Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Le Ministère en charge de l’Environnement a organisé, le vendredi 18 octobre 2024 à Cocody, une cérémonie qui lance officiellement la campagne de vulgarisation du nouveau Code de l’Environnement, une législation adoptée par la Loi N°2023-900 du 23 novembre 2023 et qui vise à répondre aux défis environnementaux du pays.

L'événement a réuni des personnalités gouvernementales, des Partenaires Techniques  et Financiers, ainsi que plusieurs membres de la société civile.

Présidant cette cérémonie au nom de Monsieur le Premier Ministre, le Ministre Assahoré Konan Jacques a rappelé que la mise en œuvre du nouveau Code s’inscrit dans la continuité des engagements pris par le Président de la République pour assurer un cadre de vie sain aux populations, conformément à l’article 19 de la Constitution.

Fruit de plusieurs années de consultations, ce Code est, selon le Ministre, une nouvelle boussole de gestion environnementale, qui intègre à la fois les réalités nationales et les meilleures pratiques internationales essentielles pour la transformation qualitative du pays.

« Ce Code reflète également la politique générale du Gouvernement en matière de protection de l’environnement, qui se fonde sur les principes de la prévention des risques environnementaux, la responsabilisation des différents acteurs, la promotion d’un développement durable qui ne sacrifie ni nos ressources naturelles, ni la qualité de vie des générations futures », a-t-il affirmé.

Il a exprimé l’espoir que « chaque Ivoirien, chaque acteur, joue un rôle dans la préservation de nos ressources naturelles pour le bien-être des générations actuelles et futures ».

Le nouveau Code est structuré autour de plusieurs axes prioritaires, dont :

  • La gestion durable des ressources naturelle : Un accent particulier est mis sur la réduction de la déforestation et la promotion de l'agriculture durable.
  • La lutte contre la pollution : Des mesures rigoureuses visent à encadrer les émissions industrielles et améliorer la gestion des déchets.
  • La protection de la biodiversité : La conservation des espèces menacées, notamment par la lutte contre le braconnage, et la protection des habitats naturels demeurent une priorité.

Une remise symbolique d’un exemplaire du nouveau Code aux différents participants a clôturé la cérémonie.

Il faut noter que l'objectif de la campagne de vulgarisation est de sensibiliser et d’informer le grand public, ainsi que les parties prenantes (société civile, entreprises, administrations, etc.) sur les dispositions clés du Code de l’Environnement. Il s'agit également de promouvoir une meilleure compréhension des réformes et innovations qu'il apporte en matière de protection de l’environnement, de gestion des ressources naturelles et de lutte contre la pollution.

 

Un atelier de renforcement des capacités des Organisations de la Société Civile (OSC) s’est tenu le Jeudi 10 octobre 2024, à la salle de conférence du MINEDDTE sise à Cocody.

Présidée par Monsieur Aboua Gustave, Directeur Général du Développement Durable et de la Transition Ecologique, représentant le Ministre Assahoré Konan Jacques, cette rencontre a réuni une trentaine d'Organisations de la Société Civile (OSC) autour du thème « Quelle contribution des OSC à la promotion des Objectifs de Développement Durable (ODD) en Côte d’Ivoire ? ».

Dans son allocution, M. Aboua Gustave a mis en exergue l’importance de la formation du jour qui permettra à ces organisations d’être mieux outillées en allant à la rencontre des populations afin de promouvoir les objectifs de Développement Durable.

« La formation est un pilier fondamental dans la promotion du Développement Durable, c’est donc à juste titre que les acteurs de la société civile qui sont des partenaires soient sensibilisés et formés afin de s’approprier véritablement le concept de développement durable », a-t-il déclaré.

Madame YAO Comoé, Directrice de la Promotion et de l’Éducation au Développement Durable (DPEDD), a quant à elle, expliqué le concept des Objectifs de Développement Durable (ODD), un ensemble de 17 objectifs fixés par les Nations Unies, avec pour ambition d’être atteints d'ici 2030.

