Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Le Projet d’Amélioration du Système de Transparence pour une Action Climatique Renforcée (CBIT-FEM) en Côte d'Ivoire prendra fin en décembre 2022. A cet effet, le Comité de Pilotage (COPIL) et l’équipe du projet s’est réuni à Assinie à l’occasion d’une session de réflexion bilan et d’identification des axes d’intervention de la seconde phase du projet.

Le Directeur de Cabinet, Parfait KOUADIO, président du COPIL a présidé la phase de restitution le lundi 05 décembre 2022 en présence de Madame Alimata KONE, Point focal opérationnel du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), le représentant du PNUD, Jean Douglas ANAMAN, et les membres du COPIL.

Il ressort du bilan un taux d’exécution de 96 %. L’obtention de ces résultats impressionnants a été saluée par Madame le Point focal Opérationnel. Elle a félicité l’équipe projet puis a encouragé le PNCC à préparer la soumission pour le CBIT 2.

« 96 %, c’est moi qui suis comblée. Ce projet, je l’ai personnellement suivi depuis sa mise en place à la suite de la COP de Paris où le Chef de l’Etat Alassane OUATTARA était présent. C’est une initiative de renforcement des capacités des pays.  Il avait été dit que les pays qui allaient s’inscrire auront leurs noms cités lors de la COP suivante, celle de Marraketch. Il fallait que le nom de la Côte d’Ivoire soit cité, c’est dans ce sens que j’ai invité Richmond ASSIE et son équipe à soumissionner avec l’appui du PNUD. Pour le FEM 8, les ressources sont disponibles, je vous encourage à postuler pour le CBIT 2 », a-t-elle expliqué.

Même son de cloche pour le Directeur de Cabinet, il a exprimé sa gratitude à tout le COPIL et a félicité l’équipe projet pour les avancées notables. « Je suis heureux de savoir que les efforts ont payé.  Je me rappelle lorsque nous étions à 33%, nous avons multiplié les séances de travail au Cabinet en vue de corriger le retard. Avec ce résultat, je peux affirmer que l’équipe a fourni d’énormes efforts. Les enjeux du CBIT sont très importants, les leçons apprises,  nous permettront de bien préparer le CBIT 2. ».

Au cours de la phase de restitution, Emmanuel KOUAKOU, Consultant national chargé de suivre l'exécution finale des projets NDC-SP et CBIT-FEM et Franck ANVOU, l’expert en suivi-évaluation ont exposé les différents documents préparés entre autres : les inventaires des actifs, les rapports d’audit, le plan de clôture, le rapport final du projet, le rapport d’évaluation finale du projet les leçons apprises, etc.

Pour rappel, le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MINEDD), à travers le Programme National Changements Climatiques (PNCC) et en étroite collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le Développement, met en œuvre le Projet d’Amélioration du Système de Transparence pour une Action Climatique renforcée  (CBIT-FEM) en Côte d'Ivoire.

Il faut noter au titre des acquis : 938 bénéficiaires des sessions de renforcement des capacités dont 336 femmes dépassant largement la norme national de 30% des femmes, un avant-projet de loi sur les changements climatiques, une production audiovisuelle ‘’il faut agir’’, Un décret portant création, attributions et fonctionnement du Groupe National d'Experts sur les Changements Climatiques en instance de validation.

Faire le diagnostic des sources de Polluants Organiques Persistants (POP) avec les parties prenantes concernées, évaluer le niveau actuel des POP dans le pays afin de mieux orienter les inventaires prioritaires et faire l’actualisation du Plan National de Mise en œuvre 2022 de la convention de Stockholm ; tels sont les objectifs visés par le Ministère de l’Environnement qui a piloté des consultations en ce sens, avec divers départements ministériels et structures techniques issus du public, du privé et de la société civile.

Cette activité s’inscrit dans le cadre du projet « Développement mondial, examen et mise à jour des plans nationaux de mise en œuvre (PNM) dans le cadre de la Convention de Stockholm (CS) sur les polluants organiques persistants (POP) ».

