Monsieur Parfait Kouadio, Directeur de Cabinet du Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique, a présidé un atelier visant à recadrer les composantes et les activités du projet intitulé « décarbonisation de la gestion des déchets solides, médicaux, et pharmaceutiques (DMP) pour l’atteinte des objectifs d’atténuation des gaz à effet de serre conformément aux CDN et à l’objectif 2050 de l’Accord de Paris ». Cette rencontre, marqué par la présence d’experts, de chercheurs, de représentants de la société civile et d’acteurs environnementaux, s’est tenue à Abidjan, le 25 janvier 2024.
Dans son discours d’ouverture, Monsieur Parfait Kouadio a souligné l’importance dudit projet. « A travers ce projet, la Côte d’Ivoire se prépare à verdir sa stratégie de gestion des déchets et des DMP », a-t-il déclaré.
Il a également mis en avant les défis posés par la gestion des déchets dans notre quotidien, notamment les déchets médicaux et pharmaceutiques, et a appelé à une action collective pour assurer un avenir plus propre et durable.
« Il est essentiel de souligner le lien étroit entre les déchets, la santé et l’environnement. Si ces déchets ne sont pas collectés et gérés de manière écologique, la santé des populations est directement menacée. C’est pourquoi, en collaboration avec les Ministères responsables de la santé et de la Salubrité, nous nous mobilisons autour de ce projet de gestion des déchets médicaux, pharmaceutiques et autres déchets solides, afin de garantir l’efficacité de notre contribution nationale à la lutte contre le changement climatique», a indiqué le Directeur de Cabinet.
Quant à la Coordonnatrice du projet, LIADE Dissahonon Marie Sylvie, elle a expliqué : « L’engagement de la Côte d’Ivoire à réduire de 30,41% ses émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030 concerne plusieurs secteurs, dont celui de la santé. Ce projet vise spécifiquement à réduire les émissions de gaz à effet de serre dans le domaine de la santé en fournissant un soutien technique et financier pour la gestion des déchets médicaux et pharmaceutiques ».
Financé par le Fonds pour les Changements Climatiques en Afrique (FCCA) de la Banque Africaine de Développement (BAD) à hauteur de 327 000 dollars US, ce projet se poursuivra jusqu’à la fin de l’année 2024.
Rappelons que les déchets médicaux et pharmaceutiques, lorsqu’ils ne sont pas collectés et traités de manière adéquate, représentent une menace pour la qualité de l’air, des sols et des eaux. En effet, les émissions de gaz à effet de serre résultant de leur incinération ou de leur décomposition contribuent au réchauffement climatique et à la détérioration de l’écosystème. De plus, les polluants libérés peuvent contaminer les ressources en eau et les terres agricoles, entraînant des risques sanitaires pour les communautés environnantes.