Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)


« La CGPP veut améliorer son cadre opérationnel de coordination des activités mises en œuvre dans le cadre des programmes, projets et conventions internationales en matière d’environnement ratifiées par la Côte d’Ivoire », s’exprimait AKA Saffo, Coordonnateur Général des Programmes et Projets (CGPP), au cours de l’atelier de présentation des termes de référence (TDRs) relatifs à l’élaboration d’un Cadre de Coordination Stratégique de sa structure.

Le mercredi 28 décembre 2022, la salle de conférences de la CGPP a accueilli les Coordonnateurs
des Programmes et Projets du MINEDD, y compris les Points Focaux des conventions internationales en matière d’environnement ratifiées par la Côte d’Ivoire.

Il faut noter que la CGPP a pour mission de coordonner les activités des Programmes et Projets dans lesquels le ministère intervient, en jouant un rôle d’interface entre le Cabinet et les Programmes et Projets. A ce titre, la Coordination fait le suivi et l’évaluation des projets financés par les Institutions bilatérales et multilatérales et les activités des Points Focaux dans la mise en œuvre des conventions et accords internationaux en matière d’environnement, ratifiés par la Côte d’Ivoire.

Elle tient et met à jour la base de données des Programmes et Projets. Face à ces importantes missions, il était nécessaire pour la CGPP de renforcer sa gouvernance à travers un Cadre de Coordination Stratégique, à en croire le Coordonnateur Général, AKA Saffo. Ainsi, la tenue de l’atelier a permis de valider les différentes articulations du projet des TDRs en vue de procéder au recrutement d’un/une consultant(e) qui aura la charge d’élaborer ledit cadre de coordination stratégique.

Il faut savoir que la Coordination Générale des Programmes et Projets (CGPP), est une structure rattachée au Cabinet du Ministre de l’Environnement et du Développement Durable. Elle est composée de cinq (05) Programmes Nationaux. Les Programmes appuient le déploiement des politiques relatives aux déchets dangereux, électriques et électroniques, aux ressources naturelles, à la gestion de l`environnement côtier, au changement climatique et aux produits chimiques.

Ces Programmes ont été établis, au regard du caractère critique des enjeux environnementaux qu`ils portent. De plus, la CGPP assure la coordination de tous les projets et conventions internationales en matière d’environnement ratifiées par la Côte d’Ivoire.

En vue de relancer de ses activités et de déployer ses missions de manière efficace, la Commission Nationale du Développement Durable (CNDD) a organisé une réunion technique avec les différentes parties prenantes qui la composent. Ce sont ainsi, les représentants de divers ministères, des organisations de la société civile, du secteur privé, des collectivités territoriales, des Parlementaires, du Conseil Economique, Social, Environnemental et Culturel, des chambres consulaires, des institutions d’enseignement et de recherche et des partenaires techniques et financiers.

Le ministre Jean-Luc ASSI a présidé les travaux de ladite réunion, le mardi 27 décembre 2022, à l’auditorium de la Primature, sis au Plateau.  

« Que chaque citoyen devienne un acteur responsable qui contribue à l’équilibre entre la qualité de l’environnement, l’efficacité économique et le progrès social », a indiqué le ministre Jean-Luc ASSI, en présentant la vision du gouvernement ivoirien en matière de Développement Durable.

Cette rencontre a permis de faire le bilan des activités de la CNDD sur la période 2020 à 2022. Ce fut l’occasion pour Madame le Secrétaire Permanent de la Commission, le Docteur Jeanne N’TAIN de revenir sur les actions majeures réalisées, notamment la sensibilisation et le renforcement des capacités des acteurs, l’installation de plus de 70 Commission Développement Durable sectorielles et l’accompagnement des parties prenantes dans la mise en œuvre d’initiatives liées aux développement durable.

Lors des échanges, les membres de la commission CNDD ont salué la qualité du travail accompli par le Secrétariat permanent. Ils ont ensuite procédé à adoption du projet de règlement intérieur en vue d’une gouvernance efficace de la commission et ont défini les activités à venir.

Mise en place par décret n°2015-268 du 22 avril 2015, la CNDD est un organe de consultation, de concertation, de proposition et d’orientation en matière de développement durable. Elle est présidée par Monsieur le Premier Ministre et est une instance interministérielle et multisectorielle placée sous la tutelle technique du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable.

La CNDD se réunit en session ordinaire deux fois par an et en session extraordinaire, autant de fois, en fonction des urgences nationales et internationales. Ces rencontres permettent de définir les actions à engager par le Secrétariat Permanent, organe exécutif pour s’assurer que la démarche de durabilité est une réalité dans tout le tissu social.

La Conférence des Parties de la Convention sur la diversité Biologique des Nations Unies (COP-15) s’est ouverte, à Montréal au Canada, le mardi 06 décembre et ce, jusqu’au 19 décembre 2022.

Placée sous la présidence de la Chine, l’objectif visé par la COP15 de 2022 est de définir un « cadre mondial de la biodiversité pour la période 2020-2030 », afin d'enrayer l'érosion de la biodiversité et s'accorder sur un programme d'actions pour « vivre en harmonie avec la nature » d'ici 2050. Un accent particulier a été mis sur les questions d’aires protégées, de mobilisation de ressources financières, de séquençage numérique des ressources génétiques, le renforcement des capacités et le transfert des technologies réclamées par les pays du Sud pour mettre en œuvre le cadre stratégique mondial.

