Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Le Premier Ministre ivoirien, Patrick Achi, a eu le 21 février 2022 à Abidjan, un échange avec l’ensemble des acteurs de la filière café-cacao sur l’état d’avancement de la mise en œuvre du système de traçabilité.

« Le Premier Ministre nous a invités à présenter l’état d’avancement de nos travaux sur la traçabilité du café et du cacao. Il a souhaité que nous le fassions en présence des exportateurs, avec lesquels nous sommes en contact quotidien… Nous avons la responsabilité de travailler ensemble de manière à ce que le cacao de notre pays soit défendu face aux consommateurs. C’est le même produit et nous avons les mêmes intérêts. Par conséquent, il n’y aura pas plusieurs traçabilités, mais une traçabilité unique au plan national », a déclaré le Directeur Général du Conseil Café-Cacao (CCC), Yves Brahima Koné.

Le Conseil a défini un système de traçabilité qui sera utilisable par tous les opérateurs. C’est dans ce cadre que s’inscrit le recensement de l’ensemble des producteurs de la filière. Tout comme le développement d’outils d’opérationnalisation du système de traçabilité. « D’ici fin mars 2022, nous allons commencer à distribuer les premières cartes aux planteurs », a-t-il dit.

Au regard de la règlementation de l’Union Européenne, à savoir l'interdiction d’importation dans sa zone de produits agricoles issus de la déforestation, la présidente du Groupement des exportateurs (GEPEX), Françoise Mariame Koné Bédié, a salué l’initiative du gouvernement de mettre en place un système de traçabilité unique pour la Côte d’Ivoire, avec le soutien du secteur privé. « Nous avons beaucoup apprécié cette invitation du Premier Ministre. Les échanges qui ont meublé la rencontre ont été très enrichissants », s'est-elle réjouie.

Source : Primature

Dans la mise en œuvre de la politique environnementale de la Côte d’Ivoire, le cabinet du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MINEDD) a abrité une séance de travail avec les opérateurs économiques de la filière de collecte, de valorisation et/ou de traitement des huiles usagées. C’était le jeudi 17 février 2022 au Cabinet du MINEDD sis au Plateau, Cité Administrative Tour D.

Cette rencontre fait suite aux échanges entamés depuis le 25 novembre 2021 entre le ministère et ces opérateurs économiques de ce secteur. Il s’agissait des modalités d’application du nouvel arrêté n°00236/MINEDD/DGE du 19 août 2021, pris par le Ministre et portant procédure de délivrance d’agrément pour la collecte, le stockage, la valorisation et/ou l’élimination des huiles usagées.

Ainsi, la composition du dossier de demande d’agrément (article 5) ; le principe du pollueur-payeur (article 15) ; le délai d’application du nouvel arrêté et la gestion des structures de collecte ont été les points abordés.

Ces échanges ont permis aux différents acteurs de lever les zones d’ombre quant à la compréhension et à l’application du présent arrêté. Monsieur Parfait Kouadio, Directeur de Cabinet a, au nom du ministre Jean-Luc ASSI, rassuré les parties prenantes de son entière disponibilité à toutes discussions susceptibles de faciliter et d’améliorer la gestion écologiquement rationnelle des huiles usagée. « Le ministre veut prendre en compte tous les acteurs intervenants dans le secteur et ne veut arracher le pain de la bouche de personne. Soyez-en rassurez ! » a-t-il déclaré.

A l’issue de cette rencontre, il convient de noter que la certification ISO dans la composition du dossier de demande d’agrément reste facultative pour les acteurs. D’un commun accord, le délai d’application du nouvel arrêté a été prorogé de deux (02) mois, à compter du 19 février 2022, date initiale d’entrée en vigueur du nouvel arrêté. Quant aux structures de collecte, elles seront répertoriées et mises à la disposition des acteurs du traitement des huiles usagées.

