Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Le Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique (MINEDDTE) a officiellement remis les agréments 2025 à 53 structures autorisées à assurer l’enlèvement des ordures ménagères et assimilées à bord des navires (Garbage) dans les deux principaux ports du pays : le Port Autonome d’Abidjan (PAA) et le Port Autonome de San Pedro (PASP), le mardi 13 mai 2025.

La cérémonie s’est tenue à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire, au Plateau, en présence du Conseiller Technique M. Dadié Anoma, représentant le Ministre de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique.

Elle s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des engagements pris par la Côte d’Ivoire au titre de la Convention internationale MARPOL, qui encadre la prévention de la pollution marine par les navires.

Chaque année, ces agréments d'une durée de 01 an, sont accordés à des opérateurs ayant satisfait à des exigences strictes en matière de capacités techniques et humaines. Leur mission : collecter et traiter les déchets produits par les navires, qu’il s’agisse d’ordures ménagères, de résidus de cargaison ou de déchets d’exploitation. Ces déchets, s’ils ne sont pas correctement pris en charge, représentent une menace pour l’environnement marin et la santé publique.

Dans son adresse, M. Dadié Anoma a rappelé que cette démarche s’inscrit dans la volonté du Gouvernement de garantir un cadre de vie écologiquement sain et équilibré, tout en assurant le respect strict des normes internationales.

Il a souligné que ces agréments ne doivent pas être perçus uniquement comme un avantage économique, mais comme un engagement ferme en faveur de l’excellence environnementale.

Il a également appelé les bénéficiaires à se montrer exemplaires dans leurs prestations et à adopter un comportement éco-citoyen.

Prenant la parole, la Directrice Générale de l’Environnement, Dr N'tain Jeanne, a précisé que sur les 53 dossiers agréés cette année, 45 sont des renouvellements et 08 concernent de nouveaux opérateurs.

Tous ont été évalués selon les critères établis, notamment la capacité opérationnelle et la conformité des documents requis.

Ces initiatives visent à renforcer le contrôle de la gestion des déchets portuaires, à réduire l’impact environnemental des activités maritimes et à consolider les efforts de la Côte d’Ivoire pour une économie bleue durable.

Face aux dérèglements climatiques et la perte de biodiversité, la Côte d’Ivoire réaffirme sa volonté de bâtir un avenir en harmonie avec la nature. C’est dans cette dynamique que le Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique a engagé, ce lundi 12 mai 2025, à Abidjan, un atelier de consultation dédié aux collectivités territoriales et aux communautés locales en vue de l’actualisation de la stratégie et du plan d’actions nationaux pour la biodiversité (SPANB).

« Notre planète est le théâtre de l’impact croissant de catastrophes résultant de la combinaison d’aléas naturels ou technologiques et de facteurs de vulnérabilité écologique extrêmes », a rappelé Monsieur Adolphe SARAKA, Conseiller Technique, représentant le Ministre ASSAHORE Konan Jacques, lors de l’ouverture de la rencontre.

La Côte d’Ivoire, engagée aux côtés des autres États Parties à la Convention sur la Diversité Biologique, a déjà franchi plusieurs étapes dans l’élaboration de sa nouvelle stratégie. Un premier draft a été produit à l’issue d’un important travail de diagnostic réalisé par des consultants, et enrichi lors de deux vagues de validation en octobre 2024, puis en février et avril 2025.

L’objectif de cette nouvelle étape est de prendre en compte les préoccupations, priorités et expertises des territoires et des populations locales, premiers gestionnaires et témoins de la biodiversité au quotidien.

Le Conseiller technique a donc exhorté les participants à formuler des recommandations concrètes, à identifier les structures responsables de la mise en œuvre des actions, et à contribuer à la définition de fiches-projets pertinentes et réalisables.

Depuis la COP15 de décembre 2022, les Parties à la Convention sur la Diversité Biologique ont adopté le Cadre Mondial de la Biodiversité de Kunming – Montréal dont l’objectif est d’enrayer et d’inverser le déclin de la biodiversité, afin de contribuer à la « vision 2050 de vivre en harmonie avec la nature ».

Les experts s’accordent pour dire qu’en Côte d’Ivoire, plus de 62 % de la population dépend directement des services de la nature dans les zones rurales, tandis que la population urbaine et périurbaine, ce sont les revenus et une partie des besoins en énergie, en médicaments et autres éléments essentiels qui sont améliorés grâce aux ressources biologiques.

Au niveau mondial, les poissons assureraient 20 % de l’apport protéique à environ trois milliards de personnes pendant que 80 % de l’alimentation des êtres humains serait assurée par des plantes. De même, près de 80 % des habitants des zones rurales des pays en développement aurait recours aux médicaments traditionnels à base de plantes pour les soins.