La Côte d’Ivoire y participe à travers une délégation conduite par le Ministre de l’Environnement et du Développement Durable, Monsieur Jean-Luc ASSI. Il a ainsi pris part au segment de haut niveau de la Conférence des Nations Unies sur la Biodiversité pour le cadre mondial post-2020, qui se tient les 15 et 17 décembre 2022.

Occasion toute trouvée par celui-ci de partager les nombreuses initiatives prises par la Côte d’Ivoire en vue de faire face aux problèmes d’érosion de sa diversité biologique.

Au niveau institutionnel, monsieur Jean-Luc ASSI a cité la mise en place de différents ministères dont les missions adressent la question de la protection de la biodiversité. Ce sont notamment, les ministères en charge de l’Environnement, des Eaux et Forêts, de l’Agriculture, des Ressources Animales et Halieutiques.

Ce cadre institutionnel est soutenu par les trois Conventions de Rio que la Côte d’Ivoire a ratifié (Convention sur la Diversité Biologique et ses protocoles additionnels, la Convention des Nations Unies sur la Désertification et la Convention des Nations Unies sur la lutte contre les Changements Climatiques).

« L’Etat a dans le même temps adopté plusieurs textes notamment le Code de l’eau, le Code de l’environnement, le Code forestier, le Code minier, la loi d’orientation sur le développement durable, la loi portant régime de Biosécurité, la loi sur la pêche et l’aquaculture ainsi que bien d’autres textes législatifs et réglementaires dans les domaines de l’environnement, du social et de l’économie », a expliqué le Ministre, lors de ce segment.

Il faut dire que la Côte d’Ivoire a créé depuis 1926, un réseau d’aires protégées et de forêts classées sur tout le territoire national, pour une superficie cumulée de 6,5 millions hectares dont la gestion est confiée à l’Office Ivoirien des Parcs et Réserves, soutenu par la Fondation des Parcs et Réserves Côte d’Ivoire.  Parmi ces espaces naturels, trois sont inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO pour leur potentiel écologique. Il s’agit de la Réserve Intégrale du Mont Nimba et des parcs nationaux de Taï et de la Comoé.

En perspective, le Ministre est revenu sur d’autres actions qui sont entre autre, « la sensibilisation, l’information et la mobilisation de l’ensemble des parties prenantes y compris le secteur privé pour la poursuite des efforts du plan de restauration du capital forestier, du processus d’intégration de la protection de la biodiversité et l’environnement dans tous les plans, programmes et projets de développement, de création d’aires protégées marines et terrestres, de promotion de l’approche écosystémique des pêches permettant de concilier l’exploitation et la conservation des espèces », a-t-il déclaré.

La Convention sur la diversité biologique des Nations Unies est l’une des trois Conventions de Rio, établies en 1992 lors du Sommet de la Terre. Elle a trois objectifs principaux : la conservation de la biodiversité, son utilisation durable et le partage juste et équitable des avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques. 

Le Centre Ivoirien Antipollution (CIAPOL) a organisé ce jeudi 15 décembre 2022, à Yamoussoukro, un atelier sur l'environnement industriel. il s'agissait de mieux faire connaître les missions du CIAPOL et de sensibiliser les opérateurs des établissements sur les risques des activités industrielles et l'application de la législation environnementale

Placée sous la présidence du Ministre de l'Environnement et du Développement Durable, cette rencontre avait pour thème : « le CIAPOL assure la veille environnementale: De quoi s'agit-il ? »

Pour monsieur Parfait KOUADIO, Directeur de Cabinet, représentant le Ministre en charge de l'environnement , « l'objectif recherché à travers ce type d'activités est de mieux faire connaitre les missions des structures sous tutelle , en l'occurrence le CIAPOL, afin de sensibiliser les opérateurs des établissements industriels sur les risques que pourraient présenter leurs activités pour l'environnement et la nécessité d'appliquer la législation environnementale en vigueur ; car la protection de l'environnement et la promotion de la vie sont un devoir pour la communauté et pour chaque personne physique ou morale. »

Quant au Directeur du CIAPOL monsieur Martin Niagne DIBI, il a invité les entreprises à collaborer pour relever le défi du développement mais surtout celui d'un environnement sain pour les générations futures. Il a indiqué que la préservation de l'environnement, sujette à la dégradation par l'activité humaine, notamment l'activité industrielle, constitue un enjeu majeur. « C'est pourquoi le CIAPOL a décidé d'organiser ce type de rencontre pour échanger sur les questions de pollutions et de nuisances qui affectent notre environnement et pour lesquels si l'on n'y prend garde, il sera trop tard », a-t-il indiqué.

Ce type de rencontre sur l'environnement industriel vise, conformément à la politique environnementale du gouvernement ivoirien, à impliquer davantage les opérateurs économiques dans la sauvegarde d'un environnement viable. Par ailleurs, la rencontre qui s'est tenue dans une approche concertée, marquée par le partage d'expérience entre les participants, a été l'occasion pour le Centre de recueillir les préoccupations et les difficultés auxquels font face les opérateurs industriels dans l'application des textes réglementaires.

Ont pris part à cet atelier, le corps préfectoral des régions du District de Yamoussoukro, du Bélier, du Gbêkê, du Hambol, du Poro, du Tchologo, du N'Zi, de l'Iffou, du Moronou et de la Bagoué et plus d'une cinquantaine d'industriels de divers secteurs.