Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Le gouvernement ivoirien a eu une séance de travail avec les partenaires techniques et financiers, ce mercredi 16 mars 2022, à la primature, sise Plateau. Cette rencontre de haut niveau s’inscrit dans le cadre du financement de la 15ème Conférence des Parties (COP15) à la Convention des Nations Unies sur la Lutte contre la Désertification et la sècheresse et le Legacy Program ou l’Initiative d’Abidjan.

Présidée par monsieur Adama COULIBALY, ministre de l’Economie et des Finances, représentant le Premier Ministre, elle a enregistré la présence des ministères techniques, des Ambassadeurs, des membres du Corps Diplomatiques, les Partenaires Techniques et Financiers et le Comité d’Organisation.

Après un passage en revue de l’état d’avancement des préparatifs, monsieur Abou BAMBA, Président du Comité d’Organisation, a situé les enjeux et les retombées de cet évènement mondial pour notre pays.

Pour rappel, l’organisation de cet important sommet écologique transformationnel, un budget global a été élaboré et s’établit à 8,7 milliards de CFA dont 3 milliards ont déjà été mobilisés et le gap reste à mobiliser.

A cet égard, « l’appui des Partenaires techniques et financiers ainsi que d’autres parties prenantes, est sollicité pour non seulement une organisation réussie de la COP 15, mais également pour la mise en place de cet ambitieux programme « initiative d’Abidjan ou Abidjan Legacy program », a déclaré Adama COULIBALY, ministre de l’Economie et des finances.

Le Comité National de Pilotage (CNdP) du projet « Conservation de la biodiversité dans le complexe de Taï-Grebo-Sapo » a validé ce mercredi 9 mars 2022, au cours d’une réunion ordinaire à Abidjan-Cocody, son Plan de Travail et Budget Annuel (PTBA) 2022.

Selon le Coordonnateur du projet, N’KPOME Amon Michel, la mise en œuvre des activités du complexe permettra à terme, de restaurer la connectivité écologique entre le parc national de Taï en Côte d’Ivoire et le parc national de Grebo au Libéria par les populations riveraines et les autres parties prenantes.

Cette rencontre a enregistré la présence du Préfet et les élus locaux du département de Taï, le Directeur de l’Office Ivoirien des Parcs et Réserves, les représentants des ministères techniques et des partenaires techniques et financiers.

Le projet vise à protéger et conserver les forêts ivoiriennes tout en tenant compte des besoins et des opportunités économiques des populations vivant dans la périphérie des zones concernées. Le complexe forestier s'étend sur une superficie de 5775 km2 et se compose du parc national de Taï en Côte d'Ivoire, des parcs nationaux de Grebo-Krahn et Sapo au Libéria.

Le village de la Journée Internationale de la Femme (JIF) 2022 a été installé en prélude à la célébration officielle de la JIF en Côte d’Ivoire, du 06 au 08 mars 2022 à l’espace AGORA dans la Commune de Koumassi à Abidjan. L’objectif de ce village était de permettre aux structures partenaires du Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant de présenter les acquis sur la question des droits de la femme en lien avec leur secteur d’activité.

En la matière, dans le contexte de mise en œuvre des Contributions Déterminées au niveau National (CDN) qui ont intégrées de façon transversale les questions de genre, le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MINEDD), à travers le Programme National Changements Climatiques (PNCC), en collaboration avec le PNUD bénéficie d’un financement du Fonds Vert pour le Climat (GCF), pour la mise en œuvre du projet de « Renforcement de l’intégration de l’adaptation au changement climatique dans la planification du développement en Côte d’Ivoire (NAP-GCF) ».

C’est dans cet élan que le projet NAP-GCF apporte un appui technique et une expertise politique au Ministère de l’Environnement et du Développement Durable et au Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant pour accélérer un processus de Plan National d’Adaptation (PNA) qui répond aux questions de genre en Côte d’Ivoire.

C’est ainsi qu’à l’occasion de la célébration nationale de la Journée Internationale des droits de la Femme (JIF) 2022 sous le thème « Egalité de chances pour un avenir durable en Côte d’Ivoire », le projet NAP-GCF et la Cellule Genre et Inclusion Sociale du PNCC ont été invités aux festivités commémoratives. Cette participation visait à partager leur expérience et les perspectives de consolidation des acquis pour d’éventuels partenariats. Elle s’est faite à travers : (i) l’émission « Entre nous les femmes » de RTI 2 afin de montrer les réponses du Ministère de l’Environnement face à l’adaptation des femmes en milieu rurale ; (ii) l’animation d’un cadre de discussion et de partage d’informations avec les acteurs et actrices engagées dans la promotion de l’égalité du genre et l’autonomisation de la femme intervenant dans les synergies du développement durable et (iii) l’animation d’un stand par une exposition.  

