Le Vice-Président a rejoint les rangs des chefs d’État et de Gouvernement présents à la conférence internationale sur le climat, apportant ainsi la voix et les préoccupations de la Côte d’Ivoire à cette tribune mondiale. Son implication témoigne de l’engagement continu du pays à jouer un rôle actif dans la construction d’un consensus mondial pour faire face aux défis climatiques.
Ce sommet, qui réunit des leaders mondiaux, le samedi 2 décembre 2023, à Dubaï, se penche sur plusieurs enjeux majeurs, parmi lesquels le sort des énergies fossiles, le financement de la lutte contre le changement climatique, l’adaptation aux conséquences du réchauffement et le respect des engagements de l’Accord de Paris.
Le Vice-Président ivoirien, portant la voix de la Côte d’Ivoire lors de la COP28 à Dubaï, a souligné l’urgence d’une action mondiale pour faire face aux défis climatiques. Monsieur Tiémoko Meyliet KONE a salué la concrétisation du Fonds pour les pertes et dommages en ouverture de la conférence, en souhaitant qu’il réponde aux attentes des nations les plus vulnérables.
« Nous devons mobiliser davantage de ressources pour l’adaptation des pays africains aux effets du réchauffement climatique et en faveur du financement de la transition énergétique du continent, tout en évitant d’accroître la dette des pays en développement », a-t-il souligné.
Dans sa déclaration, il a invité les pays développés à s’inscrire dans une démarche économique sobre en carbone et à mettre en œuvre leurs engagements financiers envers les nations en développement.
La Côte d’Ivoire, selon ses engagements dans l’Accord de Paris, a annoncé une augmentation de son objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre à 30,41% d’ici 2030 et a accéléré sa transition énergétique avec l’objectif de 42% d’énergies renouvelables d’ici 2030.
Le Vice-Président a mis en avant plusieurs projets en cours, notamment la construction d’une centrale biomasse pour produire 46 mégawatts d’électricité et réduire les émissions de gaz carbonique de 4,5 millions de tonnes sur 25 ans. De plus, la Côte d’Ivoire se prépare à émettre des crédits carbone provenant de la forêt de Taï.
« La Côte d’Ivoire poursuit également la mise en œuvre du programme de reconstitution de son patrimoine forestier, et d’agriculture zéro carbone. Mieux, mon pays est aujourd’hui prêt à émettre des crédits carbone, résultant de la forêt de Taï, qui dispose d’une forte capacité de séquestration de carbone », a expliqué M. Tiémoko Meyliet KONE.
Il a appelée la conférence des Chefs d’État à faciliter l’accès aux ressources climatiques pour les pays en développement, et a plaidé en faveur d’une réforme urgente de la gouvernance financière climatique pour la rendre inclusive, équitable et représentative de toutes les parties prenantes.
Le Vice-Président a conclu sur l’importance de renouer avec les objectifs fixés à Paris en 2015 pour inverser la trajectoire actuelle du réchauffement planétaire.
Pour atteindre ces objectifs, l’accès aux ressources climatiques doit être facilité aux pays en développement, a-t-il fait savoir.