Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

La première édition du Hub Ouest-Africain sur les marchés carbones a été inaugurée le 26 septembre 2023, en Côte d'Ivoire sous le thème "Comment surmonter les barrières pour atteindre les objectifs de l'Accord de Paris ?".

L'événement majeur, qui se déroule jusqu’au 28 septembre, rassemble des acteurs de la finance climatique, du secteur privé et du public, de la société civile et des collectivités venus de la région et au-delà, pour discuter des enjeux cruciaux liés aux marchés carbones et à la finance climatique.

L'ouverture de cette conférence internationale a été marquée par le discours engagé du Ministre ivoirien en charge de l'Environnement et du Développement Durable qui a souligné les actions internes de lutte contre les changements climatiques et de changement de paradigmes économiques.

La Côte d'Ivoire, a-t-il rappelé, est résolument engagée dans la lutte contre les changements climatiques. Le pays a fixé des objectifs ambitieux en matière d'énergies renouvelables, de gestion durable des ressources naturelles et de protection de l'environnement. Il s'est engagé à réduire ses émissions de gaz à effet (GES) de serre de manière significative d'ici 2030, témoignant ainsi de sa détermination à « concilier développement économique et préservation de la planète ».

Monsieur Jean-Luc ASSI a indiqué que l'Accord de Paris représente un jalon décisif pour la planète, rappelant l'importance cruciale de « mettre en œuvre les engagements pris par les pays signataires ».

En effet, l'Accord de Paris a établi un marché mondial du carbone (en vertu de l'article 6) dans lequel les pays (en développement) peuvent vendre des réductions d'émissions ou Crédits carbone certifiées. En pratique, cette idée devrait accroître les investissements verts dans les pays (en développement) et contribuer au développement durable.

Aussi, a-t-il appelé à une action collective, soulignant que « la transition vers une économie à faibles émissions de carbone nécessite la mobilisation de tous les acteurs ». Il a également réaffirmé son engagement en tant que Ministre de l'Environnement à soutenir cette initiative.

« Nous travaillerons sans relâche pour créer un environnement favorable à l'investissement et à l'innovation dans le domaine de la réduction des émissions de carbone », a-t-il fait savoir, tout en encourageant la collaboration entre le secteur privé et le secteur public.

L’organisation de ce hub s’inscrit dans le cadre des objectifs de l’Alliance ouest-africaine sur le marché carbone et le financement climatique, crée en 2016, lors de la COP22 à Marrakech. Il s’agit pour ladite Alliance de renforcer la participation de la sous-région à tous les mécanismes financiers verts et d’améliorer l’accès au financement climatique pour la mise en œuvre des Contributions Déterminées au niveau National (CDN).

« L’Afrique de l’Ouest regorge de larges réserves de carbone tels que les forêts, les mangroves, les marais, les vastes étendues d’eau et les océans. Ce potentiel naturel de captation des gaz à effet de serre peut être échangé et commercialisé sous forme de crédits carbone, dans l’écosystème mondial du marché carbone et être considérer comme des actifs additionnels pour financer divers projets de développement durable », a expliqué Ousmane Fall Sarr, Coordonnateur de ladite Alliance.

Il a ajouté que renforcer les capacités des acteurs des secteurs publics et privés, promouvoir l'échange de connaissances et de bonnes pratiques et favoriser la coopération régionale sur la mobilisation de ressources issues des crédits carbones sont les principaux objectifs au centre de ce hub.

Plusieurs personnalités dont le Représentant du Conseil Economique, Social et Environnemental ( CESEC Côte d’Ivoire), la Représentante Résidente du PNUD en Côte d’Ivoire, la Ministre mauritanienne en Charge de l’Environnement, la Directrice de Cabinet du Ministre béninois de l’Economie et des Finances, le Coprésident du Partenariat des entreprises pour la mise en œuvre du marché carbone et le Représentant de l’Ambassade de la République Fédérale d’Allemagne en Côte d’Ivoire se sont succédés au pupitre pour saluer l’initiative de ce hub ouest-africain sur le marché carbone.

Cette conférence internationale met en lumière l'engagement déterminé de la région ouest-africaine dans la lutte contre les changements climatiques, tout en offrant une plateforme pour le partage de connaissances et d’opportunités visant à accroître les financements en faveur de l’action climatique et du développement durable.

Le Gouvernement de la République de Côte d’Ivoire, représenté par le Ministère  de l’Environnement et du Développement Durable (MINEDD), a reçu un don du Fonds pour les Changements Climatiques en Afrique (FCCA) administré par la Banque Africaine de Développement (BAD), d’un montant de 277 300 USD affectés pour la préparation de la Côte d’Ivoire a la décarbonisation de la gestion des Déchets solides, Médicaux et pharmaceutiques (DMP) pour l’atteinte des objectifs d’atténuation des émissions de Gaz à Effets de Serre (GES) conformément aux Contributions Déterminées au niveau National (CDN) et a l’objectif 2050 de accord de Paris.  L’unité de Gestion du Projet se propose d’utiliser une partie des fonds de ce don pour effectuer les paiements autorisés au titre du contrat de recrutement au titre du contrat de recrutement d’un consultant national pour l’élaboration d’un plan de capitalisation et de communication.

Le présent Avis à Manifestation d’intérêts a pour objectif de constituer une liste restreinte de candidats individuels pour le recrutement d’un consultant national pour l’élaboration d’un plan de capitalisation et de communication.

 

L’objectif général est de recruter un consultant national pour élaborer un plan de capitalisation et de communication du projet.

Description de la mission du consultant

Les services prévus au titre de ce contrat comprennent les tâches suivantes :

  1. Produire une synthèse des bonnes pratiques et techniques issues de l’expérience du projet permettant de réduire l’empreinte carbone du secteur des DMP;
  2. Elaborer un plan de capitalisation.

Ce document devra inclure :

  • Rappel des concepts de bonnes pratiques et de capitalisation ;
  • Les outils d’inventaire et de collecte des bonnes pratiques ;
  • L’application des outils de synthèse des bonnes pratiques.
  1. Concevoir un plan de capitalisation.

Ce plan devra comprendre :

  • Le partage et la diffusion des outils de dissémination des acquis et des leçons apprises ;
  • La Proposition de support de communication afin de bâtir la notoriété du projet et communiquer sur les activités et acquis.

Profil du consultant 

Le consultant national devra posséder les compétences et l'expérience requises pour ce type d’investigation :

  • Avoir un diplôme de Bac+5 en Science de la communication, planification ou tout autre domaine connexe ;
  • Avoir cinq (5 ) année d’expérience avérée dans la rédaction de plans de travail opérationnels et de formulation de documents stratégiques, notamment les stratégies de communication ;
  • Avoir une bonne expérience dans l'élaboration d'études similaires d'envergure nationale ;
  • Avoir une expérience dans l’appui à la communication dans la mise en œuvre de projet en gestion de projets et programmes climatiques ;
  • Avoir une expérience pratique pertinente dans le domaine de la capitalisation des projets ou initiatives en lien avec les changements climatiques et la communication participative pour le développement ;
  • Avoir une bonne capacité de synthèse et d'analyse de sources d'information diverses et d'excellences capacités rédactionnelles ;
  • Adopter une attitude énergique, positive, constructive dans l'approche du travail ;
  • Disposer d'une capacité à conduire un processus de capitalisation et de rapportage ;
  • Bonne capacité de communication verbale et écrite en français. La connaissance de l'anglais sera un atout ;
  • Avoir une bonne maitrise de l’outil informatique et des nouvelles technologies de l’information ;
  • Etre disponible à tout moment.

Les critères d’éligibilité, l’établissement de la liste restreinte et la procédure de sélection seront conformes aux « Règles et Procédures pour l’utilisation des Consultants» de la Banque Africaine de Développement, édition d’ Octobre 2015, qui sont disponibles sur le site web de la Banque à l’adresse : http://www.afdb.org.

