Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Renforcer les capacités du personnel de laboratoire de toxicologie, sur les polluants organiques persistants, les conventions de Stockholm et de Bale, les méthodes d’échantillonnage et d’analyses des retardateurs de flammes des déchets industriels est la thématique qui a rassemblé, le personnel de laboratoire de toxicologie de l’hygiène agro-industrielle (LTHAI). C’était ce jeudi 28 juillet 2022, à l’hôtel IVOTEL sis au Plateau. Cette formation a été élargie aux chercheurs et aux agents du CIAPOL.

Monsieur Parfait KOUADIO, Directeur de Cabinet du MINEDD a présidé la cérémonie d’ouverture de l’atelier. Dans son allocution, il est revenu sur l’atteinte des objectifs du projet et l’exécution des différentes composantes. Ainsi, il a rappelé que l’année 2022 sera marquée par des sensibilisations de masse, des formations théoriques et pratiques visant à mettre à niveau les connaissances et les capacités des acteurs du secteur. « C'est dans ce cadre que la formation à destination des acteurs qui réaliseront l’échantillonnage et l’analyse des plastiques issus des Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques (DEEE) et Véhicules en Fin de Vie (VFV) sensés contenir des POPs se tient », a ajouté le représentant du Ministre de l'environnement et du Développement Durable.

Selon professeur Gustave BEDI, Coordonnateur du projet UPOP-CI, ces campagnes d’échantillonnage représentent des activités très importantes dans l’atteinte des objectifs du projet car, celles-ci permettront de quantifier les POPs prélevés pour leur élimination. Aussi, cette formation permettra de connaître la nature du vecteur dangereux et de préconiser des conduites idoines afin de s’en préserver.

Représentant le Directeur du laboratoire de toxicologie, de l’hygiène agro-industriel, le Professeur Manda Pierre a exprimé sa satisfaction « Cet acte fort nous permet de bénéficier non seulement de plusieurs formations théoriques et pratiques de la part des partenaires techniques de l’ONUDI, mais aussi, de l’équipement de notre laboratoire par du matériel d’analyse et d’échantillonnage, qui permettront de détecter les Polluants Organiques Persistants issus des véhicules en fin de vie et des déchets d’équipements électriques et électroniques», s’est-il réjoui.

Présent dans la capitale rwandaise dans le cadre du premier congrès des aires protégées d'Afrique de l'UICN (APAC), le Ministre ivoirien en charge de l’environnement, monsieur Jean-Luc ASSI a pris part, le 18 juillet 2022, à la cérémonie d’ouverture de cette rencontre qui se tient jusqu’au 23 juillet 2022.
 
« Les aires protégées sont essentielles à la survie de la planète », a rappelé le Directeur Général de l'IUCN, Bruno Oberle, lors de l’ouverture des discussions à Kigali. « Et plus nous les gérons au bénéfice de la population et de la nature, plus nous allons construire un avenir où chacun, qu'il soit une personne ou un animal, pourra prospérer », a-t-il ajouté.
 
Il s’agit pour ces acteurs de faire des propositions pour façonner l'agenda des aires protégées d'Afrique afin de tirer des avantages pour les populations et la nature. A cet effet, ce premier Congrès vise à améliorer le statut de conservation de la nature en Afrique. Selon l'APAC, l'Afrique dépense actuellement moins de 10 % de ce dont elle a besoin pour protéger et restaurer la nature. Ainsi, la recherche de sources de financement innovantes et nouvelles pour les aires protégées d'Afrique, dont la plupart sont sous-financées demeure l'un des éléments clés des discussions de cette semaine à Kigali.
 
Interrogé sur ce point, le Ministre Ivoirien a fait cet éclairci : « la conservation de la biodiversité est essentielle dans notre développement économique car c’est un secteur qui emploie de nombreuses personnes directement ou indirectement. En Côte d’Ivoire, les autorités ont pris des mesures fortes visant à augmenter le niveau d'investissement dans la biodiversité et l’accompagnement de projets qui soutiennent nos écosystèmes. Un tel mécanisme a été possible à travers des partenariats public-privé, le développement de solutions écotouristiques impliquant les communautés riveraines et l’appui des PTFs ».
 
Par ailleurs, l’adoption d’un décret le 06 juin dernier portant création de l’Aire Marine Protégée de Grand Béréby vient édifier l’engagement du gouvernent ivoirien, qui dans cet élan a prévu créer plusieurs autre AMP. Le pays dispose d’un réseau de 16 aires protégées. Ce riche patrimoine biologique représente près de 2 160 744 hectares de biotopes, selon les données fournies par l’Office Ivoirien des Parcs et Réserves (OIPR).
 
Présent à Kigali dans le cadre de l’APAC, l'ex-chef d'État nigérien Mahamadou Issoufou a fait remarquer qu’au-delà du rôle joué dans la résilience et la sécurité alimentaire des communautés, l'on constate malheureusement que les aires protégées sont sous-financées. Il a poursuivi en mettant en exergue l’importance de la biodiversité pour la transformation de nos économies. « Il est impossible de réaliser les objectifs du développement durable parce que nos vies, nos économies et nos prospérités dépendent de la nature », a-t-il déclaré.
 
Le congrès des aires protégées d'Afrique de l'Union internationale pour la conservation de la nature se déroule dans le contexte de la prochaine de la COP15 biodiversité, prévue en décembre à Montréal, qui doit adopter un cadre mondial pour mieux protéger la nature ravagée par les activités humaines, à horizon 2050. Ce sera le lieu de renforcer les engagements des pays africains. Il faut dire qu’avant l’APAC de Kigali, les 196 membres de la Convention pour la diversité biologique (CDB) de l'ONU se sont réunis à Nairobi au mois de juin 2022, pour discuter de la protection d’au moins 30 % des terres et océans d'ici 2030, de la réduction de la pollution plastique et agricole.
 
Ce premier congrès rassemble environ 2 000 participants issus des gouvernements, du secteur privé, de la société civile, des populations autochtones et des communautés locales pour discuter du rôle des aires protégées dans la sauvegarde de la faune africaine, la fourniture de services écosystémiques, la promotion du développement durable et la conservation du patrimoine culturel et des traditions de l'Afrique.
 
Il est organisé par le gouvernement du Rwanda, l'Union internationale pour la conservation de la nature - Commission mondiale sur les aires protégées (UICN-WCPA) et l'African Wildlife Foundation (AWF) en collaboration avec d’autres partenaires techniques et financiers. Un rapport de l'ONU estime que près de 6 419 espèces animales et 3 148 espèces végétales en Afrique sont menacées d'extinction.

La Côté d’Ivoire ne veut pas rester en marge de l’électro mobilité ou encore la mobilité électrique qui désigne les façons de se déplacer en utilisant un moyen de transport électrique.

Les enjeux climatiques du développement de ce mode de transport, moins pollueur en CO2, se posent aujourd'hui avec acuité et ont incité plusieurs acteurs nationaux, dont des représentants de ministères techniques et organismes parapubliques à mener des réflexions aiguës sur la création et l’encrage institutionnel d’un organe qui devrait coordonner les actions futures à poser. De même, le cadre organique, le projet de budget et le plan de travail de cet organe de coordination ont été discutés.

A l’initiative du projet de mobilité électrique, piloté par le ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MINEDD), un atelier s’est tenu à cet effet, le vendredi 12 juillet 2022, dans un réceptif hôtelier sis Abidjan-Cocody.

L’ouverture de cette activité a été présidée par le Conseiller Technique Lavry Nazaire, représentant le Ministre Jean-Luc ASSI. Il a affirmé, dans son allocution que la thématique des véhicules électriques était au centre des préoccupations de divers acteurs ivoiriens. « J’en veux pour preuve la tenue du récent forum de l’automobile tenu à l’hôtel ivoire qui a réservé une place de choix à l’Electromobilité. De plus, plusieurs initiatives sont actuellement mises en œuvre par des Communes et des Starts Up, qui pour mettre en place des Taxis électriques, qui pour créer des plateformes intelligentes pour l’Electromobilité », s’est-il exprimé tout en lançant cet appel en direction des participants à l’atelier « Le temps presse car, dans un horizon très proche, il ne sera plus produit de véhicules à combustion thermique dans le monde entier ».

En effet, le 08 juin 2022, le parlement européen a voté en faveur de l’interdiction de la vente de véhicules à moteur thermique utilisant l’essence ou le diesel, à partir de 2035. L’objectif est de réduire de 55% les émissions de CO2 des voitures particulières et des camionnettes en 2030 et de 100% en 2035. Tout comme le parlement européen, les constructeurs et les autres puissances économiques sont à l’œuvre pour entrer dans la transition écologie du transport qu’est l’électro mobilité.

La Côté d’Ivoire ne veut pas rester en marge de l’électro mobilité ou encore la mobilité électrique qui désigne les façons de se déplacer en utilisant un moyen de transport électrique.

Les enjeux climatiques du développement de ce mode de transport, moins pollueur en CO2, se posent aujourd'hui avec acuité et ont incité plusieurs acteurs nationaux, dont des représentants de ministères techniques et organismes parapubliques à mener des réflexions aiguës sur la création et l’encrage institutionnel d’un organe qui devrait coordonner les actions futures à poser. De même, le cadre organique, le projet de budget et le plan de travail de cet organe de coordination ont été discutés.

A l’initiative du projet de mobilité électrique, piloté par le ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MINEDD), un atelier s’est tenu à cet effet, le vendredi 12 juillet 2022, dans un réceptif hôtelier sis Abidjan-Cocody.

L’ouverture de cette activité a été présidée par le Conseiller Technique Lavry Nazaire, représentant le Ministre Jean-Luc ASSI. Il a affirmé, dans son allocution que la thématique des véhicules électriques était au centre des préoccupations de divers acteurs ivoiriens. « J’en veux pour preuve la tenue du récent forum de l’automobile tenu à l’hôtel ivoire qui a réservé une place de choix à l’Electromobilité. De plus, plusieurs initiatives sont actuellement mises en œuvre par des Communes et des Starts Up, qui pour mettre en place des Taxis électriques, qui pour créer des plateformes intelligentes pour l’Electromobilité », s’est-il exprimé tout en lançant cet appel en direction des participants à l’atelier « Le temps presse car, dans un horizon très proche, il ne sera plus produit de véhicules à combustion thermique dans le monde entier ».

En effet, le 08 juin 2022, le parlement européen a voté en faveur de l’interdiction de la vente de véhicules à moteur thermique utilisant l’essence ou le diesel, à partir de 2035. L’objectif est de réduire de 55% les émissions de CO2 des voitures particulières et des camionnettes en 2030 et de 100% en 2035. Tout comme le parlement européen, les constructeurs et les autres puissances économiques sont à l’œuvre pour entrer dans la transition écologie du transport qu’est l’électro mobilité.

 
 
Représentant le Ministre de l’Environnement et du Développement Durable, le Directeur de Cabinet, Monsieur Parfait KOUADIO a procédé à l’ouverture du 7e atelier régional de l’initiative africaine pour l’huile de palme (APOI) le mardi 28 juin 2022, à l’Hôtel TIAMA, sis au Plateau.
Selon le représentant du Ministre Jean-Luc ASSI, cet atelier vise à examiner et mettre à jour la Déclaration de Marrakech pour le développement durable du secteur de l’huile de palme et d’inclure d’autres produits de base présentant des risques de déforestation.
 
« En novembre 2021, c’est-à-dire, Cinq (5) ans après la Déclaration de Marrakech, les Ministres et représentants africains ont fait le point sur les progrès réalisés et reconnu la nécessité d’actualiser cette déclaration », a déclaré Parfait KOUADIO. En effet, La Déclaration de Marrakech pour un développement durable de la filière huile de palme en Afrique a été signée par les pays à la COP22 au Maroc en 2016. Cette déclaration a été à l’ordre du jour pendant la CoP26 à Glasgow, le 6 novembre 2021.
« La présente rencontre des 28 et 29 juin 2022, suite logique de tous ces engagements, nous permet d’enclencher le processus d’actualisation tout en ne perdant pas de vue la nécessité de mobiliser plus de financements afin de faciliter la mise en œuvre des actions qui seront arrêtées » a-t-il précisé.
 
L’atelier a servi de cadre pour le partage d’expériences sur la mise en œuvre des plans d’actions nationaux et pour discuter de l’avenir de l’initiative APOI, à travers son institutionnalisation, son financement durable dans chaque pays.
À cet égard, la Côte d’Ivoire a engagé des reformes stratégiques dans les secteurs agricole et forêt, suite aux résultats enregistrés dans le mécanisme REDD+. Ceux-ci portent sur l’adoption d’une stratégie de promotion d’une agriculture durable et résiliente, d’une nouvelle législation couplée à une stratégie de gestion forestière ainsi que la mise en place d’un cadre d’action commune secteur public – agro-industries du cacao au sein de l’Initiative Cacao et Forêts.
 
Au niveau du secteur huile de palme, Monsieur Constantin Kodjo Kouassi, Président de l’Association Interprofessionnelle de la filière palmier à huile en Côte d’Ivoire (AIPH), s’est voulu rassurant. « Nous faisons la promotion de l’agriculture intensive pour plus de rendement à l’hectare. Avec la REED+, nous inculquons aux paysans les nouvelles techniques agricoles qui respectent l’environnement. La traçabilité de toutes les parcelles, en lien avec le développement durable et la lutte contre le travail des enfants dans les plantations font partie de nos priorités », a expliqué le Président de l’AIPH.
 
Un représentant de l’Ambassade du Royaume- Uni en Côte d’Ivoire, Messieurs Felipe CARAZO de la Tropical Forest Alliance (TFA) et Abraham BAFOUE, représentant Afrique de Porforest ont pris part à cette cérémonie d’ouverture.
Depuis 2015, la Côte d’Ivoire à travers le Secrétariat Exécutif Permanent REDD+ est membre de la Tropical Forest Alliance. La TFA est un partenariat public-privé qui vise à réduire la déforestation tropicale associée à des produits mondiaux clés, telles que le soja, huile de palme. L'Initiative pour l'huile de palme en Afrique (APOI) est une initiative de la Tropical Forest Alliance (TFA) coordonnée par Proforest et financée par le Royaume-Uni via son programme Partenariats pour les forêts.