Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Faire l’état des lieux des travaux réalisés par le Centre Ivoirien Antipollution (CIAPOL) après la campagne d’enlèvement des végétaux aquatiques. Tel était l’objet de la visite qu’a effectué le Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE), Jacques Assahoré Konan, ce mercredi 10 janvier 2024, sur la lagune Ebrié.

Pour lutter contre leur prolifération sur le plan d’eau d’Abidjan, une campagne est menée, chaque année, par le Ministère à travers le CIAPOL qui consiste à piquer les radeaux de végétaux afin d’éviter leur progression vers Abidjan et à réduire l’envahissement du plan d’eau lagunaire d’Abidjan par l’enlèvement de ces végétaux. La zone de travail s’étend sur tout le long du plan d’eau lagunaire de Bassam, Moossou et Vitré I et II, Bingerville et Abidjan.

Cette visite a été l’occasion pour le Ministre Jacques Assahoré Konan, d'évaluer les premiers résultats des actions de traitement mises en œuvre. Il s’est félicité du travail réalisé par ses collaborateurs.

« Mes collaborateurs ont redoublé d’ardeur pour qu’on ne voie plus de végétaux sur les plans d’eau lagunaire et qu’on ne sente plus les odeurs que dégageait la lagune. Je les félicite pour ce travail remarquable », a-t-il fait savoir.

Selon le Ministre, c’est une initiative va continuer, mais avec de nouvelles méthodes. « Les méthodes utilisées actuellement ne peuvent pas continuer sur une longue période ; car les moyens à mettre en œuvre sont colossaux. Il va donc falloir imaginer d’autres moyens plus dynamiques et pérennes pour pouvoir traiter définitivement cette question. Pour se faire, il faut doter le CIAPOL de moyen conséquent », a-t-il indiqué.

Pour le Directeur par intérim du CIAPOL, Professeur Ossey Bernard Yapo, ces végétaux aquatiques envahissants posent de nombreux problèmes qui sont entre autres le recouvrement de la surface des étendues d’eau, la perturbation des activités écotouristiques, de la navigation et l’engorgement des baies.

« Le plan d’eau lagunaire d’Abidjan peut permettre une bonne navigation et le transport des populations en masse. Malheureusement cette activité n’est pas suffisamment exploitée parce que les berges lagunaires sont colonisées par les déchets et ne peuvent pas offrir le service que nous pouvons obtenir de ce plan d’eau. Il est donc nécessaire de lutter contre ces déchets ».

Par ailleurs, Il faut noter que la période de septembre à janvier, les VAE se déplacent sous la poussée des eaux en crue qui transitent depuis Bassam à Ebrah et descendent vers Vitré. Avec la crue des cours d’eau, les radeaux de végétaux migrent vers la lagune Ebrié, causant des dommages socio-économiques, écologiques, esthétiques et l’encombrement des baies.

Le quai d’embarquement de la Riviera Golf, les barrages flottants face à la résidence du Président de la République, les baies de Cocody, de l’Ile Désiré et les berges de Koumassi et Marcory sont passés aux peignes fins par le Ministre, sa délégation et les équipes du CIAPOL.

Le Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE), Jacques Assahoré Konan, a eu une séance de travail avec son collègue de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de la Salubrité, Bouaké Fofana et les représentants du Ministère de la Construction, du Logement et de l'Urbanisme, du BNETD, de l’UG-PABC et de l’ONAD. C’était ce lundi 8 janvier 2024, au Cabinet du Ministère de l’Environnement.

La rencontre s’inscrit dans le cadre de la lutte contre les nuisances environnementales constatées dans la baie de Cocody et le Canal d’Anoumabo.

Les échanges ont porté sur les questions d’assainissement et de gestion des déchets de la lagune Ebrié, en vue de stopper les odeurs qu’elle émet.

Pour le Ministre Jacques Assahoré Konan, des solutions existent qu’il faut renforcer.  « Il y a des solution à court et à moyen terme pour traiter les sources d’émissions et à long terme l’assainissement du grand Abidjan. Mais des études préalables vont être faites pour régler définitivement la question », a-t-il indiqué.

« Au niveau du canal d’Anoumabo, il faut faire en sorte que les origines des odeurs  éminentes de ce canal soit traiter, curer, envisager le déguerpissement des opérateurs au alentour qui sont source de nuisance et que les affluant d’eaux usées qui atterrissent dans ce canal soit diriger dans des stations de traitement », a-t-il renchéri.

Le ministre Bouaké Fofana a souligné le fait que beaucoup d’eaux usées arrivent dans la lagune sans traitement. « Nous avons un grand projet qui est en cours.  Le projet d’assainissement et de résilience urbaine qui a démarré et qui touche à toutes ces questions d’assainissement et de traitement des eaux usées et des eaux de pluies ».