« Face à de tels défis, nous félicitons le Ministère en charge de l’Environnement pour l’adoption de cette démarche qui est inclusive, ancrée dans les réalités locales, et tournée vers un développement durable et équitable » a déclaré M. SOHOU André, représentant de l’Assemblée des Régions et Districts de Côte d’Ivoire (ARDCI).

La ville de Korhogo a accueilli du 07 au 09 mai 2025 un important atelier sur la gouvernance des données énergétiques. Organisée dans le cadre du projet ProFERE II, cette rencontre s’inscrit dans le programme national de renforcement des capacités des régions en matière de suivi et de planification énergétique.

Plusieurs Directions régionales du Ministère en charge de l’Environnement ont activement pris part à cette session régionale, initiée par l’agence de coopération internationale allemande (GIZ) en partenariat avec le Ministère des Mines, du Pétrole et de l’Énergie (MMPE).

Après San Pedro en mars et Yamoussoukro en avril dernier, c’était au tour de Korhogo d’accueillir la troisième étape de cette formation essentielle pour l’avenir énergétique de la Côte d’Ivoire qui sera déployé à travers sept (7) grandes villes du pays.

Au cœur des échanges, M. Jean-Jacques KOUAME qui représentait la GIZ a fait connaître les résultats du système MNV (Mesure, Notification et Vérification) pour les années 2022-2023 du secteur de l’énergie, tout en sensibilisant les participants à leur rôle dans la lutte contre les changements climatiques.

« Les outils, aussi performants soient-ils, n'ont de valeur que s’ils sont compris, utilisés et partagés. Chaque participant ici a un rôle clé à jouer : être un passeur d’information, un porteur de solutions, un acteur du changement dans sa région. », a-t-il déclaré.

Venus de l’administration publique, du secteur privé, de la société civile et des médias, lesdits participants se sont familiarisés à l’outil IPCC, utilisé pour les inventaires de gaz à effet de serre et à l’outil LEAP, qui sert à modéliser la demande et l’offre d’énergie, et à concevoir différents scénarios pour l’avenir. Ces formations ont été enrichies par des études de cas, des échanges d’expérience, et des discussions ouvertes sur les défis concrets rencontrés dans la collecte de données régionales, souvent confrontées à des manques de moyens ou à des difficultés d’accès à l’information.

L’ouverture et la clôture de l’activité ont été présidées par Monsieur Assoumou André, Préfet de la région du Poro, préfet du département de Korhogo. Dans ses propos, il a rappelé l’importance de l’ancrage local pour réussir la transition énergétique au niveau national.

« Grâce aux présentations et aux échanges, nous avons tous pu mieux comprendre le rôle des collectivités et des acteurs locaux dans la mise en œuvre des politiques énergétiques et climatiques. Car, les décisions nationales prennent tout leur sens lorsqu’elles sont appliquées concrètement sur le terrain », a-t-il souligné dans son message de clôture.

La Côte d’Ivoire se mobilise pour une participation efficace à la 30ème Conférence des Parties sur les changements climatiques (COP30), prévue du 10 au 21 novembre 2025 à Belém, au Brésil.

Un atelier d’information a été organisé ce jeudi 8 mai 2025, à Abidjan, sous la présidence de M. Lagaud Alex Mayeul, Conseiller Technique qui représentait le Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique.

Il a rappelé dans son mot d’ouverture, l’importance de l’événement et la nécessité d’une préparation rigoureuse pour assurer la visibilité et l’impact des actions ivoiriennes en matière de lutte contre le changement climatique.

« Il s’agit pour la Côte d’Ivoire de faire entendre sa voix sur toutes les activités qui se dérouleront lors de ces rencontres. C’est pourquoi, il est important de vous informer sur les différents », a-t-il déclaré.

En effet, la COP30 constitue une opportunité pour le pays de réaffirmer son engagement en faveur du climat et de renforcer sa coopération avec les partenaires internationaux. Pour garantir cette approche, le comité d’organisation mène un travail minutieux pour réussir les étapes suivantes : accréditation des délégués, organisation logistique, structuration des interventions et mise en place d’une coordination efficace des activités et agendas des parties prenantes.

Par ailleurs, le Ministère mobilise un Pavillon de 180 m2 incluant des bureaux, une salle de conférence, deux présentoirs, un espace B&B, un secrétariat et une salle VIP. Afin de centraliser les actions sur le terrain, chaque participant a été invité à fournir ses activités prévisionnelles. Des sessions de formations des négociateurs ivoiriens sont prévues pour les préparatifs.

Il faut rappeler qu’une mission préliminaire a été réalisée au Brésil en vue d’anticiper sur les défis logistiques liés à l’hébergement et au transport. La délégation en mission a eu des échanges avec les organisateurs brésiliens et les ambassades. Ceux-ci ont permis d’obtenir des clarifications sur les modalités de participation et d’accueillir la délégation ivoirienne dans des conditions optimales, à en croire l’un des acteurs de la mission, Monsieur Assamoi Eric-Michel, Directeur de la Lutte contre le Changement Climatique.