La 28e Conférence des Parties (COP) sur le climat a pris son envol le 30 novembre 2023 à Dubaï, marquant un huitième anniversaire depuis la signature de l’Accord de Paris en 2015. L’objectif central de cet événement mondial est d’évaluer la progression de la mise en œuvre de l’accord et de déterminer si les objectifs initiaux restent réalisables.
Au cours des premiers jours, les interventions de chefs d’État et les annonces ont captivé l’attention, mais l’essence des débats se déroulera autour de la table des négociations. Les délégués de 198 pays se penchent sur des discussions techniques, préparant le terrain pour les délibérations plus politiques impliquant les ministres à partir de la fin de la semaine.
La COP 28 est un moment clé pour évaluer la faisabilité des engagements pris dans le cadre de l’Accord de Paris, visant à limiter le réchauffement climatique à 2°C, voire 1,5°C. Un document préliminaire suggère que près de 120 pays sur 198 envisagent de tripler les capacités mondiales d’énergies renouvelables d’ici 2030. Les débats s’intensifient sur deux options majeures : la sortie totale des énergies fossiles ou leur réduction, soulignant la complexité des choix à faire.
Un aspect crucial des négociations réside dans les moyens de financer les engagements environnementaux pris par les dirigeants. Les pays en développement réclament des centaines de milliards de dollars chaque année pour s’adapter aux changements climatiques et accélérer la transition vers les énergies renouvelables. Notamment, les signataires de l’accord de Nairobi estiment que le continent africain aurait besoin de 650 milliards de dollars pour répondre à ses besoins en énergies renouvelables. L’issue de ces discussions déterminera la voie à suivre pour les pays signataires de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques.