Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

L'Afrique espère faire entendre sa voix lors de la 16e Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies sur la Lutte contre la Désertification et la Sécheresse (COP16) et s'assurer que les préoccupations du continent soient prises en compte dans les décisions internationales.
 
C’est dans ce cadre que les experts des pays africains sont à Abidjan, en Côte d'Ivoire pour consolider une position commune face aux défis environnementaux croissants qui menacent les populations.
 
Le Directeur de Cabinet du Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique, M. Parfait KOUADIO, représentant le Ministre Assahoré Konan Jacques, a ouvert, le vendredi 30 août 2024, au Sofitel Hôtel Ivoire, les travaux de cette session.
 
Dans son intervention, il a souligné l'importance de l'unité africaine dans la lutte contre la désertification.
« Nous sommes confrontés à des défis environnementaux sans précédent, qui affectent les moyens de subsistance de millions de personnes à travers notre continent. Il est impératif que nous nous préparions ensemble pour faire entendre nos voix à la COP16 », a-t-il déclaré.
 
Les impacts socio-économiques et environnementaux de la désertification sont considérables. Chaque année, l'Afrique perd environ 4,4 millions d'hectares de terres productives, ce qui pose des défis majeurs au développement durable.
 
La Banque mondiale a également alerté sur le fait que jusqu'à 216 millions de personnes pourraient être contraintes de migrer d'ici 2050, principalement en raison de la sécheresse, de la pénurie d'eau et de la dégradation des terres.
Avec 60 à 70 % de la population africaine vivant dans les zones rurales, et 80 % dépendant de l'agriculture, la gestion durable des terres est essentielle pour relever le défi de la sécurité alimentaire.
 
« Nous devons nourrir des populations croissantes sans épuiser nos ressources naturelles. Notre présence à Riyad doit être marquée par notre union et notre solidarité, se traduisant par des arguments solides pour endiguer les fléaux qui affectent notre continent », a indiqué le Directeur de Cabinet.
 
Au cours de cette rencontre, les délégués se sont concentrés sur trois priorités majeures : identifier les principales préoccupations du continent, formuler une position commune et déterminer les stratégies de négociation pour la COP16.
 
Cette réunion préparatoire s'inscrit dans le cadre de la 10e session extraordinaire de la Conférence Ministérielle Africaine sur l’Environnement (CMAE / AMCEN), qui se tient à Abidjan du 30 août au 6 septembre 2024.
Une cinquantaine de Ministres Africains de l'Environnement sont attendus à cette rencontre qui verra la participation d’experts, de représentants d'organisations internationales et divers membres de la société civile pour discuter des défis environnementaux auxquels l'Afrique est confrontée.
 
 

La capitale économique de la Côte d'Ivoire, Abidjan, a accueilli le vendredi 30 août 2024, l'ouverture de la 12ème Conférence sur le Changement Climatique et le Développement en Afrique, un événement d'envergure présidé par le Ministre de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique, Monsieur Assahoré Konan Jacques.
 
Cette rencontre a réuni des experts de haut niveau, des représentants de gouvernements africains, des institutions internationales et des organisations non gouvernementales, autour du thème central : « Financer l’adaptation au climat et la résilience en Afrique ».
 
Dans son discours d’ouverture, le Ministre Assahoré a souligné l'importance de cette conférence pour l'avenir du continent, en rappelant que l'Afrique, bien qu'elle n'émette que moins de 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, est la région la plus gravement touchée par les conséquences du changement climatique.
 
« Les effets néfastes du changement climatique sont connus de nous tous ici car aucune partie du monde, aucun pays n’est épargné ; ils impactent davantage le continent africain du fait de la faiblesse de ses ressources, et de la fragilité de sa structure économique et de ses infrastructures », a-t-il déclaré.
 
Le Ministre a également souligné l'importance de cette conférence pour la mobilisation des ressources adéquates et le renforcement de la résilience du continent dans le contexte où le soutien financier des pays développés, qui avaient pourtant promis 100 milliards de dollars par an pour aider les pays du Sud à lutter contre le changement climatique, tarde à venir.
 
La conférence vise l'harmonisation des priorités africaines, l'évaluation des contributions déterminées au niveau national (CDN), et la mobilisation des financements pour l'adaptation au climat en Afrique. D’où l’appel du Ministre à une action concrète et efficace :
« Je souhaite simplement que cette conférence ne soit pas un forum de réflexion de plus car l’action climatique souffre trop souvent d’un excès de réunions, de forums et de conférences et de très peu d’actions ».
 
A l’image de la 10ème session extraordinaire de la Conférence Ministérielle Africaine sur l’Environnement (CMAE/AMCEN) qui se tient du 30 août au 6 septembre 2024 au Sofitel Hôtel Ivoire d'Abidjan, cette 12ème conférence sur le Changement Climatique et le Développement en Afrique, représente une étape décisive pour la préparation de l'Afrique à parler d’une même voix lors des prochaines grandes échéances internationales, notamment la COP 29 sur le climat, la COP 16 sur la désertification et la COP 16 sur la diversité biologique.

Dans une ambiance empreinte d'engagement, le Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique (MINEDDTE) a organisé un atelier d'information visant à préparer la participation de la Côte d’Ivoire aux Conférences des Parties (COP) des trois Conventions de Rio qui se tiendront cette année.

La rencontre, présidée par Lagaud Mayeul Alex, Conseiller technique du Ministre en charge de l'Environnement, a réuni le vendredi 9 août 2024, à Abidjan, un large éventail de parties prenantes nationales, toutes déterminées à faire entendre les attentes du pays sur la scène internationale.

Dans son discours d'ouverture, M. Lagaud a souligné l'importance de ces COP pour aborder les crises écologiques mondiales et a exprimé sa gratitude envers tous les participants pour leur engagement en faveur de la protection de l'environnement.

« Votre présence massive aujourd'hui témoigne de votre volonté ferme de contribuer efficacement à cet objectif crucial », a-t-il déclaré.

Il a également rappelé que les COP sont des tribunes essentielles pour partager les initiatives des pays et discuter des solutions aux problèmes tels que la perte de ressources naturelles, la dégradation des terres et le réchauffement climatique.

Les discussions de l'atelier ont été structurées autour de plusieurs thèmes essentiels : La présentation des Conventions de Rio, les enjeux spécifiques de chaque COP en 2024, et les aspects logistiques nécessaires pour une participation optimale. Les participants ont reçu des informations précieuses sur les accréditations, les déplacements, les logements, et les procédures pour obtenir les visas nécessaires.

De manière exceptionnelle, toutes les trois Conventions de Rio tiendront leurs COP cette année. Face aux enjeux environnementaux, la Côte d'Ivoire se prépare à participer à la COP 29 sur le Climat à Bakou, Azerbaïdjan du 11 au 22 novembre, à la COP 16 sur la Biodiversité à Cali, Colombie du 21 octobre au 01 novembre et la COP 16 sur la Désertification à Riyad, Arabie Saoudite du 02 au 13 décembre. Ces conférences sont des moments clés pour discuter et définir des actions globales face aux défis environnementaux urgents.

Rappelons qu’en 1992, lors du Sommet de la Terre à Rio de Janeiro, au Brésil, trois conventions internationales majeures ont été adoptées pour répondre aux défis environnementaux et de développement durable mondiaux. Ces Conventions, connues sous le nom de Conventions de Rio, incluent :

- La Convention-cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC);

- La Convention sur la Diversité Biologique (CDB);

- La Convention des Nations Unies sur la Lutte contre la Désertification (UNCCD).

La Côte d'Ivoire, en tant que pays partie à ces Conventions, participe régulièrement aux Conférences des Parties (COP), qui sont les organes suprêmes de décision de ces accords. Ces COP sont des rendez-vous cruciaux où les pays membres se réunissent pour évaluer la mise en œuvre des Conventions et définir de nouvelles orientations pour relever les défis environnementaux.

Les membres des Comités de Gestion Locale (CGL) des aires protégées bénéficiaires du projet MAKORE (Projet d'appui à la préservation et à la valorisation des aires protégées de Côte d'Ivoire), se sont réunis au cours d’une importante session commune, le jeudi 08 août 2024, à Grand-Lahou.

Le lancement des activités du projet et les grandes articulations de sa mise en œuvre étaient au menu de cette rencontre qui a réuni le corps Préfectoral des Régions impliquées, les représentants des Conseils régionaux, les partenaires techniques et financiers, les chefs coutumiers, les ONG et la société civile.

Monsieur Parfait Kouadio, Directeur de Cabinet du Ministre de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique, a présidé la session.

Dans son allocution d'ouverture, il a rappelé l'engagement de la Côte d'Ivoire dans la lutte contre la dégradation de sa diversité biologique, à travers la réforme de la gestion des aires protégées, en 1995, qui a permis l’adoption du Programme-Cadre de Gestion des Aires Protégées (PCGAP), dont la mise en œuvre a abouti au renforcement des cadres juridiques et institutionnels de gestion des Parcs Nationaux et Réserves Naturelles.

Il a fait remarquer que malgré les acquis notables enregistrés par la mise en œuvre du PCGAP, de nouveaux défis subsistent au nombre desquels la résilience des systèmes humains et des milieux naturels face aux effets du changement climatique, la sécurité alimentaire en milieu rural, la valorisation du potentiel touristique des aires protégées afin de générer des revenus substantiels pour leur gestion et des retombées pour les populations en périphérie.

« Le ministère apportera ses orientations pour la mise en œuvre efficiente du projet d’appui aux aires protégées de la Côte d’Ivoire. Je voudrais engager tous les principaux acteurs du projet à faire en sorte que les objectifs du projet soient atteints, notamment contribuer à la préservation des aires concernées au profit de tous, principalement aux populations. », a-t-il indiqué.

La Présentation du projet MAKORE et de son plan d’action 2024 ont été l'affaire du Directeur Général de l'Office Ivoirien des Parcs et Réserves (OIPR) monsieur Tondossama Adama et du Colonel Issa Diarrassouba.

Le Projet d'appui à la préservation et à la valorisation des aires protégées de Côte d'Ivoire (projet MAKORE) s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du 3e Contrat de Désendettement et de Développement (C2D) signé entre la Côte d'Ivoire et la France. Bénéficiant d'un montant de 15 milliards de FCFA et d’une durée de cinq (05) ans, il entend renforcer la gestion des aires protégées pour améliorer leur état de conservation et leur valorisation au profit des communautés riveraines, dans un contexte de vulnérabilité climatique accrue.

C’est environ 192 000 hectares de biodiversité qui sera amélioré, ainsi que les conditions de vie de plus de 400 000 habitants des villages périphériques. Cinq (05) aires protégées sont ciblées. Il s’agit notamment, du Parc National des Iles Ehotilé et les Réserves de Lamto, du Mont Nimba, du Haut Bandama et de Mabi-Yaya.