Ainsi, ce jeudi 01 décembre 2022, à Abidjan, il s’agissait de rendre opérationnelle la composante 3 dudit projet, relative au soutien des parties dans le développement, l'examen et la mise à jour de leurs PNM sectoriels et du rapport national. Par ailleurs, il faut dire que l’ajout de produits chimiques aux Annexes A, B et/ou C de la Convention de Stockholm oblige les Parties à revoir et mettre à jour leurs plans nationaux de mise en œuvre de la convention conformément à son article 7.

C’est ce caractère inclusif et participatif recherché auprès des acteurs qu’a rappelé Monsieur KODEHI Gnahoré, Directeur de Cabinet Adjoint qui présidait la cérémonie d’ouverture au nom du Ministre de l’Environnement et du Développement Durable. « Je tiens à rappeler que l’actualisation du plan national (PNM) doit impliquer tous les départements ministériels, les institutions et les organismes publics et privés concernées par les produits POP. Il revient donc aujourd’hui à nous tous, décideurs publics, sociétés civiles, secteur privé et partenaires au développement, d’unir nos efforts pour exécuter ce projet d’envergure nationale afin de protéger la santé et l’environnement des impacts négatifs des POP qui ne sont plus à démontrer », a-t-il affirmé.

En effet, l'explosion démographique, la rapide urbanisation et l'industrialisation ont fortement contribué à l’usage des substances chimiques dans les domaines comme l'agriculture, la santé publique et animale, et la production d'énergie. Aujourd’hui, avec l’avancée de la recherche, la convention de Stockholm interpelle les Etats sur les risques que représentent ces substances chimiques pour l’homme et l’environnement. « On retrouve généralement ces POPs dans certains pesticides, dans les produits chimiques industriels, dans les véhicules en fin de vie et déchets électriques et électroniques, dans le brulage à ciel ouvert de ces déchets, voir même des pneus et des plastiques », a indiqué le Point Focal de la Convention de Stockholm, Professeur Gustave BEDI.

Selon lui, l’inventaire va permettre d’hiérarchiser le niveau des POPs, d’identifier les sources d’émission et d’entrée (en faisant référence à la porosité des frontières ivoiriennes). A ce titre, la convention de Stockholm définit les Polluants Organiques Persistants (POPs) comme tout composé qui possède des propriétés toxiques, résistent à la dégradation, s'accumule dans les organismes vivants et est propagés par l'air, l'eau et les espèces migratrices par-delà les frontières internationales. « Ils s'accumulent dans les tissus des organismes vivants à travers la chaîne alimentaire, et présentent le risque d'entraîner des effets nuisibles pour la santé humaine et l'environnement » a précisé le Point Focal.

Le projet « Développement mondial, examen et mise à jour des plans nationaux de mise en œuvre (PNM) dans le cadre de la Convention de Stockholm (CS) sur les polluants organiques persistants (POP) » est financé par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM7) à hauteur de 8 007 500 Dollars US, au profit de 21 pays dont la Côte d’Ivoire. Participant à l’ouverture de l’atelier, la représentante du FEM, Madame Bakayoko Koné Alimata a souligné que son institution appuyait les programmes et projets couverts par la Convention de Stockholm (CS), y compris ceux couverts par la Convention de Minamata et le Protocole de Montréal.

Il sera exécuté sur une période de 4 ans, par ONU-Environnement, en collaboration avec le Ministère ivoirien en charge de l’environnement.

 

De plus en plus, le Ministère de l’Environnement intègre le genre, surtout les femmes dans la mise en œuvre des projets de développement, conformément aux engagements internationaux pris par la Côte d’Ivoire sur l’atteinte des ODD.

C’est dans ce contexte que les 22 et 23 novembre 2022 à Abidjan, le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MINEDD) en collaboration avec le Programme des Nations unies pour l’Environnement (PNUE) a organisé un atelier de cartographie des acteurs et des lignes directrices du projet « infrastructures durables sensibles au genre ».

Cette rencontre a permis de présenter les principaux défis et opportunités liés à l’intégration du genre dans le secteur des infrastructures. Monsieur Parfait KOUADIO, Directeur de Cabinet, a présidé la cérémonie d’ouverture, au nom du Ministre de l’Environnement et du Développement Durable, Monsieur Jean-Luc ASSI.

« Malgré des décennies de progrès, le manque d'infrastructures dans le monde reste abyssal : environ 940 millions de personnes vivent encore sans électricité, 2,2 milliards n’ont pas accès à des services d’eau gérés en toute sécurité et 4,2 milliards à des équipements sanitaires, tandis qu’un milliard d’habitants vivent à plus de deux kilomètres d’une route praticable toute l’année », a fait remarquer le Directeur de Cabinet.

En poursuivant, il a affirmé que la Côte d’Ivoire s’est inscrite dans une économie émergente qui vise l’amélioration des conditions de vie des populations. A ce titre, le pays renforce d’année en année, ses infrastructures en vue de garantir la durabilité de celles-ci et leur accès généralisé à l’ensemble de la population, avec un accent particulier sur la prise en compte du genre, a indiqué le représentant du Ministre Jean-Luc ASSI.

Ainsi, on retiendra que la valorisation des évaluations environnementales axées sur l’application des principes du développement durable pour tous, sont les principaux axes majeurs que le projet soutient. D’où l’intérêt de cartographier les acteurs (cibles) et des lignes directrices qui déclineront la mise en œuvre.

Un cadre politique, juridique et règlementaire serait approprié pour jouer un rôle clé dans l’intégration de la dimension de genre pour un développement des infrastructures équitable pour tous et l’amélioration du rôle des femmes en tant que contributrices au secteur. C’est ce qu’a dit le chef du bureau de l’Afrique de l’Ouest du PNUE, Monsieur Mohamed ATANI : «la conception d’infrastructures tenant en compte de la dimension de genre a le pouvoir de régler les inégalités entre les sexes et d’autonomiser les femmes en répondant aux divers besoins de la société et peut accélérer la mobilité socio-défavorisés ». 

Notons que ces directives seront diffusées auprès des promoteurs de projets d’infrastructures selon les axes que visent le projet « infrastructures durables sensibles au genre ».

Le Comité de Pilotage du Projet uPOPCI s’est réuni, ce jeudi 24 novembre 2022 à Abidjan, pour faire le bilan des activités de 2022 et valider le Plan de Travail Annuel (PTA) de l’année 2023.

Présidé par Monsieur Parfait KOUADIO, Directeur du Cabinet du Ministre de l’environnement et du développement Durable, cette session annuelle a enregistré la présence de FEM et de l’ONUDI, partenaires techniques et financiers dans la mise en œuvre du projet « Gestion rationnelle des polluants organiques persistants (POP) non intentionnels et des diphényles éthers polybromés (PBDE) pour réduire leurs émissions du secteur des déchets industriels (uPOPCI) ».

Selon le Coordonnateur du projet, Professeur Gustave BEDI, « le taux d’exécution des activités pour l’année 2022 est de 80% », a-t-il déclaré au cours de la présentation du bilan 2022. Ce taux est reparti à travers la réalisation, depuis le démarrage du projet en 2020, de neuf (9) nouvelles règlementations approuvées et en cours d’adoption, de trois (3) directives techniques sur la gestion des Déchets d’Equipement Electriques et Electroniques (DEEE), des Véhicules en Fin de Vie (VFV), et des plastiques.

Il a ajouté à ce bilan, la formation et le renforcement des capacités de quarante (40) agents du Centre Ivoirien Antipollution, de quatre-vingt (80) opérateurs économiques des secteurs des déchets. De même, l’organisation de tournées de sensibilisation sur la manipulation et les bonnes pratiques de gestion des DEEE et VFV a permis de toucher 1000 acteurs des différentes casses d’Abidjan dont 60% d'hommes et 40% de femmes.

« Le projet a continué ses actions en remettant du matériel d’analyses et d’échantillonnages d’une valeur de 60 millions de francs CFA au laboratoire d’analyse et de toxicologie (LTHAI) de l’Université Félix Houphouët BOIGNY de Cocody (UFHB). Huit (8) », a souligné le Coordonnateur. Ce bilan a été salué par le comité.

Dans le Plan de Travail Annuel (PTA) 2023, les membres du COPIL ont mis l’accent sur la construction de deux centres pilotes dédiés à la gestion des DEEE et des VFV, tel que définie dans les directives du projet uPOPCI. A ce sujet, le Coordonnateur a rappelé les avancées des actions entreprises.

Par ailleurs, le projet entend renforcer et élargir la sensibilisation sur divers acteurs en 2023. A l’unanimité, le PTA 2023 a été validé par les membres du COPIL.