Critères d’évaluation et système de points utilisés pour l’évaluation des candidatures. Les candidatures reçues seront évaluées et classifiées uniquement, sur la base des critères suivants :

Niveau d’études en général                                                                  20%

Niveau d’études par rapport au domaine de la mission                            20%

Nombre d’années d’expérience en général                                             20%

Nombre d’années d’expérience pertinente par rapport à la mission                    40%

La note minimale requise pour être éligible est de 70 points sur 100.      

 

Qualifications et Expériences minimales requises

Le Consultant candidat doit :

  • Etre titulaire d’un diplôme de Bac+5 en Science de la communication, planification ou tout autre domaine connexe ;
  • Justifier de cinq (05) ans d’expérience dont trois (3) pertinentes dans la rédaction de plans de travail opérationnels et de formulation de documents stratégiques, notamment les stratégies de communication ;
  • Avoir une expérience pratique pertinente dans le domaine de la capitalisation des projets ou initiatives en lien avec les changements climatiques et la communication participative pour le développement ;
  • Faire la preuve d’une maîtrise parfaite de la langue française.

La durée de la mission est de trente (30) jours ouvrables cumulables. Le consultant travaillera à temps partiel et devra prendre part aux activités du projet.

La durée de consultance couvrira la mise en œuvre du projet qui s’étendra jusqu’à décembre 2024.

Le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MINEDD) à travers le Programme National Changement climatique (PNCC) invite les consultants indépendants à présenter leur candidature en vue de fournir les services décrits ci-dessus. Les consultants intéressés doivent produire les informations sur leur capacité et expérience démontrant qu’ils sont qualifiés pour la communication de projet en lien avec les changements climatiques.

Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires à l'adresse mentionnée ci-dessous aux heures d’ouverture de bureaux suivantes : du lundi au vendredi de 07 heures 30 minutes à 12 heures 30 minutes et de 13 heures 30 minutes à 16 heures 30 minutes (jours ouvrables et heure locale) ; ou en faisant une demande par e-mail à l’adresse leaticiaamon12@gmail.com ou projetdmp2023@gmail.com.

Les expressions d'intérêt doivent être déposées en trois (03) exemplaires dont un (01) original à l'adresse mentionnée ci-dessous et par courriel au plus tard le Vendredi 06 Octobre 2023 à 15 heures 00 minute (heure locale). L’ouverture publique des plis ayant lieu le même jour à 15 heures 30 minutes GMT ; et porter expressément la mention « Avis à Manifestation d’intérêt pour la sélection d’un consultant national pour l’élaboration d’un plan de capitalisation et de communication du Projet la préparation de la Côte d’Ivoire à la décarbonisation de la gestion des Déchets solides, Médicaux et Pharmaceutiques (DMP) pour l’atteinte des objectifs d’atténuation des émissions de GES conformément aux CDN et à l’objectif 2050 de l’accord de Paris » à n’ouvrir qu’en séance d’ouverture des plis.

Note : cet avis est émis pour la prorogation de la date de clôture de réception des soumissions.

Unité de Gestion du Programme National Changement Climatique (UG-PNCC)

À l'attention de Monsieur le Coordonnateur du projet DMP

Sise à Abidjan, Riviera Palmeraie, cité du bonheur non loin de la SODECI

Tel : +225 07 59 50 11 19 / +225 05 66 90 27 96    

E-mail : leaticiaamon12@gmail.com ou projetdmp2023@gmail.com. 

Ivoiriennes, Ivoiriens,

Etat partie à la Convention de Vienne pour la protection de la couche d’ozone et au Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’ozone depuis le 30 novembre 1992, la Côte d’Ivoire, à l’instar de tous les pays du monde entier, célèbre tous les ans et cela le 16 septembre, la Journée Mondiale de la Protection de la Couche d’Ozone, proclamée par l’Assemblée Générale des Nations Unies dans sa résolution 49/114 adoptée le 19 décembre 1994.

Le thème retenu cette année est le Protocole de Montréal : « Réparer la Couche d’Ozone et réduire le Changement Climatique ».

Ce thème met en évidence l'influence et l'impact positif du Protocole de Montréal sur la couche d'ozone et le climat au cours de ces dernières années, mais aussi sur la nature, la biodiversité et le changement climatique, qui sont actuellement au centre de l'agenda international.

