mis à jour, avec la collaboration du Centre de Documentation, de Recherche et d’Expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux (CEDRE-FRANCE).

Pour rendre plus opérationnel ce dispositif de lutte antipollution et renforcer les capacités opérationnelles des parties prenantes, le ministère de l’Environnement et du Développement Durable, à travers le Centre Ivoirien Antipollution (CIAPOL), réalise chaque année un exercice du Plan Pollumar pour la simulation d’un déversement d’hydrocarbures en mer ou sur le littoral. Il se déroule généralement pendant la Quinzaine Nationale de l’Environnement et du Développement Durable (QNEDD) qui se tient au mois de juin.