Le Ministre des Eaux et Forêts, Laurent Tchagba, et son homologue de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique, Jacques Assahore Konan, ont procédé, ce samedi 6 janvier 2023, au lancement de la 28ème édition de la campagne de lutte contre les feux de brousse en Côte d'Ivoire, à Boukébo, localité située à une vingtaine de kilomètres de Bouaké,

''Lutte contre les deux de brousse : quels enjeux pour la sécurité alimentaire ? C'est autour de ce thème que la 28ème édition de la campagne de sensibilisation de lutte contre les feux de brousse a été lancée à Boukébo, village de la sous-préfecture de Languibonou, en présence du ministre gouverneur du district autonome de la vallée du Bandaman, Jean-Claude Kouassi, de Mesdames et Messieurs les autorités administratives, politiques, traditionnelles et Religieuses du Gbêkê.

Ainsi, les services des Eaux et Forêts et particulièrement ceux du Comité National de Défense de la Forêt et de lutte contre les feux de brousse (CND FCB) sillonneront, de janvier à mars 2024, plusieurs localités du pays, en vue de sensibiliser les populations sur les dangers que constituent les feux de brousse. « Le choix de ce thème nous interpelle tous car la sécurité alimentaire est d'un enjeu majeur pour le bien-être des populations. Malheureusement, cette sécurité alimentaire est de plus en plus menacée par les feux de brousse. Considérés comme la troisième cause de déforestation et de dégradation des sols en Côte d'Ivoire, les feux de brousse sont très récurrents chaque année pendant la grande saison sèche causant de nombreux dégâts », a indiqué le ministre Laurent Tchagba, mettant en lumière l'urgence que constitue ce fléau.

Poursuivant, l'ex-ministre de l'Hydraulique est revenu sur quelques chiffres jugés alarmants pour son département. « De 2019 à ce jour, plus de 200.000 hectares de forêts parcourus par les feux de brousse, plus de 5000 hectares de cultures pérennes et vivrières ravagées, 94 habitats détruits, 8 villages touchés et malheureusement des pertes en vie humaine avec 16 personnes tuées. Face à cette situation alarmante, j'ai tout mis en œuvre en 2023 pour réactiver le Comité national de défense de la forêt et de lutte contre les feux de brousse qui étaient en veille depuis 6 ans », a-t-il souligné.

Dans la même veine, le ministre de l'Environnement, du Développement durable et de la Transition Ecologique, Jacques Assahoré Konan, fils et cadre de Boukébo, a exhorté ses parents à se détourner de tout comportement à risque. « Je voudrais chers parents vous inviter à éviter de mettre le feu en brousse, parce que le faisant vous détruisez no' seulement le couvert forestier mais aussi tout ce qui s'y trouve », a-t-il conseillé.

Notons que cette cérémonie de sensibilisation a été l'occasion pour le Ministère des Eaux et Forêts de procéder à la remise de plusieurs kits de protection tels que des pare-feu, des bottes, des machettes à plus de 30 Comités locaux de lutte contre les feux de brousse de la région.

Le jeudi 4 janvier 2024, le Directeur de Cabinet du Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique, Parfait KOUADIO, a présidé une audience avec une délégation de la Fondation « Cœur Vert », conduite par son Vice-Président M. Ody Marc DUCLOS. Cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre de l'engagement de la Côte d'Ivoire à travers l'initiative "la grande muraille verte", a permis à la délégation de partager son expertise et ses activités en matière de reboisement.

Au cours de l’audience, M. Ody-Marc Duclos a expliqué que le principal objectif de la Fondation est de mener des activités de reboisement et de protection de l'environnement dans toutes les régions du monde, afin de rétablir l'équilibre dans la nature et de promouvoir des conditions de vie décentes, en particulier pour les populations rurales. Ainsi, Cœur Vert a menée plusieurs activités de ce type au Mali, au Niger et au Sénégal. Récemment, la Fondation a planté 60700 arbres au cours d’un camp international de reboisement qui s’est déroulé du 12 au 19 août 2023 dans le département de Kani, au nord de la Côte d’Ivoire.

Fort de tous ces acquis, M. Ody Marc Duclos a exprimé le souhait de collaborer avec le ministère en vue de renforcer les initiatives de reboisement et d'optimiser les actions de reforestation au niveau national. Au-delà, cette démarche vise à accroître les efforts en faveur de la Grande Muraille Verte, a-t-il fait savoir.

Au nom du Ministre Jacques Assahoré KONAN, le Directeur de Cabinet, Parfait KOUADIO, a chaleureusement salué la recherche de collaboration exprimée par la fondation et les efforts de la Fondation pour la préservation de l’environnement. « La lutte contre le changement climatique est une lutte multi-acteurs », a-t-il précisé.

Cette rencontre, à laquelle ont pris plusieurs membres du Cabinet ministériel, souligne l'importance de l'implication des acteurs de la société civile dans la mise en œuvre des initiatives environnementales et renforce les synergies pour une action collective en faveur de la biodiversité et du développement durable.