Le Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique, Monsieur Assahoré Konan Jacques, a présidé la table ronde de discussions sur le thème : « Impact des changements climatiques sur l’économie ivoirienne » organisée en collaboration avec Bloomfield Intelligence, le mardi 18 mars 2025, à Noom Hôtel Abidjan.
Face aux nombreux défis climatique auxquels la Côte d’Ivoire, le Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique, en collaboration avec le Ministère des Finances et du Budget, a mandaté le Cabinet Bloomfield Intelligence afin de réaliser une étude pour examiner l’impact des changements climatiques sur les différents secteurs économiques, en identifiant les vulnérabilités spécifiques et en proposant des stratégies d’adaptation appropriées.
Cette table ronde visait à présenter les résultats de ladite étude et à mettre à disposition des parties prenantes un rapport final, intégrant les recommandations.
Dans son intervention, le Ministre Assahoré Konan Jacques a indiqué que cette assise permettra d’identifier les leviers d’action prioritaires, de renforcer le cadre stratégique et financier et d’impliquer davantage tous les acteurs, en particulier le secteur privé.
« Grace à cette étude, nous disposons d’éléments factuels qui guideront nos discussions. Mais nous devons aller plus loin. Cette rencontre doit aboutir à des propositions concrètes et applicables pour faire de l’action climatique un moteur de développement. », a-t-il souligné.
Le Ministre a appelé à une action collective urgente ; car selon lui, la transition écologique représente une formidable opportunité pour bâtir une économie plus résiliente, plus compétitive et plus inclusive.
Selon les résultats de cette étude le coût économique induit par le changement climatique sur la santé serait entre 1 200 milliards et 2 400 milliards de FCFA d’ici à 2030 ; l’érosion côtière devrait s’accélérer, mettant en péril 60 % de notre littoral et menaçant nos infrastructures et les communautés vivantes le long des côtes ; le risque d’une perte de 13% du PIB d’ici 2050 et plus de 1,6 millions de la population pourraient basculer dans la pauvreté si rien n’est fait.