Ce stand a été visité par cinquante-trois (53) participants (47 femmes et 06 hommes) dont Madame Dominique OUATTARA, Première Dame de la République de Côte d’Ivoire accompagnée de plusieurs personnalités y compris Madame Carol Flore ZMERECZNIAK, Représentante Résidente du PNUD Côte d’Ivoire.

Présidée par la Norvège, le siège de l’Organisation des Nations Unis pour l’Environnement (ONU-Environnement) à Nairobi, au Kenya, accueille la 5e Assemblée des Nations unies pour l’environnement (ANUE-5.2) du 28 février au 04 mars 2022. Elle réunit les ministres de l’environnement du monde entier autour du thème « renforcer les actions en faveur de la nature pour atteindre les objectifs de développement durable ». Cette session réuni 193 États membres des Nations-Unies, des chefs d’entreprise, la société civile et des écologistes du monde entier en vue de mettre en place des mesures plus fortes pour protéger et restaurer la nature, de proposer des solutions basées sur la nature pour atteindre les ODD dans ses trois dimensions complémentaires (sociale, économique et environnementale).

Monsieur Jean-Luc ASSI, en sa qualité de Ministre en charge de l’environnement, représente la Côte d’Ivoire à ce rendez-vous mondial. Il s’est exprimé lors de la session dédiée aux déclarations ministérielles.

Dans ses propos, le Ministre est revenu sur l’importance de la nature pour souligner les enjeux qui en découlent. « La Nature nous fournit des alternatives pour la lutte contre le changement climatique ; elle dispose des solutions pour la santé humaine et de nos écosystèmes ; la nature demeure le terreau pour l’éradication de la pauvreté, la création d’emplois verts en vue d’accompagner la prospérité économique », a-t-il affirmé.

En effet, la tenue de la 5e Assemblée des Nations unies pour l’environnement (ANUE-5.2), juste après la COP 26 de la Convention des Nations Unies sur le changement climatique, vient attirer l'attention des Etats sur le rôle crucial de la nature pour le climat et engager tous les acteurs pour que les promesses financières faites pour la préservation des forêts s’accélèrent.

C’est ainsi que le Ministre a rappelé l’importance pour les pays africains de parvenir à un nouvel accord-cadre mondial ambitieux et équitable sur la biodiversité. Selon lui, Cet accord devrait permettre à la société d’inverser la perte actuelle de la biodiversité afin de maintenir le système de soutien de la vie de notre planète et de tracer des voies durables qui intègrent la biodiversité dans les décisions et les pratiques, en particulier en soutenant les efforts des pays en développement pour mettre en œuvre et obtenir des résultats positifs sur la question de la biodiversité.

Profitant de cette tribune, il a invité ses pairs du 09 au 20 mai 2022 à Abidjan, dans le cadre de la quinzième session de la Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (COP15). « C’est le lieu d’inviter tous les États membres à participer activement aux délibérations afin de produire des outils essentiels pour la restauration des terres en vue de stopper l’avancée de la désertification et d’intensifier la promotion de l’agriculture durable. Nous exhortons également, toutes les institutions internationales en général et africaines en particulier à soutenir la COP15 pour la transition vers un avenir favorable à la nature qui profitera à notre santé, à nos économies et à notre avenir. Il est temps d'agir pour la nature », a lancé Jean-Luc ASSI.

A l’issue de cette rencontre, les spécialistes de l’environnement présenteront les progrès réalisés pour mettre un terme à la pollution plastique, arrêter l’utilisation de produits chimiques nocifs dans l’agriculture et le recours à la nature pour trouver des solutions de développement durable.

Sur cette question « la pollution plastique » qui focalise les débats, Jean-Luc ASSI a fait la déclaration suivante : « permettez- moi de joindre ma voix à celles qui militent pour l’avènement d’un accord mondial juridiquement contraignant sur les déchets marins et la pollution plastique car il y a urgence pour la sauvegarde de notre biodiversité des écosystèmes marins et côtiers ».