Dans le cadre des activités relatives à la Quinzaine Nationale de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (QNEDDTE), a eu lieu ce vendredi 07 Juin 2024, à Abidjan, la célébration de la Journée Internationale de la Biodiversité et la vulgarisation du nouveau Code de l’Environnement. L’objectif était de sensibiliser et lancer un appel à l’endroit des populations et toutes les parties prenantes à poser des actions concrètes pour la protection et la reconstitution de la biodiversité.
S’exprimant au nom du Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique, Dr Élisée Napari YEO, Directeur de Cabinet Adjoint, a rappelé que la Côte d’Ivoire a ratifié de nombreux Accords, Conventions et Protocoles environnementaux sous régionaux, internationaux et multilatéraux parmi lesquels la Convention sur la Diversité Biologique (CDB) qui a adopté depuis le 19 Décembre 2022 le Cadre Mondial de la Biodiversité de Kunming-Montréal ou Plan pour la Biodiversité, dont l’objectif est d’enrayer et d’inverser le déclin de la biodiversité, afin de contribuer à la vision 2050 de « vivre en harmonie avec la nature ».
« Avec l’adoption de ce nouveau Plan d’actions pour la biodiversité, il est plus que nécessaire de passer à des actions concrètes d’envergure. C’est donc l’occasion pour chacun de donner des orientations, des actions prioritaires et pertinentes pour notre pays », a indiqué le Directeur de Cabinet Adjoint.
C’est à juste titre que le nouveau code de l’environnement vient adresser la question de la préservation de la biodiversité en Côte d’Ivoire.
Promulgué en Octobre 2023, « le nouveau texte de loi comprend 260 articles renforçant le cadre juridique et institutionnel relatifs à la préservation de l’environnement et améliore les dispositifs répressifs contre les infractions environnementales. Il prend également en compte les nouveaux concepts tels que l’économie circulaire, l’économie bleue, l’économie verte, la transition écologique, etc.», a expliqué Dr Élisée Napari YEO.
Plusieurs partenaires techniques et financiers ont coanimé des panels en lien avec la vulgarisation du code de l’environnement et la protection de la biodiversité.
En Côte d’Ivoire, plus de 62 % de la population dépend directement de ces services dans les zones rurales, tandis que la population urbaine et périurbaine améliore ses revenus et assure une partie de ses besoins en énergie, en médicaments et autres éléments essentiels grâce aux ressources tirées des écosystèmes. Et pourtant, la biodiversité sous toutes ses formes offre d’innombrables services.
C’est le cas des poissons qui assurent 20% de l’apport protéique à environ trois milliards de personnes dans le monde, des végétaux qui représentent 80% des aliments consommés sur terre et produisent 98% de l’oxygène, et près de 80% des habitants des zones rurales des pays en développement qui ont recours aux médicaments traditionnels à base de plantes pour les soins.