« C’est une feuille de route pour transformer le monde d’ici 2030 et les Organisations de la Société Civile en tant qu’acteur de développement durable ont le devoir de contribuer à la mise en œuvre des ODD », a-t-elle déclaré.

Pour rappel, les Objectifs de Développement Durable sont un appel mondial à l’action pour éradiquer la pauvreté, protéger la planète et garantir la prospérité pour tous.

La mise en œuvre des Contributions Déterminées au niveau National (CDN) et les engagements pris par la Côte d’Ivoire dans le cadre de l’Accord de Paris sont des priorités pour le Ministère l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique (MINEDDTE).

Un atelier national pour évaluer les efforts réalisés a été organisé à cet effet, le mercredi 9 octobre 2024 à l’hôtel Pullman, à Abidjan, par le MINEDDTE, à travers la Commission Nationale de la Lutte Contre le Changement Climatique (CNLCC).

La rencontre avait pour objectif de valider le premier rapport élaboré par la CNLCC et de recueillir les contributions des experts, des représentants du gouvernement, du secteur privé et des organisations de la société civile pour renforcer l’action climatique de la Côte d’Ivoire.

Représentant le Ministre Assahoré Konan Jacques, le Conseiller Technique, Dadié Anoma, a souligné les défis environnementaux majeurs auxquels le pays fait face.

« Notre pays, riche de sa biodiversité, est aujourd'hui confronté à des menaces climatiques telles que les inondations, les sécheresses, la dégradation des écosystèmes et l'érosion côtière », a-t-il déclaré.

Il a également rappelé que le rapport met en lumière ces défis tout en offrant une vue d’ensemble des actions déjà entreprises pour y faire face.

Monsieur Anoma a encouragé les participants à s’impliquer pleinement dans les discussions, précisant que la contribution de chacun est essentielle pour développer des politiques et des actions concrètes en faveur du climat.

Le Secrétaire Exécutif Permanent de la CNLCC, Monsieur Lagaud Mayeul Alex, a quant à lui présenté les missions et la vision de la Commission, insistant sur la nécessité d’une coordination efficace entre les différentes parties prenantes pour une mise en œuvre réussie des politiques climatiques.

Créée le 26 juin 2024, la CNLCC a pour mission de coordonner et superviser les efforts nationaux dans la lutte contre les changements climatiques.

Ce premier rapport évalue les progrès réalisés dans la mise en œuvre des Contributions Déterminées au niveau National (CDN) et les engagements pris par la Côte d'Ivoire dans le cadre de l'Accord de Paris.

Une cérémonie officielle d’installation de la CNLCC se tiendra le vendredi 11 octobre 2024 à l’auditorium de la Primature, à en croire le Secrétaire Exécutif Permanent.

Le Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique a participé à l’ouverture de la dixième édition du Sommet des groupes de réflexion africains (ATTS) sur le thème « Stratégies pertinentes de financement durable de la lutte contre le changement climatique en Afrique ».

Cet événement, organisé par la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF), réunit jusqu’au 11 octobre 2024 divers groupes de réflexion, décideurs politiques, chercheurs et dirigeants du secteur privé.

L’objectif principal de ce sommet est d’explorer et d’évaluer des stratégies efficaces pour permettre à l’Afrique d’accéder aux financements climatiques. Face à la menace croissante du changement climatique, l’Afrique, bien que contribuant le moins aux émissions mondiales de gaz à effet de serre, se trouve particulièrement vulnérable en raison de ressources financières et de capacités techniques limitées. La mobilisation de financements durables pour le climat est donc une priorité essentielle.

Les résultats de ce sommet seront cruciaux pour définir l’approche de l’Afrique en matière de résilience et d’adaptation au changement climatique, surtout à l’approche de la COP29 à Bakou, en Azerbaïdjan.