Le Protocole de Montréal est un outil actif qui nous aide à réaliser notre vision du développement durable à l’échelle mondiale. En interdisant les substances appauvrissant la couche d'ozone et en lui permettant de se reconstituer, le traité protège des millions de personnes contre le cancer de la peau, les cataractes oculaires et préserve les écosystèmes.

Cependant, le travail et les bénéfices du Protocole de Montréal sont loin d'être terminés. Car de nombreuses substances appauvrissant la couche d'ozone sont également des gaz à effet de serre.

En octobre 2016, la 28ème Réunion des Parties au Protocole de Montréal a adopté l‘Amendement de Kigali au Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’ozone. Tous les pays se sont engagés à atteindre des objectifs juridiquement contraignants qui imposent des réductions progressives de la consommation et de la production des gaz à effet de serre. Ce sont les fréons 134a et ses dérivés. Les pays développés ont dû s’adapter à ces nouvelles restrictions depuis 2019, les pays en développement, quant à eux, seront concernés à partir de 2024.

Ratifié par 114 pays, la mise en œuvre entière de l’Amendement de Kigali au Protocole de Montréal pourra éviter de plus de 70 milliards de tonnes d’émissions en équivalent de dioxyde de carbone (CO2) d'ici 2050 et consolider par la même occasion, les ambitions de l’accord de Paris qui vise à maintenir le réchauffement climatique en dessous de 1,5°C à 2°C d'ici 2100.

Ivoiriennes, Ivoiriens,

L’Amendement de Kigali peut également nous aider à accroître la sécurité alimentaire, réduire les gaz à effet de serre, augmenter l’efficacité énergétique et créer des technologies plus respectueuses de la couche d’ozone et du climat. Ce traité permettra à des millions de personnes d’accéder à des services durables de refroidissement essentiels.

Ivoiriennes, Ivoiriens,

Après la ratification du Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’ozone le 30 novembre 1992, notre pays a comme tous les autres Etats du monde entier, suivi le mouvement d’ensemble pour la restauration et la protection de la couche d’ozone.

Sur le plan International, la Côte d’Ivoire a ratifié l’Amendement de Kigali le 20 novembre 2017.

Sur le plan national, Le Bureau National Ozone, sous l’autorité du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable, a conduit avec succès les activités d’élimination des substances qui appauvrissent la couche d’ozone (SAO).

Un Arrêté Interministériel portant réglementation des quotas d’importation des substances qui appauvrissent la couche d’ozone a été pris le 15 février 2023.

Les substances appelées communément fréons 11, 12, 502 et utilisées dans la production du froid, la fabrication de la mousse et les aérosols ont été éliminées depuis le 1er janvier 2010.

Ces résultats ont pu être atteints grâce à l’appui financier du Fonds Multilatéral de Montréal, à l’assistance de l’ONU-Environnement et l’ONUDI.

C’est grâce à l’assistance de ces deux agences et la signature de la Convention Cadre en décembre 2022, entre le Ministère de l’Enseignement Technique et le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable, le Bureau National Ozone a implanté deux autres Centres d’Excellence en Formation de Froid l’un au Lycée Technique et Professionnel de San-Pedro et l’autre au Lycée Technique Industriel de Bouaké.

Ce sont des Centres uniques de formation en Froid dans la sous-région, qui serviront au renforcement des capacités et la certification des acteurs du froid, comme celui déjà implanté à Koumassi.

Le Gouvernement de la Côte d’Ivoire tient ici, par ma voix à remercier officiellement le Fonds Multilatéral et les deux Agences d’exécution.

Ivoiriennes, Ivoiriens,

Le Protocole de Montréal et l’Amendement de Kigali nous prouvent que tout est possible lorsque nous œuvrons ensemble. Agissons donc dès maintenant pour ralentir les changements climatiques et protéger la planète dont nous dépendons toutes et tous.

Ensemble, pour le combat pour la survie de l’humanité toute entière aujourd’hui et demain.

Je vous remercie.