Rappelons que l’arrêté s’applique aux activités de collecte, de stockage et de traitement des huiles usagées issues de la vidange de véhicules et autres engins motorisés, des filtres à huiles usagées et des résidus d’hydrocarbures issus des réservoirs de stockage. Il vise à renforcer le cadre règlementaire et institutionnel de cette filière de sorte à mieux encadrer les activités dans le domaine et contribuer à la protection de l’environnement. Certains acteurs de ce secteur mettent la vie des populations en danger. Ces huiles usagées destinées au recyclage se retrouvent parfois dans les boulangeries, pâtisseries, etc, ou encore déversées dans la nature. Ce qui constitue un danger pour la santé de nos populations et de l’environnement.

Monsieur Jean-Luc ASSI, Ministre de l’Environnement et du Développement Durable a eu une séance de travail avec une délégation de la Convention des Nations Unies sur la Lutte Contre la Désertification et la Sècheresse (CNULCD), le mardi 15 février 2022, à son Cabinet, sis au Plateau Cité Administrative, tour D. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre d'une mission de planification des préparatifs de la COP 15 qu’effectue la délégation en Côte d’Ivoire, lieu qui abritera du 09 au 20 mai, la COP15.

Plusieurs points ont été abordés, notamment les questions d’ordre sécuritaire, logistique, sanitaire, d’hébergement et du site de la COP15. Monsieur Rajeb Boulharouf, Chef de la délégation, s’est dit satisfait de l’état d’avancement des préparatifs. « Nous sommes là aujourd’hui pour peaufiner les tous derniers détails de la mise en œuvre du plan logistique et opérationnel. Et le ministre a été en mesure de nous rassurer sur tous les points que nous avons soulevés. » a-t-il souligné.

Le ministre Jean-Luc ASSI s’est félicité de cet entretien et a rassuré ses hôtes de son entière disponibilité à faire le nécessaire pour lever toutes les contraintes auxquelles peuvent être confrontés le Comité d'Organisation.

Du 14 au 18 février, la délégation a prévu plusieurs rencontres et séances de travail avec les autorités gouvernementales, de même qu'avec les acteurs et prestataires impliqués.

Rappelons que la COP 15 est placée sous le thème : « Terres. Vies. Patrimoines : D’un monde précaire vers un avenir prospère ». Elle drainera des milliers de personnes dont des Chefs d’Etat, des Ministres, des plénipotentiaires, des scientifiques, des journalistes et de nombreux représentants de la société civile. Ce sont au total 197 pays membres de Convention qui sont attendus.

 

Dans un souci d’efficacité et de mise en œuvre de la politique environnementale sur toute l’étendue du territoire, le Ministre de l’Environnement et du Développement Durable a rencontré les Directeurs Régionaux du ministère. C’était le jeudi 10 février 2022, au Cabinet du ministre, sis au Plateau Tour D, 10 e étage.

Parlant au nom de la délégation, monsieur Koutoua Sanhou a souhaité les vœux de nouvel an de tous ses pairs au Ministre tout en soulevant les difficultés professionnelles rencontrées sur le terrain et le cas de l’amélioration des conditions de travail. Par ailleurs, il a salué, au nom de tous les Directeurs, la signature des arrêtés de nomination de plusieurs de ses collègues.

Dans sa prise de parole, le Ministre s’est voulu rassurant sur sa disponibilité et son engagement à toujours œuvrer dans le sens de l’amélioration des conditions de travail. « Depuis ma nomination, j’ai entrepris des reformes qui cadrent bien avec l’amélioration des conditions de travail. C’est pourquoi j’ai tenu à vous rencontrer car vous êtes le prolongement du Cabinet ». Il les a invités à renforcer les actions sur le terrain dans le cadre de la sensibilisation auprès des opérateurs pour une application effective du code de l’environnement et a partagé un pan important de sa vision pour cette année 2022. « 2022 sera une année d’action et pour ma part, je suis disposé à faire respecter la loi » a-t-il déclaré pour finir.

Sur instruction du Ministre, un groupe de travail et de réflexion, composé des représentants des Directeurs régionaux et des membres du Cabinet a été mis en place pour trouver des pistes solutions appropriées aux problèmes matériels, techniques, professionnels et sociaux pour plus de dynamisme dans les actions de protection de l’environnement en région.